OEuvres de J. de La Fontaine. Nouv. éd., rev. sur les plus anciennes ...

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TRADUCTIONS EN VERS. 499
Un vainqueur, sous qui tout succombe,
Sut à ce premier joug* ranger ma liberté \
Ce qu'on crut mon malheur fait ma félicité;
Aux efforts de Louis je dus d'abord me rendre.
Ce prince sur Clovis l'emporte en piété,
En grandeur il passe Alexandre'.
PRISE DE DOUAI*. -^ >"-
Douai, ville à Pallas si chère,
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Soit que Pallas se considère
Un armet^ à la tête, ou l'aiguille h la main^,
Douai, la fdie de Louvain,
Bénit le conquérant dont le bras Ta soumise'.
Elle n'a jamais cru la révolte permise,
Ni suivi des Flamands les cœurs séditieux*.
Cette ardeur si fidèle à Louis est acquise :
Car quel roi la mérite mieux ?
PRISE DE LILLE, LE 28 AOUT 1667.
Lille, cette cité qui vaut une province.
Par l'effort de Louis notre® grandeur accroît.
1. La vérité est qu'en dépit de résistances énergiques Tour
nai avait subi plus d'un joug avant celui de Louis XîV.
2. A ses premières lois soumet ma liberté.
(Manuscrit de l'Arsenal.)
3. Ces trois derniers vers manquent dans le manuscrit de l'Arsenal.
4- Le 4 juillet 1667, après deux jours de tranchée ouverte.
5. Ou l'armet. (Ibidem.)
6. Tome VI, p. 173 et note i. — Allusion aux anciens tulles,
aux dentelles de Douai.
7- Bénit le bras qui l'a soumise.
8. Assertion hasardée.
(Manuscrit de l'Arsenal.)
9. Votre. [Ih'ulem.)