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Identification des mécanismes de fissuration dans un alliage d ...

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4.4 Modélisation <strong>de</strong> la propagation <strong>de</strong> fissures <strong>de</strong> fatigue en interaction avec la<br />

microstructure 169<br />

sur <strong>un</strong>e coupe <strong>de</strong> la microstructure réelle (cf. fig. 4.18a).<br />

Pour remédier à cette limitation, plusieurs solutions existent mais ne sont pas<br />

simple à mettre en oeuvre. La première métho<strong>de</strong> consisterait à implémenter <strong>un</strong>e<br />

génération multimodale <strong><strong>de</strong>s</strong> grains, il faut <strong>dans</strong> ce cas disposer <strong><strong>de</strong>s</strong> données expérimentales<br />

adéquates. La <strong>de</strong>uxième solution envisageable, plus proche <strong>de</strong> la<br />

réalité, serait <strong>de</strong> générer la microstructure en trois dimensions (avec par exemple<br />

mgsx, mgsy, mgsz en paramètres) et à extraire <strong>un</strong>e coupe <strong>de</strong> cette microstructure.<br />

En effet l’examen par micro-tomographie d’<strong>un</strong> bloc imprégné <strong>de</strong> gallium<br />

révèle que la plupart <strong><strong>de</strong>s</strong> petits grains observés <strong>dans</strong> <strong>un</strong>e coupe <strong>de</strong> cet <strong>alliage</strong> sont<br />

en fait les extrémités <strong>de</strong> gros grains interceptées par le plan d’observation. La<br />

<strong>de</strong>rnière métho<strong>de</strong> consisterait à implémenter la possibilité pour le modèle <strong>de</strong> travailler<br />

sur <strong>un</strong>e microstructure réelle à partir d’<strong>un</strong>e cartographie EBSD 8 ou d’<strong>un</strong>e<br />

coupe issue d’<strong>un</strong> bloc <strong>de</strong> tomographie mouillé au gallium.<br />

4.4.3 Calculs <strong>de</strong> propagation cristallographique : métho<strong><strong>de</strong>s</strong><br />

<strong>de</strong> calcul<br />

Une fois la microstructure générée, l’étape suivante consiste à placer <strong>un</strong>e fissure en<br />

son sein et à la faire propager. Le propos <strong>de</strong> cette partie est <strong>de</strong> décrire l’ensemble<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> paramètres et métho<strong><strong>de</strong>s</strong> utilisés pour mener à bien cette étape. Les calculs <strong>de</strong><br />

géométrie <strong>dans</strong> l’espace qui sont implémentés <strong>dans</strong> le modèle sont aussi présentés.<br />

Amorçage <strong><strong>de</strong>s</strong> fissures<br />

Le but principal du modèle étant d’évaluer la propagation cristallographique <strong><strong>de</strong>s</strong><br />

fissures courtes, la phase d’amorçage est relativement basique 9 . Elle consiste à<br />

déterminer le point d’amorçage et éventuellement le nombre <strong>de</strong> cycles <strong>de</strong> fatigue<br />

correspondant à l’amorçage. Deux critères ont été implémentés <strong>dans</strong> le modèle :<br />

• l’amorçage se produit <strong>dans</strong> le grain à la surface présentant la cristallographie<br />

la plus favorable par rapport à la direction <strong>de</strong> chargement (non utilisé);<br />

• l’amorçage se produit au niveau d’<strong>un</strong> coin <strong>de</strong> la section. Le plan <strong>de</strong> <strong>fissuration</strong><br />

<strong>dans</strong> le grain d’amorçage est alors déterminé par le facteur <strong>de</strong> Schmid.<br />

Par souci <strong>de</strong> gain <strong>de</strong> temps et <strong>dans</strong> l’objectif <strong>de</strong> restreindre <strong>de</strong> nombre <strong>de</strong><br />

paramètres du modèle, seul l’amorçage en coin avec <strong>un</strong> nombre <strong>de</strong> cycles à<br />

l’amorçage nul sera utilisé <strong>dans</strong> les calculs qui suivent. Cette approche permet<br />

<strong>de</strong> plus <strong>de</strong> ne quantifier que la contribution <strong>de</strong> la propagation cristallographique<br />

8 cette solution apparaît comme à fois la plus pertinente et la moins compliquée à mettre en<br />

oeuvre<br />

9 cela correspond au fait expérimental selon lequel l’amorçage <strong>dans</strong> les éprouvettes avec<br />

défaut est en général très peu dispersé

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