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4) 4) Communiquer Communiquer :
Le langage est l’outil privilégié de la communication
interhumaine mais il n’est pas le 1 er et pas le seul à être utilisé
par l’enfant. L’enfant communique par le regard, la mimique
et le geste et l’école se fixe pour objectif de l’amener à
communiquer aussi par le langage.
La communication de l’enfant est dirigée vers un individu en
particulier, souvent un adulte alors que l’école cherche à
favoriser les rapprochements entre enfants.
C’est par le biais des activités communes que vont se
développer la communication et la socialisation, qu’il s’agisse d’une simple distribution de lait ou
de gâteaux par un enfant, qu’il s’agisse d’une activité de groupe, d’équipe ou d ‘atelier exigeant
une coopération ou encore que soit pratiquée une véritable pédagogie coopérative.
Lorsque deux enfants de classe maternelle se rencontrent pour la première fois dans une salle de
jeu, la présence d’un petit mammifère familier (lapin nain, cobaye, hamster…) diminue la
distance qu’ils laissent entre eux, accroît le temps d’interaction entre les enfants et crée une
ambiance plus positive… L’animal fait tomber les barrières et augmente les échanges affectifs : il
joue un rôle facilitateur dans les interactions sociales. L’élevage peut devenir un moyen de
rendre plus aisée la transition de l’entrée à l’école maternelle et peut faciliter le passage grande
section de maternelle – CP.
Si l’élevage facilite l’intégration des enfants à la vie de groupe et les habitue à travailler
ensemble… il leur apprend aussi à se respecter : il faut tenir compte de l’opinion de l’autre.
5) 5) Marquer Marquer sa sa sa possession possession :
Si l’enfant se sent menacé dans la
possession d’un objet, de l’espace ou
dans l’activité qu’il mène, il va réagir
souvent par l’agressivité, parfois par la
fuite.
Il importe de mettre en place des zones
refuges où l’enfant puisse s’isoler ou
jouer seul (coins avec des petits jouets
individuels, des poupées ou un
téléphone).
Tirer et pousser à partir de 18 mois…
« La contrainte est la pire des méthodes pédagogiques » (Piaget, 1949).
« Une vérité apprise n'est qu'une demi-vérité, la vérité entière étant
reconquise, reconstruite ou redécouverte par l'élève lui-même » (Piaget, 1950).
… Une école sans contrainte donc, où l'élève expérimente activement afin de
reconstruire de lui-même ce qu'il s'agit d'apprendre.
Jean-Pierre Geslin.
Professeur à l’Institut Universitaire de Formation des Maîtres de Créteil.
Enseignant en immunopathologie, de 1985 à 2000, à la faculté de Bobigny.
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