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ETUDE PERCEPTION PAR LES USAGERS DES OUTILS D ... - Cnsa

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5.GEMAPA<br />

Rappel terrains réalisés<br />

Site 11<br />

Objectifs de<br />

l’évaluation selon<br />

l’usager<br />

Perception de<br />

l’usager de<br />

l’outil/démarche<br />

Mode de<br />

participation de<br />

l’usager à la<br />

démarche<br />

Place de l’usager<br />

dans la<br />

démarche<br />

1 entretien clé d’entrée<br />

8 observations/entretiens usagers<br />

Fiche GEMAPA<br />

Fiches outil - usager<br />

Idem AGGIR. Il s’agit de l’équipe APA du Conseil Général qui se rend au domicile<br />

de la personne pour évaluer son éligibilité à l’aide.<br />

Une situation placée pour l’usager sur un registre socio-administratif<br />

Une demande à géométrie variable (parfois pas de demande explicite)<br />

Des pratiques très différentes d’un professionnel à l’autre, d’une situation à<br />

l’autre : pas de « protocole » stabilisé.<br />

Le professionnel vient avec son ordinateur portable au domicile de la personne. Il<br />

remplit le logiciel au fur et à mesure de la visite.<br />

Dans certains cas, il présente explicitement l’outil à la personne comme étant un<br />

outil expérimental pour mieux évaluer les besoins des personnes, place<br />

l’ordinateur entre lui et l’usager, et remplit ses questions au fur et à mesure en<br />

conservant pour l’entretien un aspect « informel », « conversation au fil de l’eau ».<br />

Un autre professionnel, moins aguerri sur l’outil et plus réticent, ne présente pas<br />

l’outil et pose les questions les unes après les autres, en respectant l’ordre et le<br />

libellé des questions du logiciel, donnant à l’usager l’impression de remplir un<br />

« formulaire ». L’intrusion de l’outil, la place importante qu’il prend pendant<br />

l’évaluation semble « tendre » l’atmosphère, rendre l’entretien moins fluide du fait<br />

notamment des silences pendant lesquels le travailleur social entre les<br />

informations.<br />

Quelques semaines/mois après l’évaluation, l’usager ne se souvient plus que la<br />

personne était venue avec un ordinateur portable ou alors ça ne l’a pas<br />

particulièrement dérangé. Ce n’est pas ce dont il se souvient. D’ailleurs il se<br />

souvient de peu de choses, à peine de qui était cette personne qui était venue :<br />

« Elle était bien gentille », « Elles avaient posé plus de 200 questions », …<br />

La perception de la situation par l’usager s’incarne essentiellement au travers de la<br />

relation au professionnel (dimension « affective ») et des résultats de l’évaluation :<br />

« Elle nous avait proposé une heure supplémentaire par semaine ».<br />

Une implication à géométrie variable selon les pratiques des professionnels<br />

La participation de l’usager final est fonction de la présence d’autres usagers<br />

Le questionnement de l’usager est plus ou moins ouvert selon les pratiques des<br />

professionnels, une place plus ou moins grande pour l’expression du projet de vie<br />

de la personne<br />

Une parole minimale incontournable pour un outil d’éligibilité (recherche<br />

d’information)<br />

Une parole irremplaçable si le professionnel se situe au-delà de l’outil dans une<br />

perspective d’accompagnement<br />

Une parole, un avis sollicité dans le cadre du plan d’aide et non de l’évaluation<br />

Etude CNSA « Usagers et outils d’évaluation » – Décembre 2008 86

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