ETUDE PERCEPTION PAR LES USAGERS DES OUTILS D ... - Cnsa
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Annexes<br />
Parallèlement, la dame m’explique qu’elle a voulu téléphoner à G. (structure d’aide à domicile<br />
qui lui envoie quelqu’un), qu’on lui a dit qu’elle aurait bien quelqu’un pour remplacer l’aide<br />
ménagère qui vient habituellement chez elle mais qu’elle ne pouvait pas lui dire pour des<br />
heures supplémentaires.<br />
Elle m’explique aussi que sa sœur (aveugle) a fait la demande d’APA au tout début et elle<br />
considère qu’elle n’en avait pas besoin mais « même les riches touchent l’APA ».<br />
Mme V., elle ne voulait pas de l’APA. Elle dit « qu’elle vivait depuis longtemps sans » et qu’elle<br />
l’a « eu une fois mais que pour trois mois », après sa première opération du genou. Là elle est<br />
sortie d’hospitalisation après une chute dans la rue. Elle a des séances de kiné et même si elle<br />
a désormais un peu peur de sortir, le kiné qui vient pour sa rééducation lui a dit « qu’elle<br />
remarchera bien » donc elle continue les séances et les exercices (marches des escaliers,<br />
équilibre…)<br />
Par rapport au refus, je lui demande comment elle a pris sa décision, alors qu’elle a signé le<br />
document… Elle me dit qu’elle « avait pas tellement envie de signer » et qu’elle est « encore<br />
sous l’anesthésie depuis 3 mois et qu’elle oublie ».<br />
Elle sait que la dame est venue « pour savoir si elle avait bien droit » (à l’APA) et qu’elle est «<br />
série 4 » qu’elle peut avoir 300 € « c’est très peu ».<br />
[Dans la pochette remise à Mme V. par la CESF, il y a une fiche rappel où les GIR et les<br />
montants associés sont notés (montant global du plan d’aide, part APA et part à la charge de<br />
l’usager en fonction du taux de participation qui découle des revenus). Le GIR 4 est surligné et<br />
les montants correspondants entourés. Je n’ai pas trouvé dans la pochette le double du plan<br />
d’aide qui a été remis à la dame].<br />
Mme V. me dit que sa fille a « mal répondu » à la dame de G (structure d’aide à domicile). Elle<br />
a eu avec G. il y a 3 ou 4 ans une aide ménagère qui, selon elle « ne travaillait pas assez » et<br />
« n’était pas bien ». Elle en a parlé à sa fille qui est allée voir G. et leur a demandé une autre<br />
personne car « ce n’était pas normal de payer pour un service qui n’était pas bien fait ». La<br />
dame ne sait pas plus de ce qui s’est dit car elle n’était pas là, mais « depuis ils ne m’ont<br />
jamais donné quelqu’un d’autre (sauf une autre dame qui passe une fois par semaine 1 heure).<br />
Elle pense que c’est pour ça qu’elle n’a personne d’autre avec l’association.<br />
Par rapport à la demande, elle me dit que c’est de l’argent qui arrive, qu’elle toucherait 250 €<br />
par mois mais qu’elle ne peut pas avoir une femme de ménage pour utiliser cet argent.<br />
Pendant l’évaluation « elle s’est sentie très bien » ça s’est passé « sans histoire ». Au début<br />
elle s’attendait à devoir fournir « ceci ou cela » (elle parle de ses « leçons de kiné qui sont<br />
payés par la Sécurité Sociale et sa complémentaire »)… Mais ce qu’elle aimerait, « c’est<br />
pouvoir nettoyer toute seule, s’il faut les suivre [les aides ménagères], c’est pas la peine. »<br />
Mme V. a fait auparavant des ménages chez les particuliers et elle, elle « ne faisait pas comme<br />
ça ! ». Elle a peur que les autres « ne fassent rien comme la première. ». Elle explique aussi<br />
que pour les courses, « c’est un peu la même chose quand on envoie quelqu’un parce qu’il<br />
achète des produits qu’on n’aurait pas acheté » (cf. exemple du sucre pourquoi acheter avec<br />
une boite rigide alors que ça coûte deux fois plus cher ? ») et elle préfère confier ça à ses<br />
petits enfants ou à ses filles.<br />
En ce qui concerne les questions, elle considère que la professionnelle a posé « les questions<br />
qu’elle devait poser, que c’étaient des questions justes ». Mais elle trouve qu’elle a « posé<br />
Etude CNSA « Usagers et outils d’évaluation » – Décembre 2008 101