Identification des mécanismes de fissuration dans un alliage d ...
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168 Modélisation <strong>de</strong> la <strong>fissuration</strong> et <strong>de</strong> l’influence <strong>de</strong> la microstructure<br />
S<br />
⊙<br />
L<br />
a)<br />
T<br />
3.0<br />
2.5<br />
2.0<br />
1.5<br />
1.0<br />
0.5<br />
0<br />
0 1.0 2.0 3.0 4.0 5.0 6.0 7.0 8.0 9.0 10.0<br />
S<br />
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0 1.0 2.0 3.0 4.0 5.0 6.0 7.0 8.0 9.0 10.0<br />
Fig. 4.21: Microstructures simulées pour <strong>un</strong>e éprouvette trouée (sections <strong>de</strong><br />
10 × 3 mm 2 ) : a) section TS mgsx=300 µm, mgsy=150 µm (chargement sens<br />
L), b) section LS mgsx=800 µm, mgsy=150 µm (chargement sens T).<br />
Discussion<br />
Certaines conclusions sur l’algorithme utilisé peuvent d’ores et déjà être tirées.<br />
La génération <strong>de</strong> la microstructure dépend complètement du positionnement <strong><strong>de</strong>s</strong><br />
centres. Les paramètres pour contrôler la forme <strong><strong>de</strong>s</strong> grains jouent donc tous sur<br />
ce positionnement. L’avantage est la possibilité d’implémenter l’anisotropie très<br />
facilement. Par contre la perturbation <strong>de</strong> la position <strong><strong>de</strong>s</strong> centres influe énormément<br />
sur la forme <strong><strong>de</strong>s</strong> grains, il est impossible d’obtenir par cette métho<strong>de</strong> <strong>un</strong>e<br />
microstructure à la fois très perturbée et très anisotrope. C’est <strong>un</strong> point limitant<br />
surtout <strong>dans</strong> le cas <strong>de</strong> grains très allongés comme <strong>dans</strong> l’<strong>alliage</strong> étudié au cours<br />
<strong>de</strong> ce travail.<br />
Une possibilité pour améliorer ce point serait d’implémenter l’anisotropie par étirement<br />
<strong>de</strong> la microstructure préalablement calculée avec <strong>un</strong> matériau isotrope.<br />
Le facteur d’étirement ne serait autre que mgsx/mgsy <strong>dans</strong> la direction X ou<br />
l’inverse <strong>dans</strong> la direction Y. Cette métho<strong>de</strong> présente l’avantage <strong>de</strong> s’approcher<br />
<strong>de</strong> la réalité physique du phénomène <strong>de</strong> laminage responsable <strong>dans</strong> notre cas <strong>de</strong><br />
l’étirement <strong><strong>de</strong>s</strong> grains.<br />
Un autre point est à souligner : malgré le fait <strong>de</strong> pouvoir perturber la microstructure,<br />
la distribution <strong>de</strong> taille <strong>de</strong> grain est toujours centrée sur la valeur moyenne<br />
(elle suit en fait <strong>un</strong>e loi normale si on exclu les grains du bord). En d’autres<br />
termes, il est impossible d’obtenir par cet algorithme les petits grains observés