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Changeons les règles du jeu - Social Watch

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Zambie100100100965343L’Investissement direct étranger et le respect des droits fondamentaux0009Women for ChangeLucy MuyoyetaDepuis <strong>les</strong> années 90, l’Investissement direct étranger (IDE) a renforcé son rôle dans l’économie <strong>du</strong>981001008269 pays, revitalisant l’in<strong>du</strong>strie 100 <strong>du</strong> cuivre et encourageant 100 la pro<strong>du</strong>ction et l’exportation 71 de pro<strong>du</strong>its et deservices non traditionnels. Cependant cet investissement n’a pas été utilisé de manière efficace pourIEG of Portugalpromouvoir= 73le développement ni pour ré<strong>du</strong>ire la pauvreté. Bien au contraire, il contribue à l’érosionBCI of Slovenia = 98IEG of Slovenia = 65des droits des personnes, parmi eux <strong>les</strong> droits au développement, à l’alimentation, à l’é<strong>du</strong>cation, à unenvironnement propre et à la participation de la femme dans la prise de décisions politiques.100100 100 100100 100100Actuellement 63 % de la population vit dans des zonesrura<strong>les</strong> ; <strong>les</strong> gens gagnent majoritairement leur vie grâceIndice des Capacités de Base (ICB) 2010 Indice d’Equité de Genre (IEG) 2009100ICB = 7593 Enfants atteignantla cinquième annéed’écoleIEG = 56Autonomisationà l’agriculture. La pauvreté est bien plus grande dans26<strong>les</strong> zones rura<strong>les</strong> : 83 % des 0habitants 6 (5,9 millions de00personnes) sont pauvres et 71 % sont extrêmementpauvres 1 . Beaucoup de personnes parmi <strong>les</strong> plus pauvresvivent dans des ménages dirigés par une femme. En93348579100 100 49 100100 47100100 641002000 19,5 % des ménages ruraux (1.241.500) avaient Accouchements assurés par <strong>du</strong> Survivance jusqu’àune femme comme chef de famille 2 .personnel médical spécialisél’âge de 5 ans Activité économiqueÉ<strong>du</strong>cationMalgré le besoin urgent d’aborder ces questions,IEG of Yemen = 67on a négligé le secteur agricole. En réalité l’intro<strong>du</strong>ction l’économie s’estBCIlibéralisée,of Zambiapendant= 75IEG of Zambia = 56<strong>les</strong> années 90, ces 2003 et 2008, 45 % des enfants de moins de cinq ansdes politiques économiques libéra<strong>les</strong> a obligé <strong>les</strong> petitsagriculteurs à retourner à l’agriculture de subsistance ;beaucoup d’entre eux doivent faire un grand effort pourservices ont été suspen<strong>du</strong>s et des maladies apparuesdans des pays voisins ont traversé <strong>les</strong> frontières et sesont propagées dans de grandes zones <strong>du</strong> pays, causantsouffrait d’un retard léger ou grave dans la croissance. Lamalnutrition des enfants a des effets à long terme et elleaffecte souvent la capacité d’apprentissage de l’enfant.satisfaire leurs besoins alimentaires. Ils font face à la mort de presque la moitié <strong>du</strong> bétail. Cela a touché <strong>les</strong>d’énormes problèmes de pro<strong>du</strong>ction et de commercialisation.D’autre part, l’intro<strong>du</strong>ction de politiques de mardaientdes troupeaux, car beaucoup de fermiers dépen-femmespetits pro<strong>du</strong>cteurs agrico<strong>les</strong> autant que ceux qui possé-Chances inéga<strong>les</strong> pour <strong>les</strong> fil<strong>les</strong> et <strong>les</strong>100100100ché dans l’acquisition de terres met en danger leur capacitéà garder leurs parcel<strong>les</strong>. Les grandes entreprisess/dachètent d’immenses éten<strong>du</strong>es de terre pour pro<strong>du</strong>iredes biocarburants ainsi que pour l’exploitation minièredent des animaux de trait pour préparer le sol aux cultureset de leur fumier comme engrais. n/d Beaucoup d’entreeux souffrent donc d’insécurité alimentaire chronique.C’est ainsi que la hausse <strong>du</strong> prix <strong>du</strong> maïs et d’autresL’inscription des petites fil<strong>les</strong> et des garçons à l’écolen/dprimaire s’est améliorée, car en 2002 l’enseignement debase gratuit a été institué. Depuis lors le taux de décrochagescolaire est demeuré stable et proche de 1,0 %.000et pour l’agriculture. Les pays riches ayant peu de ressourcesagrico<strong>les</strong> ou un plus grand besoin d’importer, aux zambiens n/d qui souffraient déjà d’insécurité alimen-entre 2003 et 2006 4 n/dpro<strong>du</strong>its de base en 2007 et 2008 a porté un coup <strong>du</strong>r Cependant celui de l’enseignement secondaire a chutés/ds/dn/d. Les mesures de promotion des74 74comme l’Arabie Saoudite et la Chine, achètent d’énormestaire, aussi bien dans <strong>les</strong> zones urbaines que dans <strong>les</strong> femmes dans quelques universités et éco<strong>les</strong> norma<strong>les</strong>100 éten<strong>du</strong>es de terre dans d’autres pays pour garantir100 100l’approvisionnement alimentaire dans une période demarchés volatils. Le Rapporteur spécial de l’ONU surle Droit à l’alimentation a identifié <strong>les</strong> investissementstransnationaux à grande échelle comme l’une des nouvel<strong>les</strong>tendances issue de la crise alimentaire mondialeen 2008 et qui n’a pas été abordée de façon adéquate parla communauté internationale ; il a également mentionné100 100zones rura<strong>les</strong> isolées connaissant la pénurie d’aliments.En juin 2008 le taux annuel d’inflation des aliments estmonté à 15,6 %, ce qui révèle un contraste frappant parrapport à l’année INGLES précédente, BCI lorsque of Afghanistan le taux avait = été 0 de4,8 %. En 2010 le taux d’inflation a montré une décélérationde 10,2 % au mois de mars à 9,2 % au mois d’avril,d’après le Bureau Central des Statistiques 3 .Une série de facteurs contribue à l’insécurité alimentaireont contribué à augmenter le chiffre d’inscriptions100 100dans l’enseignement supérieur. Pourtant dans tous <strong>les</strong>niveaux <strong>du</strong> système é<strong>du</strong>catif le taux de décrochage desfemmes est toujours plus élevé que celui des hommes.Dans <strong>les</strong> cours, entre <strong>les</strong> niveaux 1 et 9 , le taux de décrochageest de 3 % contre 2,1 % pour celui des hommes.Entre le dixième et le douzième, il est de 1,98 % contre1,25 % pour <strong>les</strong> hommes 5 .des ménages, parmi <strong>les</strong>quels se trouvent le Ce que ces chiffres ne montrent pas, c’est le nom-la Zambie comme l’un des pays devant faire l’objet d’une100100100grande attention. Par conséquent pour la plupart des niveau de leurs revenus, l’âge, 100 l’é<strong>du</strong>cation, le sexe, la bre d’enfants qui restent hors <strong>du</strong> système scolaire, estimészambiens pauvres, le régime foncier est en danger. taille et la structure <strong>du</strong> foyer, <strong>les</strong> contraintes de travailà 1,2 million fin 2010. Il y a beaucoup d’enfantsInsécurité alimentaire54pour cause de mauvaise santé et <strong>les</strong> effets <strong>du</strong> VIH et <strong>du</strong> qui, sans être orphelins, appartiennent 54 à des famil<strong>les</strong>Sida, <strong>les</strong> niveaux de pro<strong>du</strong>ction, <strong>les</strong> prix des aliments et touchées par le VIH et par le Sida et ne peuvent pas aller99Depuis <strong>les</strong> années 90 la négligence à l’égard de l’agriculturea mené également à la propagation 0 des maladies <strong>du</strong>bétail. Auparavant, le Gouvernement garantissait la prisede mesures de prévention tel<strong>les</strong> que <strong>les</strong> bains antiparasitaires96la distance des marchés.L’insécurité alimentaire 0 constitue un précurseurimportant 100 de la malnutrition. Un indicateur clé <strong>du</strong> manqued’accès à une nutrition adéquate est la prévalence99à l’école. Les chiffres ne laissent pas voir non plus laqualité de l’enseignement 0que <strong>les</strong> enfants inscrits reçoivent.En Zambie le VIH et le Sida ont eu de gravesconséquences sur l’é<strong>du</strong>cation. Le nombre d’orphelins 96100 pour protéger 74 le bétail contre <strong>les</strong> maladies. Lorsque100 100100 100100 74100d’enfants (de moins de cinq ans) ayant un poids inférieurau poids normal. En 1991 le taux de prévalence était de4 UNDP, Zambia – Millennium Development Goals Progress22 % ; en 2007 il était tombé à 14,5 %. Cependant entre1 IFAD, Rural poverty in Zambia. Disponible sur : .5 Ibid.1001001008810083100Rapports nationaux 184 <strong>Social</strong> <strong>Watch</strong>100 10010090

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