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ETUDE PERCEPTION PAR LES USAGERS DES OUTILS D ... - Cnsa

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Postures des professionnels face à l’usager<br />

réflexion sur des manières de mieux « préparer » l’usager pour l’associer aux outils et<br />

démarches d’évaluation :<br />

- une MDPH rencontrée met en place une réflexion sur la réalisation d’une plaquette à<br />

envoyer à l’usager avant la visite de l’équipe d’évaluateurs pour leur présenter la<br />

démarche.<br />

- certains prestataires conventionnés par une MDPH pour la réalisation des évaluations PCH<br />

ont créé des documents de présentation de la démarche qu’ils envoient à l’usager en même<br />

temps que le courrier informant de la visite (voir des exemples de documents de ce type en<br />

annexe).<br />

La plupart des structures n’envoient pas de document « pédagogique » expliquant la démarche<br />

à l’usager. La prise de rendez-vous se fait généralement par téléphone. Parfois mais pas<br />

toujours le contact téléphonique est suivi d’un courrier d’information rappelant la date et<br />

l’heure du rendez-vous et le nom de l’évaluateur. Ces courriers (pour AGGIR et GEVA) sont la<br />

plupart du temps écrits dans un langage juridico-administratif, mise à part quand ils viennent<br />

d’associations spécialisées sur le handicap conventionnées par la MDPH (voir des exemples de<br />

courrier-type en annexe) qui utilisent un langage plus « accessible ».<br />

Pour les professionnels, il ne s’agit pas toujours d’un manque de temps et de priorité accordée<br />

au sujet, mais parfois d’un non-sujet, d’une question qui n’est pas considérée comme<br />

importante. Ce sont les professionnels que l’on pourrait situer dans la catégorie des<br />

« scientistes » que nous définissons ci-après.<br />

« Informer les patients sur les résultats de l’outil. Pour eux cela ne présente pas d’intérêt. En revanche<br />

pour nos confrères oui, car c’est pédagogique, ils peuvent voir que nos méthodes permettent d’obtenir<br />

beaucoup plus ». (Mme C., médecin gériatre, responsable sur un territoire d’une équipe APA d’un Conseil<br />

Général, site n°2)<br />

Notre passage fait exister le sujet…<br />

Dans les établissements qui ne communiquent pas auprès des résidents sur la démarche<br />

d’évaluation, notre étude remet à l’ordre du jour un questionnement qu’ils avaient à l’esprit<br />

mais qui ne faisaient pas encore partie des priorités. Notre passage a parfois fait s’accélérer les<br />

stratégies de communication envers les usagers : présentation de l’outil en conseil de vie<br />

sociale pour une maison de retraite, émergence de la question de l’évaluation lors d’un<br />

entretien avec des usagers qui de ce fait-là commencent à s’interroger et à demander des<br />

comptes aux équipes, ….<br />

« Ah je suis content de vous entendre dire qu’il faut peut être associer l’usager à l’élaboration du projet<br />

de vie. On a eu un gros débat dans l’équipe et j’étais un peu isolé. Il va falloir que l’on reprenne cela ».<br />

(Médecin coordonnateur d’un établissement)<br />

Le sujet n’en demeure pas moins extrêmement difficile à traiter, au-delà de l’injonction de<br />

faire une « place » à l’usager : oui, mais quelle place ? …<br />

Etude CNSA « Usagers et outils d’évaluation » – Décembre 2008 51

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