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cours et TD - Enseeiht

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36 CHAPITRE 3. PROBABILITÉSdes phénomènes où les résultats ne peuvent être connus avec certitude <strong>et</strong> c’est c<strong>et</strong>te théorie que nous allons étudiermaintenant.2 Définition des probabilités2.1 ExemplesExemple 2.1.1 (Cas fini). On considère un caractère dû à un gène ayant deux allèles C <strong>et</strong> c. On sait que dansun croisement chacun des deux parents donne un des deux gènes ; si les parents sont tous les deux hétérozygotes,c’est-à-dire ont tous les deux le génotype Cc, les génotypes des descendants sont de l’un des quatre types suivants(le premier gène indiqué est celui de la mère) :CC, Cc, cC, cc. Nous avons ainsi les quatre événements élémentairesde l’épreuve. Si ces événements sont équiprobables, la probabilité de chacun d’entre eux est p = 1/4. Supposonsmaintenant que ce qui nous intéresse est le phénotype des individus <strong>et</strong> que l’allèle C soit dominant. L’ensemblefondamental devient alors Ω = {[C], [c]} où [C] (respectivement [c]) représente le phénotype C (respectivement c)<strong>et</strong> correspond aux génotypes CC, Cc, cC (respectivement cc). Si les génotypes sont tous équiprobables alors nousavons P ([C]) = 3/4 <strong>et</strong> P ([c]) = 1/4.Exemple 2.1.2 (Cas infini dénombrable). On considère l’expérience aléatoire qui consiste à lancer un dé <strong>et</strong> ànoter le nombre de coups nécessaires pour obtenir 6 pour la première fois. On a donc Ω = {1, 2, 3, 4, . . .} = N ∗ . Laprobabilité de l’événement élémentaire n est :( ) n−1 5 1p n =6 6+∞∑n=1p n =+∞∑n=1( 56) n−116 = 1 6+∞∑n=0( 56) n= 1 6 . 11 − 5 6= 1Exemple 2.1.3 (Cas infini non dénombrable). Un voyageur arrive à la date t = 0 à une station de bus. On saitqu’un bus passe toutes les 5 minutes. Le voyageur étant seul ne peut savoir quand est passé le dernier bus. Quelleprobabilité peut-on définir ?Le voyageur sait qu’il attendra au maximum 5 minutes. Donc ici Ω = [0, 5]. Mais il n’a aucune raison deprivilégier des instants par rapport à d’autres. Aussi il est logique de prendre comme probabilité d’un intervalle[a, b] = A ⊂ Ω le rapport des longueurs des intervalles A <strong>et</strong> Ω :P (A) = b − a5 − 0Plus l’intervalle sera grand plus il aura de “chance” de voir le bus passer. L’ensemble des événements E contiendradonc tout les intervalles du type [a, b] mais aussi :– [0, a[= C Ω [a, 5]– ]b, 5] = C Ω [0, b]– [a, b[= ∪ n∈N[a, b − (1/n)]– ]a, b] = ∪ n∈N[a + (1/n), b]– ]a, b[=]a, (a + b)/2] ∪ [(a + b)/2, b[– ∪ n∈N (a n, b n ) où (a n , b n ) est un intervalle ouvert, fermé ou semi-ouvert– ∩ n∈N (a n, b n ) = C Ω {∪ n∈N C Ω(a n , b n )}– {a} = ∩ n∈N[a − (a/n), a + (1/n)]– <strong>et</strong>c ...E est un ensemble très vaste mais on démontre qu’il est différent de P(Ω). Ayant défini P ([a, b]) par (b − a)/5 =∫ b(1/5)dx on démontre alors que l’on peut construire une probabilité P sur E <strong>et</strong> que l’on a :a∫P (A) = (1/5)dxLa loi de probabilité est alors parfaitement définie par la fonctionf(x) = 1/5 si x ∈ [0, 5].Soit A = [a, b[∪]c, d[ alors, avec a < b < c < dP (A) = ∫ A f(x)dx = ∫ ba f(x)dx + ∫ df(x)dx = A = aire achurée.cA

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