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comptes rendus des séances et mémoires de la société de biologie ...

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26<br />

tages <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te métlio<strong>de</strong> ont été reconnus déjà dans les procédés opératoires<br />

mis en usage par Amussat, MM. Goyrand (d'Aix), Denonvilliers, Verneuil,<br />

pour c<strong>et</strong>te opération <strong>de</strong> l'extirpation <strong>de</strong> l'extrémité inférieure du rectum.<br />

Chez <strong>la</strong> femme, j'ai représenté les différents états physiologiques <strong>de</strong> l'uté-<br />

rus. Au point <strong>de</strong> vue <strong><strong>de</strong>s</strong> opérations, j'ai déterminé <strong>la</strong> direction du vagin,<br />

ses insertions sur le col utérin <strong>et</strong> <strong>la</strong> disposition <strong>de</strong> ses parois.<br />

Les replis du péritoine l'emportant au point <strong>de</strong> vue <strong><strong>de</strong>s</strong> opérations qui se<br />

pratiquent sur ces organes ont été l'obj<strong>et</strong> <strong>de</strong> mes recherches. J'ai montré<br />

que c<strong>et</strong>te membrane recouvrait seulement <strong>de</strong> quelques millimètres <strong>la</strong> face<br />

postérieure du vagin, <strong>et</strong> non pas le quart ou le cinquième supérieur, comme<br />

l'ont admis <strong>la</strong> plupart <strong><strong>de</strong>s</strong> auteurs.<br />

Un fait qui m'a frappé, c'est <strong>la</strong> disposition du corps <strong>de</strong> l'utérus chez les<br />

femmes mortes en couches ; c<strong>et</strong> organe est fortement infléchi en avant.<br />

L'étu<strong>de</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> membres est surtout importante au point <strong>de</strong> vue <strong><strong>de</strong>s</strong> opéra-<br />

tions <strong>de</strong> ligature <strong><strong>de</strong>s</strong> principaux vaisseaux représentés dans leur situation<br />

normale avec <strong>la</strong> plus gran<strong>de</strong> exactitu<strong>de</strong>, mais ne présentant aucun fait impor-<br />

tant à signaler.<br />

2" ÉTUDE SUR LE DÉVELOPPEMNET ET LA STRUCTURE DES DENTS HUMAINES ; par<br />

le docteur Em. Magitot. (Yoy. Argh. gén. <strong>de</strong> méd., janv. 1858 <strong>et</strong> numéros<br />

suivants.)<br />

Le travail <strong>de</strong> M. Magitot se divise en trois parties.<br />

Dans <strong>la</strong> première, il étudie le follicule <strong>de</strong>ntaire dans sa constitution ana-<br />

tomique, <strong>et</strong> considéré avant le début <strong>de</strong> <strong>la</strong> production <strong><strong>de</strong>s</strong> parties dures <strong>de</strong><br />

<strong>la</strong> <strong>de</strong>nt. Ce follicule, dans c<strong>et</strong> état, lui paraît composé <strong>de</strong> trois parties princi-<br />

pales qui sont :<br />

1° <strong>la</strong> paroi membraneuse enveloppante qu'il trouve composée<br />

<strong>de</strong> <strong>de</strong>ux feuill<strong>et</strong>s dont il détermine <strong>la</strong> structure ;<br />

2* du germe <strong>de</strong> l'ivoire sur<br />

<strong>la</strong> composition duquel il avance <strong><strong>de</strong>s</strong> considérations toutes nouvelles; 3» du<br />

germe ou organe <strong>de</strong> l'émail dont il détermine le premier n<strong>et</strong>tement <strong>la</strong> dispo-<br />

sition <strong>et</strong> <strong>la</strong> nature.<br />

La secon<strong>de</strong> partie comprend l'étu<strong>de</strong> du développement <strong><strong>de</strong>s</strong> substances <strong>de</strong>n-<br />

taires proprement dites, ivoire, émail, cément, au sein du follicule déjà<br />

étudié.<br />

M. Magitot constate alors que l'émail <strong>et</strong> l'ivoire se forment au moyen <strong>de</strong><br />

cellules produites à <strong>la</strong> superficie <strong><strong>de</strong>s</strong> germes, cellules qui, par leur disposi-<br />

tion réciproque <strong>et</strong> leurs transformations successives, <strong>de</strong>viennent ces tissus<br />

dont on connaît <strong>la</strong> dur<strong>et</strong>é <strong>et</strong> au sein <strong><strong>de</strong>s</strong>quels il est possible, dans certaines<br />

circonstances, <strong>de</strong> reconnaître encore <strong>la</strong> forme <strong><strong>de</strong>s</strong> éléments primitifs.<br />

C<strong>et</strong>te secon<strong>de</strong> partie est esentiellement neuve. M. Magitot y a élucidé un<br />

grand nombre <strong>de</strong> points restés obscurs ou découvert <strong>de</strong> nouvelles particu<strong>la</strong>-<br />

rités gtnatorojques ou physiologiques. Enfin, elle se termine par une exposi-

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