OEuvres de J. de La Fontaine. Nouv. éd., rev. sur les plus anciennes ...

ELEGIES. »,v. 363
ÉLÉGIE III.
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;
Cette élégie a paru dans les Fables nouvelles de 1671, p. i3i,
et a été insérée dans les Œuvres diverses de 1729, tome I, p. 69.
Voyez ci-dessus, p. 35g.
Me voici rembarqué sur la mer amoureuse',
"...
Moi pour qui tant de fois elle fut malheureuse,
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Qui ne suis pas encor du naufrage essuyé, ., '. 11
;
Quitte à peine d'un vœu nouvellement payé.
Que faire? mon destin est tel qu'il faut que j'aime^; 5
On m'a pourvu d'un cœur peu content de lui-même,
Inquiet, et fécond en nouvelles amours :
Il aime à s'engager, mais non pas pour toujours^.
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Si faut-il* une fois brûler d'un feu durable;
Que le succès en soit funeste ou favorable, 1
Qu'on me donne sujet de craindre ou d'espérer,
-
1. Rapprochez l'Eunuque, vers 49 : « étant rembarqué » ; Brantôme,
tome X, p. 425, 427; Remy Belleau, tome II, p. 192 :
Auant que m'embarquer à vous aimer, cruelle, etc. ; .,
Régnier, épître 11, vers 96 et suivants :
— Si parfois encor je me remets en mer, etc.; a) ''
du même l'élégie v, vers 1-17; Voiture, élégie 11, vers 7-8 : ,,'
.... M'embarquer dessus la même mer
Où j'ai pensé tant de fois abîmer;
'•' «*''
et André Chénier, qui s'est évidemment inspiré de nos élégies,
p. 267-268.
2. Mi fortuna aliquid semper amare dédit.
(Phoperce, livre II, élégie xxii, vers 18.)
3. Pour ces quatre derniers vers, comparez André Chénier,
p. 266; et pour le on du vers 6, ibidem, p. 812.
4. Ci-dessus, p. 317 et note i.