Yushardzan/Huschardzan

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La Passion arm^nienne de S. Seraje le Stratälate.
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martyre. Soumis le lendemain ä une nouvelle epreuve, il persiste dans son attitude
intrepide malgre les instances et les menaces de Sapor. La sentence de mort est enfin
portee contre lui. II est emmene ä un endroit appele Salk', »•»/f, pour y avoir la tete
tranchee. Des miracles eciatants se produisent au lieu de l'execution - . Les
soldats de
l'armee perse se convertissent en grand nombre. Sapor en fait massacrer quatre cents,
et pour mettre fin aux p rodiges qui provoquaient cette desertion en masse de la religion
nationale, il ordonne que les restes des martyrs seront livres aux flammes. Cet ordre
demeura sans effet. L'armee romaine s'appretait a envahir le pays. L'imminence du
danger crea une diversion dont les ehretiens profiterent pour s'emparer des saintes
reliques et leur donner une sepulture honorable.
Teile est la legende dont Nerses Snorhali enrichit l'hagiographie armenienne, ou
plutöt dont il crut l'enrichir, car il ne semble pas impossible qu'elle y eüt dejä penetre,
sans attirer Fattention. Dans un recueil des oeuvres de Jean Mandakouni, J. -B. Aucher
trouva une autre Passion de S. Serge traduite aussi du syriaque et, semble-t-il, anterieure
ä la version de Nerses '. Les details qu'il donne sur cette piece et sur le manuscrit
d'oü eile provient'-* n'ont pas toute la precision souhaitable, et il est assez difficile d'assigner
une date approximative ä cette premiere traduction. Si Ton en juge par les analyses et
les citations d'Aucher, eile doit s'ecarter notablement de la version revue et arrangee
par Snorhali. Au lieu du long preambule sur les antecedents militaires et administratifs
de S. Serge, quelques lignes absolument vaguts et insignifiantes. On y apprend que
Serge etait un general fameux parmi les juges et les princes, /A^ .„.//.%„.//, ^,um .u L „ r ,u ;l
it /../.....%..,,, s. Geux-ci, ayant appris. comme par hasard, qu'il etait chretien, le prirent en
aversion et resolurent de lui öter la vie. Sur ces entrefaites, ils recurent la nouvelle que
le roi des Arabes, avec ses troupes et ses allies, s'apprete ä envahir leur territoire, *pt
l*i -itif