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Dev psycho et physio complet.pdf - Free

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F3) Additions <strong>et</strong> soustractions :<br />

Les programmes de 2002 précisent : « A la fin de l’école maternelle, l’enfant est confronté<br />

à des problèmes où les nombres peuvent être utilisés pour anticiper le résulta t d’une<br />

action sur des quantités (augmentation, diminution, réunion, distribution, partage). La<br />

résolution des problèmes rencontrés ne nécessite pas le recours au formalisme<br />

mathématique (+, -, =). Ceci sera introduit à l’école élémentaire ».<br />

Ce qui suit est extrait du site<br />

http://www.tematice.org/fichiers/t_article/128/article_doc_fr_Barrouill<strong>et</strong>_.rtf<br />

Savoirs, savoir-faire arithmétiques, <strong>et</strong> leurs déficiences (version longue)<br />

Pierre Barrouill<strong>et</strong>, Valérie Camos <strong>et</strong> beaucoup d’autres…<br />

A visiter absolument… particulièrement par les non-mathématiciens…<br />

« Pour résoudre les additions simples comme 4 + 3, les enfants disposent de cinq classes<br />

générales de stratégies : l'utilisation d'obj<strong>et</strong>s, le comptage sur les doigts, le comptage verbal, les<br />

décompositions <strong>et</strong> enfin la récupération directe en mémoire du résultat (Carpenter & Moser, 1983;<br />

Ilg & Ames, 1951; Siegler, 1987). Les mêmes classes de stratégies sont observées pour la<br />

soustraction, auxquelles il faut en ajouter une faisant appel à l'addition correspondante (voir<br />

Baroody, 1984b) ».<br />

F3a) addition :<br />

L’utilisation d’obj<strong>et</strong>s :<br />

« En ce qui concerne l'addition, Fuson (1982) a montré<br />

que les enfants, dès l'âge de 3 ans, peuvent utiliser des<br />

obj<strong>et</strong>s pour répondre à des questions telles que "combien<br />

font 3 gâteaux <strong>et</strong> 2 gâteaux ?" en matérialisant chaque<br />

nombre à additionner par une collection d'obj<strong>et</strong>s <strong>et</strong> en<br />

dénombrant la collection résultante à l'aide du pointage<br />

manuel, "1, 2, 3, 4, 5". L'utilisation d'obj<strong>et</strong>s s'observe<br />

encore chez des enfants de 4 <strong>et</strong> 5 ans en fonction de la<br />

difficulté du problème (Fuson, 1982) ».<br />

Le comptage sur les doigts, le comptage verbal :<br />

« Cependant, s'ils ne connaissent pas le résultat, c'est-à-dire s'ils ne peuvent le r<strong>et</strong>rouver en mémoire, les<br />

enfants de 4 <strong>et</strong> 5 ans utilisent plus fréquemment le comptage sur les doigts ou le comptage verbal pour<br />

résoudre les additions simples (Geary & Burlingham-Debree, 1989; Siegler & Shrager, 1984). Les<br />

doigts, comme les obj<strong>et</strong>s, peuvent être utilisés pour représenter les collections à additionner. Cependant<br />

les enfants semblent davantage les utiliser pour contrôler la progression du comptage que pour<br />

réellement représenter les nombres.<br />

Une des stratégies les plus rudimentaires - elle renvoie à l'utilisation d'obj<strong>et</strong>s - consiste à représenter<br />

chacun des opérandes par un nombre correspondant de doigts <strong>et</strong> compter ensuite l'ensemble. C<strong>et</strong>te<br />

stratégie n'est applicable qu'aux sommes inférieures à 10.<br />

La stratégie correspondante en comptage verbal n'est pas contrainte par c<strong>et</strong>te limite. Elle est connue<br />

sous le nom de somme (sum strategy), ou "compter tout" (counting all) <strong>et</strong> consiste à compter les deux<br />

nombres en partant de 1. Ainsi, 4 + 3 est résolu en comptant à haute voix 1, 2, 3, 4, puis en poursuivant<br />

par un nombre de pas équivalant au second opérande : 5, 6, 7.<br />

Certaines stratégies de comptage avec les doigts perm<strong>et</strong>tent cependant d'atteindre des sommes<br />

supérieures à 10. La plus fréquente, pour calculer par exemple 6 + 8, consiste à lever 8 doigts puis à<br />

compter au-delà de 6 en bougeant successivement chacun des doigts levés (7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14).<br />

Jean-Pierre Geslin.<br />

Professeur à l’Institut Universitaire de Formation des Maîtres de Créteil.<br />

Enseignant en immunopathologie, de 1985 à 2000, à la faculté de Bobigny.<br />

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