OEuvres de J. de La Fontaine. Nouv. éd., rev. sur les plus anciennes ...

PIECES MELEES.
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JANOT ET CATIN*.
Ces stances ont paru dans le premier recueil des Noufeaiu-
Contes de M. de la Fontaine (1674, petit in-8°), p. 12g, dans le
second (1675, in-ia), p. laS, dans le troisième (1676, ia-8°)*,
p. 129, et ont ëté insérées dans les OEuvres diverses de 1729,
tome I, p. 12.
Le Grant Blason des Faulces Amours (Paris, i486, in-4°), auquel
la Fontaine renvoie ci-dessous dans sa note, « est un dialogue,
dit le Duchat, composé de cent vingt-six stances, chacune de
douze vers qui, outre qu'ils ne roulent que sur deux rimes, sont
encore d'une mesure et d'un arrangement qui eu rendent la
I. « J'ai composé ces stances en vieil'' style, à la manière du
Blason des Fausses Amours, et de celui des Folles Amours^ dont l'auteur
est inconnu. Il y en a qui les attribuent à l'un des Saint-
Gelais : je ne suis pas de leur sentiment, et je crois qu'ils sont
de Crétin. » (Note de la Fontaine.) — Le Duchat, dans la préface
de son édition du Blason des Faulces Amours, qui est à la suite
des Quinze joyes de mariage, la Haye, 1726 et 1734, in-12, p. ai4,
relève cette assertion, et, d'après Braudius, tome H, p. 181, de sa
Bibliothèque, Jean Nevizau, livre IV, § i4, de sa Sflva nuptialis
(i5a2), du Verdier, p. 465 de sa. Bibliothèque, ella. Croix du Maine,
prouve que le Blason des Faulces Amours est de frère Guillaume
Alexis, religieux de Lyre, diocèse d'Evreux, prieur de Bussy.
Les quatre vers que nous citons à la fin de celle notice le prouvent
aussi. Quaut au Loyer des Folles Amours, il est de Crétin, si
l'on s'en rapporte au seul la Croix du Maine. Cependant Coustelier
ne l'a point inséré dans les OEuvres de ce poète, 1723,
iu-8°. — Le Blason, le Loyer, et le Triomphe des Muses contre
Amour, sont tous trois dans une édition, de 1614, de Maître Pierre
Palhelin, qu'a sans doulo ignorée Coustelicr qui a renouvelé cette
farce.
2. Voyez notre lome V, p. y.H'ï.
a En vieux. (1729.)
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