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Yushardzan/Huschardzan

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210 A. M eillet<br />

nuscrits conserves sont posterieurs de plus de trois sieeles ä la fixation de l'armenien<br />

classique ; on n'a aucun document armenien original remontant ä l'epoque des premiers<br />

traducteurs ou voisin de cette epoque, qui permette de contröler la rldelite des maimscrits<br />

en matiere de graphie ; et il est impossible de determiner ce qui, dans les formes<br />

attestees, est sürement du V e siede et ce qui est du ä un changement eventuel des traditions<br />

graphiques. II se trouve que, ä en juger par les textes des manuscrits, le 7<br />

a eu sur les voyelles precedentes deux actions distinctes et inconciliables l'une avec<br />

lautre. D'une part, il semble que -fc tende ä passer ä -%-; ainsi s'expliquent des alternances,<br />

autrement inexplicables, comme celle de u.ak,/i,, muqm%\ „^qk^, «.77«/; pf-ptfo,<br />

p/.pqni-i.j,; yh ni, .»•b.ftqf (ä cöte de ihii), iit"^^', l" k i^ ( et fabi*)' f'i^h faT* k L\ •r^ k >L<br />

(et -f^frqj, d»>in L if\ ce passage de -fr'/:<br />

ä -tq- indiquerait une / comportant le relevement<br />

de la partie moyenne de la langue. D'autre part, il semble que -frq- tende vers -hv\<br />

par exemple les graphies tfi et zfr^i • ä cöte du genitif ufr \ et cette action de t< qui<br />

indiquerait une prononciation nettement posterieure, velaire, parait supposee ä une date<br />

ancienne par certains faits ; ainsi le «- est constant dans le nom de l'huile ^ : comme la forme du nominatif-accusatif domine la flexion des noms<br />

armeniens, le ^ a ete alors etendu ä toute la flexion, et l'on a le genitif —ib par exemple,<br />

en face du sl. soll, et de meme le derive -ib »sale-, j^^j" .je sale«. Le 7^ du ä une<br />

consonne suivante a ete aussi etendu par l'analogie; ainsi JI"ip a entraine le genitif<br />

«*7»t et le derive Jkq-~\ \u,./r a entraine le genitif *««7».- et meme le verbe ifb i> ""ü"r etc.<br />

Le t de yu.qfti. s'explique par le genitif lfu.^i, n j\ on voit ici que le passage de l ä 7^<br />

peut etre posterieur ä l'amuissement de fr<br />

et »- inaccentues.<br />

Quelques cas particuliers sont interessants. Ainsi l'on a «^».fc« oü 7^ semble etre<br />

devant une voyelle; mais ici •«- n'est que la forme vocalisee d'un ic consonne, et<br />

u.qnuta represente *->quk-\ il est tombe une voyelle entre l et «•; l'etymologie est<br />

ambigue; on peut rapprocher soit gr. dlrnnriq et alors c'est un u issu de *ö qui s'est<br />

amui, soit skr. lopägdfi, et alors Yu est issu de *«. — M. Pedersen a emis l'hypothese<br />

— a —<br />

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