OEuvres de J. de La Fontaine. Nouv. éd., rev. sur les plus anciennes ...

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ÉLÉGIES. 357
Les attraits enchanteurs de la prospérité'!
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Dans les palais des rois cette plainte est commune,
On n'y connoît que trop les jeux de la Fortune',
Ses trompeuses faveurs, ses appas inconstants;
Mais on ne les connoît que quand il n'est plus temps*.
Lorsque sur celte mer on* vogue à pleines voiles, a 5
Qu'on croit avoir pour soi les vents et les étoiles, -• 'v
Il est bien malaisé de régler ses désirs;
Le plus sage s'endort sur la
foi des zéphyrs.
Jamais un favori ne borne sa carrière;
Il ne regarde pas ce qu'il laisse en arrière; 3o
Et tout ce vain amour des grandeurs et du bruit
Ne le sauroit quitter qu'après l'avoir détruit^. » *.'
Tant d'exemples fameux que l'histoire en raconte
Ne suffisoieut-ils* pas, sans la perte d'Oro-nte?
Ah! si ce faux éclat n'eût point fait ses plaisirs, 3 5
Si le séjour de Vaux eût borné ses désirs,
Qu'il pouvoit doucement laisser couler son âge'!
Vous n'avez pas* chez vous ce brillant équipage^,
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I. DuDS la copie de l'Arseual, on lit au lieu de ces deux vers :
Il se hait de tant vivre après un tel malheur,
Et, s'il espère eucor, ce n'est qu'en sa douleur;
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C'est là le seul plaisir qui flatte son courage,
Car des autres plaisirs on lui défend l'usage.
Voilà, voilà l'effet de cette ambition
Qui fait de ses pareils l'unique passion.
a. Tome III, p. aia. — 3. Tome IV, p. a4 et note i.
4. L'on. (1667.) — 5. Ci-dessus, p. i34 et note i.
6. Ne suffiroient-ils. (Edition originale et 1667.)
7. Comparez Properce, livre III, élégie vu, vers 43 et suivants :
Quod si contentus, etc.
8. Vous n'avez plus. (1667.)
9. Tome IV, p. 4» et note 5. — On lit dans la copie de l'Arsenal,
au lieu de ces quatre derniers vers :
Ah ! si l'ambition n'eût point fait ses désirs,
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