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ETUDE PERCEPTION PAR LES USAGERS DES OUTILS D ... - Cnsa

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Fiches outil - usager<br />

Sa demande initiale portait plus sur des aides humaines, pour l’aider à la préparation des repas. Avec<br />

l’AS qui était venu lui rendre visite, « ça s’était bien passé ». Elle avait même eu « une bonne surprise »<br />

lorsque l’AS lui a dit que les aménagements du logement pouvaient être possible et qu’une ergo pourrait<br />

passer voir cela chez elle.<br />

Concernant l’entretien avec l’ergothérapeute, elle l’a trouvé très agréable. Elle trouve que ça s’est « fait<br />

naturellement, c’était plus un échange que un monologue ». Elle dit avoir été surprise qu’elle passe<br />

autant de temps à prendre les mesures, mais elle a trouvé ça très professionnel.<br />

Elle trouve que ses explications étaient claires, elle pense s’être faite une bonne représentation des<br />

différentes solutions possibles et pense avoir été bien renseignée. Elle a aussi apprécié qu’elle prenne le<br />

temps avec son père au téléphone pour lui expliquer, « pour qu’il suive ce qui se passe ».<br />

Elle indique par ailleurs que l’ergothérapeute doit revenir en fin de semaine avec un revendeur pour qu’ils<br />

puissent tester du matériel. Elle espère que là cela « sera plus concret ». Elle sait aussi que l’ergo a<br />

appelé le propriétaire du logement, mais que elle n’a pour le moment pas eu la responsable qui pouvait la<br />

renseigner. Elle pense désormais que ça va se résoudre, pense que l’ergo a bien pris en compte ce qu’elle<br />

voulait.<br />

Situation n° 35, homme, 58 ans, déficient visuel, première demande PCH, évaluation GEVA par une<br />

ergothérapeute<br />

Sur des conseils de proches qui avaient entendu parler de la MDPH il fait une demande et reçoit la visite<br />

de l’ergothérapeute. Durant l’entretien il mentionne sa passion pour la lecture, passion qu’il ne peut plus<br />

assouvir dorénavant. Il évoque l’existence de la machine à lire dont il à appris l’existence à l’AVH à Paris.<br />

Avec son épouse ils ajoutent aussitôt qu’ils ne s’autorisent pas à penser à une telle machine compte tenu<br />

de son coût. En revanche ils ont déjà acquis un plus petit matériel. L’ergothérapeute leur explique<br />

finalement que la PCH va permettre de rembourser en grande partie certains de ces achats, qu’il va<br />

pouvoir envisager l’acquisition de la machine à lire si le test qu’elle lui propose s’avère concluant…. Pour<br />

couronner le tout elle l’informe sur le forfait déficience visuelle et sur la rétroactivité des versements<br />

depuis le dépôt de la demande… Le demandeur et son épouse n’osent croire à autant de bonnes<br />

nouvelles d’un seul coup….<br />

Situation n°37, Mme D, 60 ans, bénéficiaire du RMI, vit seule avec son fils Nicolas, 21 ans, qui a une<br />

déficience intellectuelle moyenne (bénéficiaire), première demande PCH, évaluation GEVA par une<br />

assistante sociale<br />

Jusqu’à 18 ans il est en IME et ne rentre que le week-end chez lui. Mais il y a deux ans, sa mère décide<br />

de l’en retirer à cause d’un problème qu’il rencontre là-bas. Depuis il vit 24 heures/24 chez sa mère.<br />

Aujourd’hui elle est furieuse de n’avoir toujours pas eu de place pour Nicolas en foyer occupationnel.<br />

Nicolas s’ennuie toute la journée, a besoin de stimulation ce sur quoi la maman semble un peu baisser les<br />

bras.<br />

Nicolas est sous curatelle. Mme D. est suivie par l’AS de secteur dans le cadre du dispositif RMI.<br />

Dans la situation l’AS se positionne comme une nouvelle référente de la personne. Elle se montre très<br />

« généreuse » dans sa proposition d’accompagnement : « je suis là aussi pour vous aider à trouver une<br />

place en FO ». Elle donne des conseils sur beaucoup de choses qui relèvent du médecin traitant par<br />

exemple : demander des heures d’orthophoniste.<br />

L’AS dit qu’elle va se «mettre en relation avec la curatelle et votre AS de secteur ».<br />

Elle dit également qu’elle va proposer une aide humaine pour Nicolas en disant qu’elle ne peut pas encore<br />

s’engager sur le nombre d’heures, que ça va être calculé. Elle explique également que la MDPH peut<br />

rembourser les changes (c’est la curatelle qui donne l’argent pour les payer aujourd’hui) ; les aider à<br />

trouver une place en FO, payer une partie des transports à ce moment là. Conclusion de la maman : ‘tu<br />

vois Nicolas, là on va peut-être avancer …’<br />

Une évaluation approfondie avec des plans d’aide ambitieux qui ouvre de nouvelles<br />

perspectives de vie : le risque de déception de l’usager<br />

L’évaluation par l’équipe pluridisciplinaire de la MDPH ouvre brusquement de nouvelles<br />

possibilités, permet de repenser que certains projets, tenus depuis longtemps pour<br />

irréalisables, redeviennent d’actualité. Pendant l’évaluation, les usagers peuvent percevoir<br />

immédiatement les conséquences concrètes qu’elle pourra avoir sur leur vie quotidienne. C’est<br />

Etude CNSA « Usagers et outils d’évaluation » – Décembre 2008 80

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