Simulation numérique directe de la turbulence en présence d ... - ISAE
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82 Chapitre 3. Prés<strong>en</strong>tation du co<strong>de</strong> EVEREST<br />
η/2<br />
η/2<br />
Δx<br />
Δx<br />
(a) Mauvaise résolution<br />
(b) Bonne résolution<br />
3.3.1 Considérations spectrales<br />
Figure 3.7 – Critère <strong>de</strong> résolution spatiale<br />
3.3.1.1 Spectre énergétique <strong>de</strong>s fluctuations spatiales<br />
L’espace spectral S a le même nombre <strong>de</strong> dim<strong>en</strong>sions que l’espace physique P (i.e. 3). Le<br />
passage d’un espace à l’autre s’effectue grâce à une transformée <strong>de</strong> Fourier, les données <strong>de</strong> P<br />
étant réelles, celles <strong>de</strong> S complexes. L dom est <strong>la</strong> taille du domaine physique dans les 3 directions,<br />
il est découpé, dans <strong>la</strong> direction i, suivant N i mailles séparées par une distance constante notée<br />
∆x i telle que ∆x i = L dom /N i . Dans S, <strong>la</strong> distance élém<strong>en</strong>taire ∆κ i=1,2,3 est définie pour toutes<br />
les directions par ∆κ i = 2π/L dom = 1.<br />
En <strong>turbul<strong>en</strong>ce</strong> homogène isotrope il est possible d’introduire simplem<strong>en</strong>t le t<strong>en</strong>seur spectral<br />
φ ij = ũ i ũ j , où ũ i est <strong>la</strong> transformée <strong>de</strong> Fourier <strong>de</strong> u i . Il correspond dans l’espace <strong>de</strong>s fréqu<strong>en</strong>ces<br />
au t<strong>en</strong>seur <strong>de</strong>s corré<strong>la</strong>tions spatiales <strong>de</strong>s fluctuations <strong>de</strong> vitesse (u i ) :.<br />
Si le problème est considéré <strong>de</strong> manière continue, E(κ) représ<strong>en</strong>te l’énergie <strong>de</strong>s fluctuations<br />
cont<strong>en</strong>ue dans <strong>la</strong> couronne sphérique Θ κ <strong>de</strong> rayon κ, d’épaisseur élém<strong>en</strong>taire dκ située dans S<br />
(3.8). Ainsi, <strong>en</strong> notant dΘ κ = 4πκ 2 dκ le volume élém<strong>en</strong>taire d’intégration, on a :<br />
E(κ) = 1 ∫<br />
φ ij dΘ κ (3.26)<br />
2 Θ κ<br />
Comme le schématise <strong>la</strong> figure 3.8, l’énergie cont<strong>en</strong>ue dans <strong>la</strong> couronne Θ κ , Θ κ +dΘ κ correspond<br />
au niveau d’énergie κ <strong>de</strong> <strong>la</strong> courbe spectrale E(κ) sur une p<strong>la</strong>ge élém<strong>en</strong>taire dκ.<br />
3.3.1.2 Mainti<strong>en</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> cohér<strong>en</strong>ce <strong>en</strong>tre espace continu et espace discrétisé<br />
La génération précise du champ turbul<strong>en</strong>t à partir du spectre énergétique continu implique<br />
aussi <strong>la</strong> connaissance <strong>de</strong> <strong>la</strong> répartition et <strong>de</strong> l’int<strong>en</strong>sité <strong>de</strong>s fluctuations <strong>de</strong> vitesse sur toutes les<br />
sphères considérées. Or seule l’intégrale <strong>de</strong> l’énergie sur <strong>la</strong> sphère peut être déduite du spectre<br />
énergétique. Le problème est alors simplifié <strong>en</strong> considérant les hypothèses suivantes :<br />
– le module <strong>de</strong>s vitesses spectrales est constant sur une même sphère,<br />
– <strong>la</strong> génération d’une <strong>turbul<strong>en</strong>ce</strong> homogène isotrope signifie une équi-répartition <strong>de</strong>s corré<strong>la</strong>tions<br />
<strong>de</strong> vitesse sur les sphères énergétiques qui est obt<strong>en</strong>ue par un tirage aléatoire <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />
phase.