Identification des mécanismes de fissuration dans un alliage d ...
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176 Modélisation <strong>de</strong> la <strong>fissuration</strong> et <strong>de</strong> l’influence <strong>de</strong> la microstructure<br />
Loi <strong>de</strong> propagation<br />
Le <strong>de</strong>rnier paramètre pouvant influer sur la propagation est la loi <strong>de</strong> propagation<br />
elle même. Si on ne dispose pas d’<strong>un</strong>e loi expérimentale da/dN = f(a), le modèle<br />
prend en compte les paramètres σ max , R, K t , C, m, β pour définir <strong>un</strong>e loi analytique<br />
à partir <strong>de</strong> la loi <strong>de</strong> Paris et du calcul du facteur ∆K en mo<strong>de</strong> I avec la<br />
formule (3.18). Ce cas est limité puisqu’on a vu que les fissures courtes n’étaient<br />
pas régies par la loi <strong>de</strong> Paris, mais les coéfficients β, C, m peuvent être les paramètres<br />
apparents obtenus pour <strong>un</strong> régime <strong>de</strong> fissures courtes.<br />
Dans le cas plus intéressant où l’on possè<strong>de</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> données expérimentales sur la<br />
propagation, on définit la loi expérimentale <strong>de</strong> propagation comme la courbe <strong><strong>de</strong>s</strong><br />
vitesses maximales obervées pour <strong>un</strong>e longueur donnée (voir fig. 4.25). Notons<br />
que puisque le modèle ne fait pas <strong>de</strong> calcul <strong>de</strong> contrainte, il est nécessaire que<br />
ces données soient issues d’essais <strong>de</strong> même géométrie et chargement que le test à<br />
simuler.<br />
Il est important <strong>de</strong> préciser ici qu’il n’y a pas redondance entre donnée d’entrée<br />
10 0 0 500 1000 1500 2000 2500<br />
vitesse <strong>de</strong> propagation (µm/cycle)<br />
10 -1<br />
10 -2<br />
•<br />
•<br />
•<br />
•<br />
loi <strong>de</strong> propagation entrant <strong>dans</strong> le modèle<br />
•<br />
•<br />
•<br />
vitesses <strong>de</strong> <strong>fissuration</strong><br />
mesurées<br />
expérimentalement<br />
•<br />
10 -3<br />
•<br />
longueur <strong>de</strong> fissure (µm)<br />
Fig. 4.25: Métho<strong>de</strong> <strong>de</strong> définition <strong>de</strong> la loi <strong>de</strong> propagation expérimentale<br />
entrant <strong>dans</strong> le modèle.<br />
et <strong>de</strong> sortie. En effet, le modèle vise à simuler l’impact <strong>de</strong> la propagation cristallographique<br />
et <strong>de</strong> l’interaction avec la microstructure sur la durée <strong>de</strong> vie (i.e. en fait<br />
les vitesses locales <strong>de</strong> propagation). Cet impact est justement mesuré entre l’écart<br />
obtenu par la simulation entre la loi d’entrée et la vitesse <strong>de</strong> <strong>fissuration</strong> prédite par<br />
le modèle. Le tableau 4.5 présente les <strong>de</strong>ux lois <strong>de</strong> propagation utilisées respectivement<br />
pour la simulation <strong><strong>de</strong>s</strong> éprouvettes lisses à σ max = 350 MPa, R = 0, 1<br />
et <strong><strong>de</strong>s</strong> éprouvettes trouées à σ max = 200 MPa, R = 0, 1. Dans les <strong>de</strong>ux cas, la<br />
surface critique <strong>de</strong> fissure à partir <strong>de</strong> laquelle on considère l’éprouvette rompue<br />
est prise égale à 0,4.