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comptes rendus des séances et mémoires de la société de biologie ...

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peu bruyante dès qnon a commencé l'expérience; il y a probablement<br />

un resserremenl convulsif <strong>et</strong> incompl<strong>et</strong> <strong>de</strong> lu glotte.<br />

Les mouvements du cœur ne changent pas notablement leur rhy thme,<br />

ni ils ne paraissent point af<strong>la</strong>iblis; <strong>la</strong> main étant appliquée sur <strong>la</strong> ré-<br />

gion précordiale pendant <strong>la</strong> faradisation, on reconnaît cependant une<br />

légère modification dans les mouvements du cœur, mais elle est si peu<br />

marquée qu'il est difficile <strong>de</strong> s'en rendre compte.<br />

La faradisaton a été pratiquée aussi, un <strong><strong>de</strong>s</strong> pôles étant dans le rec-<br />

tum <strong>et</strong> l'autre étant appliqué sur une p<strong>la</strong>ie très-superiicielle <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

peau, à <strong>la</strong> partie postérieure <strong>de</strong> <strong>la</strong> région dorsale. Les eff<strong>et</strong>s n'ont pas<br />

été très-différents. Les convulsions ont été un peu moins violentes<br />

dans les membres antérieurs <strong>et</strong> <strong>la</strong> tète que dans les membres posté-<br />

rieurs, mais il y a eu <strong>de</strong> même une influence <strong><strong>de</strong>s</strong> plus marquées sur<br />

les mouvements respiratoires. Ces mouvements <strong>de</strong>viennent immédia-<br />

tement beaucoup plus lents, l'inspiration est embarrassée, puis <strong>la</strong> res-<br />

piration s'arrête; elle reparait aussitôt, fréquente, hal<strong>et</strong>ante, dés qu'on<br />

interrompt l'électrisation. Comme résultat <strong>de</strong> l'expérience, on observe<br />

<strong>la</strong> paralysie <strong><strong>de</strong>s</strong> membres (sensibihlé <strong>et</strong> mouvement) <strong>et</strong> les autres<br />

phénomènes dont j'ai parlé plus haut. On voit ici l'électrisation, appli-<br />

quée sur une partie <strong>de</strong> l'animal, étendre son influence, par Tinler-<br />

médiaire <strong>de</strong> <strong>la</strong> moelle épinière, à toutes les autres parties <strong>et</strong> y abolir<br />

aussi le mouvement <strong>et</strong> <strong>la</strong> sensibilité. J'ai vu d'ailleurs, dans <strong><strong>de</strong>s</strong> ex-<br />

périences faites sur <strong>la</strong> moelle épinière, chez <strong><strong>de</strong>s</strong> chiens, <strong><strong>de</strong>s</strong> excitations<br />

mécaniques répétées <strong>de</strong> <strong>la</strong> portion lombaire <strong>de</strong> <strong>la</strong> moelle, déterminer<br />

une paralysie à peu près complète <strong>de</strong> <strong>la</strong> sensibilité du train antérieur<br />

<strong>et</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> face.<br />

Lorsque, dans <strong>la</strong> faradisation générale, un <strong><strong>de</strong>s</strong> pôles étant dans <strong>la</strong><br />

bouche, on p<strong>la</strong>ce l'autre dans une <strong><strong>de</strong>s</strong> narines ou sur <strong>la</strong> cloison qui les<br />

sépare, <strong>la</strong> respiration cesse dès l'instant que le courant est établi, <strong>et</strong><br />

les côtes sont abaissées convulsivement; c'est donc dans l'étal d'expi-<br />

ration que le jeu <strong>de</strong> l'appareil respiratoire s'arrête. Les narines sont<br />

les vrais orifices extérieurs <strong><strong>de</strong>s</strong> voies respiratoires ;<br />

tous les agents du<br />

mécanisme <strong>de</strong> <strong>la</strong> respiration sont évi<strong>de</strong>mment bien mieux compris<br />

dans le courant lors:5ue le pôle antérieur est p<strong>la</strong>cé dans les narines que<br />

lorsqu'il est dans <strong>la</strong> bouche, <strong>et</strong> c'est là probablement <strong>la</strong> cause <strong>de</strong> ces<br />

différences d'action. Du reste, quand le courant est très-fort <strong>et</strong> que<br />

l'animal est affaibli, on suspend <strong>la</strong> respiration aussi bien dans un cas<br />

que dans l'autre.

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