FORUM INTERNATIONAL SUR L'AUTHENTICITE DU VEHICULE HISTORIQUE ...

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L’AUTOMOBILE, ART VERITABLE L’AUTOMOBILE, VERA ARTE THE AUTOMOBILE, A TRUE ART FORM Lorenzo Ramaciotti, IT - PDG et Directeur Général Pininfarina Ricerca e Sviluppo Spa Bonjour à tout le monde. Probablement parce que je suis italien, et j’ai grandi dans un certain environment culturel, j’ai toujours pensé que l’atmosphère qu’on pouvait respirer à l’intérieur de Pininfarina était semblable à celle des ateliers de la Renaissance. Un atelier de la Renaissance, où s’affirmaient des nouveaux talents, en suivant les conseils d’un maître expert, Mike Robinson a parlé de ses collaborateurs qui sont devenus des dessinateurs d’haut niveau, où les connaissances se transmettaient de personne à personne et de génération à génération sans le besoin d’un préparation formelle et où des compétences différents étaient utilisés pour rejoindre un dessein commun. Si on pense à une fresque, par exemple, on verra que à cette fresque travaillaient des garçons, qui préparaient les couleurs, des maçons, qui travaillaient les crépis, des apprentis, qui préparaient les fours, des élèves qui délinéaient les figures du contour et le maître, qui faisait les figures centrales et les visages. La fresque était le résultat d’un travail de coopération, tout l’atelier travaillait pour un dessein commun que à la fin devenait un chef-d’œuvre. Une autre similitude comme celle de l’atelier de la Renaissance, c’était la figure d’un commanditaire. Aujourd’hui en dessinant des voitures nous avons une commande, qui peut arriver de l’intérieur de l’entreprise dans laquelle on travaille, de la direction, du bureau de marketing et d’autres bureaux, ou comme dans le cas d’une entreprise comme la nôtre, caractérisée par des conseillers ou des dessinateurs indépendants, (la commande peut arriver) d’une maison d’automobile. Aussi dans la Renaissance la présence d’un commanditaire était très importante ; il pouvait être un riche donneur, qui voulait offrir un tableau à une église, ou le prieur Buongiorno a tutti. Io che sono italiano e sono stato allevato in un certo ambiente culturale, ho sempre trovato che l’atmosfera che si respirava in Pininfarina fosse simile a quella delle botteghe del Rinascimento. Una bottega rinascimentale dove, sotto la guida di un maestro esperto si affermavano nuovi talenti. Ha citato poc’anzi Mike Robinson i suoi giovani collaboratori che sono diventati dei designer di grande livello, dove il sapere passava in modo continuo da una persona all’altra e da una generazione all’altra senza bisogno di una preparazione e dove competenze diverse concorrevano ad un risultato comune. Se pensate ad un affresco per esempio, vi lavoravano dei garzoni che preparavano i colori, dei muratori che stendevano gli intonaci, gli apprendisti che preparavano i fondi e gli allievi che delineavano le figure di contorno e il maestro che poi faceva le figure centrali e i visi. Era quindi il risultato di un lavoro di gruppo, tutta la bottega lavorava per un lavoro comune che alla fine era un’opera d’arte. Un’altra similitudine con le botteghe rinascimentali era la presenza della figura di un committente. Noi oggi disegnando automobili abbiamo una committenza che può essere interna all’azienda, la direzione, il marketing e quant’ altro, oppure come nel nostro caso, di consulenti di designer indipendenti. Ebbene nel Rinascimento la figura del committente era molto ben presente. Committente che poteva essere o un ricco donatore che voleva donare un quadro a d una chiesa, o il priore di un convento oppure il papa o un regnante. Con questo committente l’artista doveva rispettare un contratto scritto che definiva i tempi di esecuzione di un lavoro, i contenuti del lavoro e anche numero e tipo delle figure che dovevano comparire dentro la tela e accadeva, anche non di rado, che il contratto non Good morning to everybody. I rather, as an Italian, having grown up in a certain cultural environment, have always found the atmosphere at Pininfarina’s like that of a Renaissance workshop. A Renaissance workshop where, under the guidance of an expert maestro, new talents made a name for themselves. A little while ago, Mike Robinson mentioned his young assistants who became top level designers, where knowledge was continually passed from one person to another and from one generation to the next without the need for training and where different skills were pooled to achieve a shared result. If you think of a fresco for example, you have the errand boys who prepared the colours, the builders doing the plastering, the apprentices preparing the base and the pupils who delineated the lateral figures and the maestro who then painted the central figures and faces. It was therefore the result of group work, the entire workshop worked towards a common goal which was, in the end, a work of art. Another similarity with renaissance workshops was the presence of the figure of the client. Today when we design automobiles we have a client who may be inside the company, the management, marketing or whatever else, or, as in our case, the consultants of independent designers. Well then, in the Renaissance the figure of the client was very common. A Client who could be either a rich donor who wished to donate a painting to a church, or the prior of a monastery or the pope or a sovereign. With this client the artist had to respect a written contract which established the time of execution of the work, the contents of the work and also the number and type of figures which were to appear in the painting and it happened not infrequently, that the contract was not honoured either because the painter went away and left the painting unfinished or .239
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