Identification des mécanismes de fissuration dans un alliage d ...
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◽<br />
4.4 Modélisation <strong>de</strong> la propagation <strong>de</strong> fissures <strong>de</strong> fatigue en interaction avec la<br />
microstructure 179<br />
<strong><strong>de</strong>s</strong> conditions <strong>de</strong> chargement oligocycliques et il est problable qu’ils soient<br />
notablement différents lorsque l’on s’approche <strong>de</strong> la limite <strong>de</strong> fatigue. Etendre<br />
les prédictions pour σ max<br />
∼ = σd apparaît donc <strong>un</strong> peu hasar<strong>de</strong>ux. En revanche,<br />
lorsque l’on se trouve <strong>dans</strong> le premier domaine <strong>de</strong> chargement, le modèle réalise<br />
<strong>un</strong>e prédiction très proche <strong><strong>de</strong>s</strong> résultats expérimentaux.<br />
De plus, avec <strong>un</strong> certain nombre <strong>de</strong> simulations à <strong>un</strong> même niveau <strong>de</strong> charge<br />
( 10), on peut prédire la dispersion due à la propagation cristallographique<br />
<strong><strong>de</strong>s</strong> fissures. Malheureusement, le nombre d’essais expérimentaux est trop faible<br />
pour comparer <strong><strong>de</strong>s</strong> valeurs statistiques <strong>de</strong> dispersion avec la modélisation. On<br />
peut malgré tout calculer cette dispersion pour 3 essais simulés avec le modèle<br />
et comparer l’ordre <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>ur avec les dispersions expérimentales; sur la<br />
figure 4.27), on a tracé l’écart type <strong>de</strong> N r divisé par la valeur moyenne pour<br />
3 essais simulés par niveau <strong>de</strong> contrainte et pour les points expérimentaux<br />
(3 essais par niveau <strong>de</strong> charge également). Pour seulement 3 essais, le rap-<br />
1.2<br />
1.0<br />
◽<br />
•<br />
expérimental (3 essais)<br />
modèle (3 essais)<br />
•<br />
V ar(Nr)/ ¯Nr<br />
0.8<br />
0.6<br />
0.4<br />
◽<br />
◽<br />
◽<br />
•<br />
◽<br />
◽<br />
0.2<br />
•<br />
◽<br />
•<br />
•<br />
0<br />
0 50 100 150 200 250 300 350 400<br />
σ max (MPa)<br />
Fig. 4.27: Comparaison <strong><strong>de</strong>s</strong> écarts types réduits obtenus expérimentalement<br />
et prédits par le modèle pour 3 essais par niveau <strong>de</strong> charge.<br />
port V ar(N r )/ ¯N r ne montre pas <strong>de</strong> tendance particulière mais on constate que<br />
l’ordre <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>ur entre expérience et prédiction par le modèle est bien respecté.<br />
Pour le niveau <strong>de</strong> charge σ max = 350 MPa, on dispose d’informations quantitatives<br />
sur la propagation <strong><strong>de</strong>s</strong> fissures courtes grâce au suivi optique réalisé (cf.<br />
§3.3.1). Pour cette condition, la simulation peut être conduite avec la loi <strong>de</strong><br />
propagation expérimentale en entrée du modèle (cf. tableau 4.5). L’idée est <strong>de</strong><br />
vérifier l’hypothèse selon laquelle les <strong>mécanismes</strong> <strong>de</strong> propagation cristallographiques<br />
peuvent ou non rendre compte <strong><strong>de</strong>s</strong> variations observées sur la vitesse <strong>de</strong><br />
propagation.