opera quae supersünt omnia. - ARCHIVE OUVERTE UNIGE
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549 1561 IUL. 550<br />
ceux qui scavent mieux que tous autres comme<br />
tels affaires se doivent traicter fussiez avec nous<br />
tant pour nous conseiller et fortifier selon les dons<br />
et graces que vous avez de Dieu, que pour soutenir<br />
des premiers les assauts des adversaires pour<br />
mieux accourager les autres. Nos frères de Paris<br />
ont escrit a Monsieur Perron 8 tre qui leur avoit esté ordonné, puis après la nécessité<br />
en laquelle sont auiourdhuy plusieurs églises<br />
faulte de pasteurs, pour a quoy remédier estait<br />
besoing envoyer gens par devers vous aux despens<br />
des églises. A quoy ont respondu premièrement<br />
quilz me recongnoissoyent pour pasteur en tant que<br />
) et a moy qu'il se ie leur avois este ordonné de par vous, voire sans<br />
rait bon de nous transporter a Paris pour conférer condition, comme ilz estoyent informez et quilz<br />
avec eux, ce qu'avons délibéré de faire suivant l'ad- s'estoyent présentez de m'entretenir ou ie serois ou<br />
vis des Eglises ausquelles nous sommes liez, et vers vous ou autrepart, attendant que ie peusse<br />
partirons aydant Dieu d'icy a trois ou quatre iours subsister avec eux, se remettant toutesfois a vostre<br />
comme il a esté arresté. Parquoy attendant que discretion, sauf l'honneur du messagier qui vous a<br />
les choses soyent plus advancees feray fin pour este envoyé, et que ce qui les a induit a me de<br />
maintenant priant le Créateur vous conserver en mander si affectueusement estait a cause des ad<br />
bonne santé et prospérité pour l'advancement de versaires qui estoyent informez qu'un de ceux de<br />
sa gloire et edification de son Eglise. Saluez s'il Lyon venoit lequel ne pouvoit estre qu'un homme<br />
vous plaist toute la compagnie. Celle qui est ici d'esprit, veu quil avoit este envoyé a une belle<br />
vous salue affectueusement, spécialement mon compagnon<br />
a qui nous avons donné un adioint depuis<br />
deux iours, afin qu'a mon absence ceste grande<br />
multitude ne fust destituée de la pasture spirituelle.<br />
On dit que la Mercuriale est achevée, mais la conclusion<br />
n'est encore publiée. De Rouen ce 11. de<br />
Juillet 1561.<br />
Yostre frère et entier ami<br />
du Pasquier.<br />
3438.<br />
BEMIDDE A CALVIN.<br />
Il a dû quitter Lyon pour cause de danger.<br />
Comme il devra éventuellement y retourner, ü faudra<br />
pourvoir à la place qyCil occupe en ce moment. ')<br />
(Autographe de la Bibliothèque de Genève MS. 196, fol. 158.)<br />
8 )<br />
ville et a cause du grand passage et qu'ilz sont<br />
voisins d'avignon: d'avantage qu'aucuns adversaires<br />
s'estaient mocquez de quelques passans nouveaux<br />
apprentis, pour a quoy obvier ilz desireroient avoir<br />
quelcun exercé, veu aussi que leur consistoire estait<br />
de nouveaux apprentis. Quant au second ilz lont<br />
trouvé fort bon, tellement qu'on a ordonné le porteur<br />
des présentes pour estre envoyé vers vous incontinent<br />
qu'ay eu la bouohe ouverte, protestant<br />
que de leur part ilz desiroient l'avancement de la<br />
gloire de Dieu, le bien et utilité de toutes les églises,<br />
ce que desiroient monstrer par oeuvre. Maintenant<br />
reste une chose a laquelle y vous plaira<br />
avoir esgard: c'est que ie n'ay congé de Lyon que<br />
pour trois moys, a raison de quoy il sera besoing<br />
de pourveoir ceste église si ie retourne a Lyon, de<br />
quoy vous ay voulu advertir de bonne heure affin<br />
que l'une et l'autre église soient entretenues selon<br />
Dieu et sa saincte parolle. Ou feray fin remettant<br />
le tout entre voz mains, estant tousiours prest de<br />
servir Dieu ou il luy plaira m'ordonner par le ministère<br />
qui est establi en leglise, priant Dieu<br />
quil nous vueille tous maintenir en sa crainte.<br />
De Baignants, ce 12. de Juillet 1561.<br />
Monsieur Despeville mon treshonoré Seigneur<br />
la part ou il sera.<br />
Monsieur, ne pouvant subsister a Lyon sans<br />
grand dangier a cause du trouble qui est advenu,<br />
Les amys ont esté d'advis que ie me transportasse<br />
iusques a baignants ou suis a present. Or estant<br />
arrivé leur ay remonstré selon que Dieu m'a donné<br />
la faulte quüz avoient faicte, n'acceptant le minis-<br />
3) L'histoire eccl. I. 773, fixe l'arrivée du ministre du<br />
Perron à Rouen au mois d'Août. On voit qu'il s'y trouvait<br />
déjà avant cette époque.<br />
3488.1) Comp. N. 3369. 3375.<br />
Le vostre a jamais<br />
De Semidde.<br />
Monsieur, il y a icy deux muets<br />
qui hantent les assemblées et font<br />
signe ordinairement qu'ilz aymeroient<br />
mieux mourir que d'aller à<br />
la messe. Nous désirerions scavoir<br />
si on leur doit administrer la cène<br />
ou non.<br />
2) telle?<br />
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