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comptes rendus des séances et mémoires de la société de biologie ...

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rhythmique par une sorte d'habitu<strong>de</strong> physiologique née souvent avec<br />

eux <strong>et</strong> qui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> pour condition principale un entr<strong>et</strong>ien conve-<br />

nable <strong>de</strong> <strong>la</strong> nutrition. La gran<strong>de</strong> utihté du sang dans le phénomène<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> contractilité <strong>et</strong> du riiythme, c'est qu'il entr<strong>et</strong>ient <strong>la</strong> nutrition<br />

dans les muscles. Le sang artériel ne produit pas les propriétés, mais<br />

il alimente les tissus, <strong>et</strong> tant que tous les phénomènes essentiels <strong>de</strong><br />

<strong>la</strong> nutrition intime s'exécutent, les propriétés subsistent. (Voir sur<br />

ce suj<strong>et</strong> le Traité <strong>de</strong> physiol. <strong>de</strong> Muller, t. I, p. 544, 545 <strong>et</strong> passim; le<br />

Traité <strong>de</strong> physiol. <strong>de</strong> M. Long<strong>et</strong>, t. I, fasc. m, p. 33 <strong>et</strong> suiv.; <strong>et</strong><br />

le remarquable mémoire <strong>de</strong> M. Brown-Séquard (Journ. <strong>de</strong> physiol.,<br />

janv. 1858, p. 95 <strong>et</strong> suiv.), où se trouve le résumé <strong>de</strong> ses travaux<br />

antérieurs.) •<br />

Il est certain aussi que le tissu muscu<strong>la</strong>ire du cœur paraît jouir<br />

d'une contractilité plus vive que le tissu <strong><strong>de</strong>s</strong> autres muscles à fibres<br />

striées. Et c'est peut-être à ce<strong>la</strong> qu'est due <strong>la</strong> durée si longue <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

mouvements ondu<strong>la</strong>toires, que l'on doit rapprocher <strong><strong>de</strong>s</strong> mouvements<br />

analogues <strong>et</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> contractions fibril<strong>la</strong>ires qu'on observe dans les autres<br />

muscles, dans <strong><strong>de</strong>s</strong> circonstances variées, <strong>et</strong> en particulier chez les<br />

animaux après une mort brusque, pendant un temps assez court. Il<br />

faut rappeler ici ce fait intéressant que j'ai constaté chez les surmulots,<br />

<strong>de</strong> mouvements fibril<strong>la</strong>ires ondu<strong>la</strong>toires à <strong>la</strong> surface <strong><strong>de</strong>s</strong> cavités du<br />

cœur s'étant montrés bien avant que les contractions rhythmiques<br />

eussent cessé.<br />

Dans les expériences que j'ai faites, j'ai vu quelquefois, lorsque les<br />

mouvements ondu<strong>la</strong>toires <strong>de</strong> <strong>la</strong> surface <strong><strong>de</strong>s</strong> ventricules semb<strong>la</strong>ient in-<br />

diquer encore une irritabilité assez vive, les excitations les plus vives,<br />

galvaniques ou mécaniques, ne plus pouvoir déterminer <strong><strong>de</strong>s</strong> contrac-<br />

tions d'ensemble, <strong><strong>de</strong>s</strong> systoles. Dans un cas (exp. III), <strong>la</strong> moindre exci-<br />

tation du ventricule droit faisait naitre iumiédiatement une systole<br />

auricu<strong>la</strong>ire. 11 y avait là comme une transmission <strong>de</strong> l'excitation jus-<br />

qu'à l'oreill<strong>et</strong>te par l'intermédiaire du ventricule, qui lui-même ne ré-<br />

pondait pas par une systole à c<strong>et</strong>te excitation.<br />

Appendice. — I, J'ai cherché aussi quelle pouvait être <strong>la</strong> durée <strong>de</strong><br />

<strong>la</strong> contractilité dans le diaphragme. Chez les surmulots, lorsque <strong>la</strong> ca-<br />

vité abdominale a été ouverte peu <strong>de</strong> temps après <strong>la</strong> mort, on trouve<br />

encore <strong><strong>de</strong>s</strong> traces très-évi<strong>de</strong>ntes <strong>de</strong>contractilité au bout <strong>de</strong> vingt-quatre<br />

heures. Si <strong>la</strong> cavité abdominale est restée intacte, il arrive le plus<br />

souvent qu'on ne peut plus déterminer <strong>la</strong> moindre contraction. J'ai

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