Identification des mécanismes de fissuration dans un alliage d ...
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3.3 Etu<strong>de</strong> <strong>de</strong> la propagation <strong>de</strong> fissures <strong>de</strong> fatigue - Influence <strong>de</strong> la<br />
microstructure 113<br />
y = βS √ π(a + c)<br />
∆K (MPa.mm 1/2 )<br />
80<br />
70<br />
60<br />
50<br />
40<br />
30<br />
20<br />
10<br />
0<br />
y = K t σ √ πa<br />
trou<br />
◽<br />
◽ ◽<br />
calcul EF 2D<br />
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1.0<br />
2(a+c)/W<br />
Fig. 3.40: Tracé du ∆K calculé <strong>dans</strong> <strong>un</strong>e éprouvette trouée ; comparaison<br />
entre le calcul simple avec le facteur <strong>de</strong> concentration <strong>de</strong> contrainte (eq.<br />
(3.15)) et l’analyse <strong>de</strong> Newman (eq. (3.16) avec β réajustée pour les dimensions<br />
<strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong>).<br />
éléments finis et la courbe issue <strong>de</strong> l’équation (3.16) avec β réajustée pour les<br />
dimensions <strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong>. Dans la suite, on considèrera la fonction beta comme<br />
pertinente pour décrire la contrainte en bord <strong>de</strong> trou.<br />
Une modification supplémentaire est à apporter au calcul du facteur K pour<br />
tenir compte du caractère non traversant <strong><strong>de</strong>s</strong> fissures courtes observées durant<br />
les suivis <strong>de</strong> fatigue. Jusqu’ici les calculs menés en 2D supposent implicitement<br />
<strong>un</strong>e fissure traversante. Or expérimentalement, on observe <strong><strong>de</strong>s</strong> fissures en coin.<br />
Elles restent donc non traversantes durant la quasi-totalité du suivi <strong>de</strong> fatigue.<br />
La détermination exacte du facteur K nécessite alors <strong><strong>de</strong>s</strong> calculs 3D par éléments<br />
finis. Par ce type <strong>de</strong> calcul <strong>dans</strong> <strong>un</strong>e éprouvette entaillée, Gerard compare <strong>un</strong>e<br />
fissure traversante (calcul 2D) à <strong>un</strong>e fissure en coin (calcul 3D) et à <strong>un</strong>e fissure<br />
semi-circulaire au milieu <strong>de</strong> l’entaille [96]. Il montre que :<br />
K Itraversante > K Icoin > K Isemi−circulaire (3.17)<br />
L’explication vient du fait que pour <strong>un</strong>e fissure non traversante, <strong>un</strong> ligament<br />
non rompu est par définition encore présent sur <strong>un</strong>e partie <strong>de</strong> l’épaisseur <strong>de</strong><br />
l’éprouvette, limitant <strong>de</strong> ce fait l’ouverture <strong>de</strong> la fissure et par là même l’intensité<br />
<strong>de</strong> la contrainte en bout <strong>de</strong> fissure qui lui est liée (cf. fig. 3.41a). Pour <strong>un</strong>e fissure<br />
traversante, il n’y a plus ce ligament limitant l’ouverture <strong>de</strong> la fissure. Dans ce cas,