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H) H) H) La La dépression dépression chez chez l'enfant l'enfant de de plus plus de de 3 3 ans ans :
:
L'enfant triste et
instable manifeste du
désintérêt, de l'indifférence,
des idées
d'infériorité "c'est
trop dur, j'sais pas,
j'arrive pas".
Irascible, agressif
envers les autres et
lui-même, il oscille
entre le refus de
contact et "la quête
affective envahissante".
Il s'isole
ou compense ses
difficultés en jouant avec plus petit que lui. Au plan
somatique, il peut exister des troubles du sommeil liés à
l'anxiété, des douleurs abdominales ou des maux de tête
et un trouble du contrôle sphinctérien (énurésie = pipi au
lit).
Les troubles du comportement (revendications,
transgressions des interdits...) sont fréquents et le
retentissement scolaire est constant.
Le vécu d'abandon devient très important et les
comportements provoquent des réactions de rejet de
l'entourage, réactions vécues comme de nouveaux
abandons. "Quand prévaut le vécu d'abandonnisme et que
les expériences de rejet et les épisodes de provocation se
suivent et se répètent, l'évolution vers la délinquance et
les conduites antisociales est une éventualité".
La psychose maniaco-dépressive semble tout à fait
exceptionnelle avant l'âge de 12-13 ans, et certains
auteurs ont développé le concept de « psychose
affective », décrivant l'alternance de périodes de
repli, de protestation, de pleurs et de périodes
d'agitation intempestive chez des enfants de 3 à 5
ans, à l'efficience mentale diminuée, ne souriant
jamais et appelés pour cela "Serious Babies" ;
mais il n'a pas été noté d'évolution vers une
authentique psychose maniaco-dépressive chez
l'adulte.
« Dépression de l’enfant » par Laurent Barbrel et le Pr. Philippe
Mazet, n° 496 de « Synthèse médicale » (1990).
Jean-Pierre Geslin.
Professeur à l’Institut Universitaire de Formation des Maîtres de Créteil.
Enseignant en immunopathologie, de 1985 à 2000, à la faculté de Bobigny.
L'enfant n'exprime pas
toujours spontanément sa tristesse
mais il peut, au cours de
l'entretien, la révéler soit par la
parole, soit par la mimique. Ce
sont parfois les parents qui en
parlent. Elle est en tout cas
presque toujours présente : c’est
enfant qui fixe le sol pleure
facilement, sourit peu. Il
manifeste ennui, désintérêt, indifférence,
y compris dans sa
capacité à jouer.
... Lorsque l'enfant est jeune
(3 à 5 ans), les phénomènes de
lutte contre les affects dépressifs
prédominent, exprimés sur un
mode comportemental = bêtises
fréquentes, agitation, instabilité,
difficulté d'autonomisation dans
la toilette, l'habillage.
A partir de 5-6 ans il
verbalise plus aisément sa
souffrance, elle prend la forme
d'une dévalorisation, d'une
dépréciation, d'une tristesse plus
directement exprimée.
« Dépression de l’enfant » par Laurent
Barbrel et le Pr. Philippe Mazet, n° 496 de
« Synthèse médicale » (1990).
Conclusion :
Quel abord relationnel de
l'enfant ?
« L'enfant doit pouvoir
s'exprimer. La parole le lui
permet, mais aussi le dessin et le
jeu. Il faut lui permettre de
reconnaître et d'exprimer sa
souffrance et lui faire
comprendre qu'on la perçoit ».
N° 496 de « Synthèse médicale » (1990).
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