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opera quae supersünt omnia. - ARCHIVE OUVERTE UNIGE

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595 EPI8TQLA<br />

Bordenanc, selon leur jugement homme propre pour<br />

accepter de exercer la charge en ceste ville: Pour<br />

ceste cause nous ayons despeche homme exprez<br />

tant pour nous que pour noz voisins afin qu'il vous<br />

plaise nous envoyer ledit de Bordenanc ou autre<br />

que conoistrez nous estre nécessaire, attendu le lieu<br />

ou nous sommes a scavoir maritime et par le passé<br />

et encores quelque peu adonné a toutes sortes d'idolâtries<br />

et autres meschansetez. Nous vous supplions<br />

donq nous avoir pour recommandez. Et de nostre<br />

part prometons fere nostre devoir envers iceluy que<br />

Dieu par vostre moyen nous envoyera, et prierons<br />

ordinairement Dieu comme a presant le prions<br />

qu'il vous augmante tous les jours ses graces, nous<br />

recommandans treshumblement aux vostres. De<br />

Frontignan en Languedoc ce ve Aoust 1561.<br />

Voz frères et serviteurs<br />

Kaynard. Galhard survelhant. Figueirolles diacre.<br />

Interos survelhan. Durand survelhant.<br />

S. Gualhard. Francaud. Fort. Peyer père.<br />

Bouvene. Dumas.<br />

3469.<br />

SEELAC A OOLLADON.<br />

Encore l'affaire VïUeroche. Celui-ci prétend que<br />

Calvin se contredit dans la lettre écrite à son sujet.<br />

(Autographe de la Bibliothèque de Genève MS. 121, fol. 73.)<br />

A Monsr. et treshonore père Msr. N. Golladon<br />

En sa maison.<br />

Ce riest sans cause que dernièrement l ) vous prioys<br />

affectueusement d'escrire un mot a nostre frère<br />

Mr. Bordât touchant ViUeroche, combien que ne<br />

scavois ce que depuis Msr. de lorme mon frère et<br />

compaignon m'a dit luy avoir ouy dire de sa propre<br />

bouche dernièrement estant aile pour quelque affaire<br />

a Bragerac, de scavoir que Msr. desville se coupoit<br />

en ceste lettre quil a envoyée au nom de tous nos<br />

pères, faissant un argument par lequel il se contredissoit,<br />

qui est certes une chose trop sottement dite<br />

jtem que ce nestoit pour le fait de la region z ) que<br />

si rudement il traittoit le audit ville Boche, ains<br />

3468—3472 596<br />

pour certaines affections particullieres, et autres<br />

plusieurs parolles asses et trop difficiles a mantenir.<br />

Toutesfoys ayant bonne oppinion de luy s ) je croy<br />

quil a este ensorcelé du sudit ville Boche qui est<br />

la cause d'un parler si jmpudent. Je ne delaisseray<br />

donc encore de vous prier que soit vostre plaisir<br />

de luy escrire se contentant du tesmoignage de<br />

ceux auxquelz nous devons adiouter foy joint aussi<br />

que de puis que ledit ViMe Boche a receu ceste<br />

lettre nul n'en a seu avoir la coppie, mais la tient<br />

enfermée et a ce que puis entendre tous les jours<br />

estudie pour faire responce et ay peur, sinon que<br />

Dieu y remédie par son sainct esprit, quil noua<br />

suscite scismes et troubles en ceste province.<br />

— Adieu. Ce 5. d'Aust 1561.<br />

Vostre treshumble disciple<br />

et serviteur obéissant a jamais<br />

Seelac.<br />

3470.<br />

SEELAC A CALVIN.<br />

Demande de pasteur.<br />

3469. lï N. 3464. — Pour le reste comparée aussi N. 3419.<br />

2) lises religion. 3) Bordât.<br />

(Autographe de la Bibliothèque de Genève. MS. 196, fol. 174.)<br />

A Monsieur et treshonore Seigneur et père<br />

Monsieur Despeville.<br />

En sa maison.<br />

Ce nous est une chose jmpossible, treshonore<br />

seigneur et père, de nous pouvoir abstenir de vous<br />

jmportuner par lettres et supplications, veu les affections<br />

des povres chrestiens qui nous jncitent et esmeuvent<br />

a ce faire. Et a la vérité il faut bien que<br />

les hommes soient comme ravis en admiration des<br />

graces que le Seigneur fait a ces enfans et esleuz,<br />

quand nous voyons que le ciel et la terre en retentissent.<br />

Par la requeste donc, voyre instante,<br />

des fidèles de deux Eglises, gens honorables et de<br />

renom, j'ay esté encores comme contraint a vous<br />

escrire ce mot: afin qu'aultant plus vous avec tous<br />

nos autres seigneurs et pères ayez souvenance<br />

de prouvoir les dites Eglises de pasteurs et ministres<br />

telz que selon la prudence et conduite de lesprit<br />

de Dieu jugeres estre propres.

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