Yushardzan/Huschardzan

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Paul Peeters
A cette date, le recit de Nerses Snorhali est resume avec une brievete relative
dans le a«y««A'«-,i« 7f/> de »Ter Israel«', et plus au long dans celui de Gregoire Dserents.
Les deux recensions qui, pour le reste, semblent deriver l'une et l'autre immediatement
du texte de Nerses, s'en ecartent vers la fin et le completent par la notice suivante,
dont la source nous est inconnue.
Serge et ses compagnons furent mis ä mort, non point a u«"/^ , mais dans la
localite appelee Mazandaran pres de la ville de Dagman : /• ir-»./«»^«//.«»*, f>
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Vardan la connaissait-il autrement que par la notice des Quija^uL^^ ?
'v"" v ' et t,-.jJlu% sont pour nous des noms vides de sens et les moyens
qui nous permettraient peut-etre de les eclaircir ne se trouvent pas ä notre portee.
Au reste cette histoire des reliques de S. Serge n'a d'autre interet que de prouver
le succes rencontre par la legende du nouveau saint. Cette translation accomplie par
S. Mesrop ne supporte pas un instant d'examen, surtout quand on se rappelle le silence
que les anciens auteurs auraient garde sur tous les S. Serge en general, sur celui-ci en
particulier 5 . Mais
le fait qui demeure c'est que le pretendu stratelate de Cappadoce eut
en Armenie des fideles qui lui dresserent des autels et lui improviserent des reliques.
Nerses Snorhali ne peut etre rendu responsable des exces de ce culte malencontreux h ,
mais le grand ecrivain se faisait une erränge illusion quand il se rlattait d'avoir appris
ä ses compatriotes une histoire qu'ils pourraient opposer triomphalement aux chicanes
des Grecs et des Georgiens '.
de Gregoire d'Anazarbe. Voir V. N. Benesevic, Apsmucicifi npujiorB o cbb. KopHct a Tjiiöi,
dans les IhBicTUH uTai^enia pvccnaro aauKa h ciobcchoctu IIüoepaTopcKoB AKafleaiiii rlayin., t. XIV (19U9;,
p. 204; cf. Analecta Bollandiana, t. XXX (1911), pp. 12 et suiv., 375 — 76.
&"y"^"-'"-pe F"* k^ctb ./•«•/»«'•«»«-»«-/••"j S^c b"/"v/t/^ (CP. 1834), t. I, p. 58-59; ef. Greg.
1
Dserents: *)-A/!/> -p Ifib »/«•/«••-»•-/ip (2« ed. CP. 730), p. 346-48.
a Uj/h»/.!»«»» , p. 180— 181.
* ^,u/. ,.,j,n, M ufu.mJ'n. (Abu/L i|
fjJ, u. ^uip^utufbu-b (ed. de Venise, 1862), p. 145. ^""t est rangee
par Indzidzian parmi les localites inconnues (ynt-p-^pmt.p-pt.% ^h% ^(».».w,.,,,, p. 513— 514). D'apres
les textes qu'il cite, il faut chercher 4""* en Göorgie; c'cst d'ailleurs ce que le synaxaire affirme
clairement. On trouve en effet une plaine de Cac, dans le pays de Dsar en Imereth; mais la notice que
lui consacre la giographie de Vakhust ne fait aucune allusion ä un sanctuaire de S. Serge (cf.
b6j6i^cn2Q^im-b gjm-grfi6(goö, ed. M. G. Dzanasvili, Tifiis, 1904, p. 147— 48).
5
Ci-dessus p. 186.
6
Alishan parait croire que ce serait notaminent pour tirer au clair les traditions de Carbi, Gag
et autres lieux que Georges d'Hagbat se serait adresse ä Nerses Snorhali (C. i "/'^ a '/^ *- *t u, Fmvu r*-p-
Venise, 1873), p. 272. II est au contraire evident que ces traditions se sont greffees artificiellement sur
la legende popularisee par Snorhali.
7
Xb» , b l, CJ> ^uiibuilfui'hf, , t. c, p. 9.
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