OEuvres de J. de La Fontaine. Nouv. éd., rev. sur les plus anciennes ...

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POESIES DIVERSES.
PRISE
D YPRES
T.a jalousie aux yeux incessamment ouverts
Fut toujours attentive au progrès de nos armes.
Près d'Ypres menacée, on vit les champs couverts
D'escadrons accourus sur le
L'Anglois avec fierté,
bruit des alarmes
l'Espagnol avec larmes,
Représentoieut à l'univers
Que de l'Europe et des deux mers
Notre prince vouloit régler seul la fortune
;
Qu'Ypres prise, la Flandre entière alloit tomber^.
Ypres, malgré leur plainte aux peuples importune,
Ne laisse* pas de succomber.
LA PAIX DE NIMEGDE'
Louis maintient la paix qu'il rappelle ici-bas.
Alexandre soupire® au sein de la victoire ;
Rien ne remplit son cœur que l'amour des combats;
Malheureux de n'aimer qu'une sorte de gloire,
Il fut grand, il ne fut sage ni modéré
;
Louis l'est. O toi, chef dont la Grèce se vante,
Et vous, dont Rome a vu le mérite adoré,
Mânes des deux Césars! Louis vous représente '.
1. La tranchée fut ouverte le aj mars 1678, et le 2$, après un
combat de nuit très meurtrier, la place capitula.
2. Tomes IV, p. Sg, VII, p. 628; etpassim.
3. « Je crois que de tout ceci nous aurons la paix ou la Flandre
», écrit, le 18 mars, Mme de Sévigné.
4. Ne laissa. (Manuscrit de l'Arsenal.^
5. Août 1678-février 1679.
6. Ci-dessus, p. 828.
7. Auguste et Julc, en vertu différents.
Vous feront place entre eux deux dans l'histoire.
[Ju Roi, ballade, tome V.l/.-Z., p. i53.)