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ETUDE PERCEPTION PAR LES USAGERS DES OUTILS D ... - Cnsa

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Fiches outil - usager<br />

fait pour ce que je voulait. L’homme : « Ce n’est pas ça dont j’ai besoin » après que l’AS lui ait<br />

expliqué ce qu’est l’APA. « Je vais quand même vous poser mes petites questions » propose l’AS.<br />

Ö Parfois la demande est du fait dÇun aidant familial plus que de lÇusager lui-mäme,<br />

ou il sÇagit dÇun renouvellement et la personne nÇen comprend pas rÅellement les<br />

tenants et les aboutissants. Ce qui donne des situations rocambolesques quand l’aidant<br />

familial n’est pas là. La personne a davantage envie de s’exprimer sur ce qui fait sa vie<br />

aujourd’hui, mais pas en ce qui concerne les actes « essentiels » au sens d’AGGIR, ou la<br />

personne exprime qu’elle n’a pas vraiment besoin de plus d’aide alors que son fils affirme<br />

le contraire (situation n°61, femme, environ 70 ans, difficulté de mobilité, renouvellement<br />

APA, évaluation AGGIR par une assistante sociale ), …<br />

Ce quÇils retiennent de la situation, ce qui leur importe tient donc souvent â la qualitÅ<br />

du moment passÅ et aux consÅquences de lÇÅvaluation dans leur vie quotidienne :<br />

lÇaide qui va leur ätre apportÅe<br />

Ö Leur perception de l’outil souvent réduite au constat : « elle m’a posé beaucoup de<br />

questions ».<br />

Ö Ce que retient l’usager de la situation, c’est souvent l’attitude du professionnel pendant<br />

l’entretien.<br />

Ce qui compte pour cet aidant familial « ce sont moins les questions en elles-mêmes que l’attitude de<br />

la personne qui les pose. Il faut de la délicatesse, être respectueux des personnes et bien<br />

expliquer. » (Situation n°24, femme, 98 ans, problèmes de mémoire, première demande APA,<br />

évaluation AGGIR par une conseillère en économie sociale et familiale)<br />

Ö Ce qui se passe pendant l’évaluation n’est pas toujours facile à comprendre pour la<br />

personne, elle se sent parfois un peu dépassée, démunie par rapport à ce qui s’est joué<br />

(voir la situation n°27 développée en annexe, femme, 80 ans, problèmes de mobilité,<br />

première demande APA, évaluation AGGIR par une conseillère en économie sociale et<br />

familiale).<br />

Le cas particulier de lÇutilisation de lÇoutil AGGIR en Åtablissement : un usager qui ne<br />

connaåt pas lÇoutil et qui nÇidentifie aucune sÅquence dÇÅvaluation<br />

Dans la quasi-totalité des cas l’usager méconnaît l’outil et la séquence d’évaluation. Il est<br />

évalué par une équipe sans y être associé et sans être informé des résultats de l’évaluation.<br />

« Maintenant on fait les évaluations entre médecins, infirmières et le personnel qui est en contact au<br />

quotidien avec la personne. Avant c’était uniquement le médecin, mais on s’est aperçu que l’on manquait<br />

d’information ». (Médecin coordonnateur d’un EPHAD, lors de la visite des médecins du Département et<br />

de l’Assurance Maladie pour contrôler le GIRage de l’établissement, site n°1)<br />

Modes de participation de lÇusager â la situation<br />

LÇusager final parfois trÄs en retrait<br />

L’usager final c'est-à-dire la personne qui fait l’objet de l’évaluation est dans certains cas<br />

relativement peu sollicité pour l’évaluation. Dans de nombreux cas sa parole est concurrencée<br />

et/ou complété par celle d’un proche. Plus le degré de dépendance et d’âge est élevé plus<br />

Etude CNSA « Usagers et outils d’évaluation » – Décembre 2008 70

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