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Etude numérique de la fissuration d'un milieu viscoélastique - Pastel

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Métho<strong>de</strong> d’avancée réelle <strong>de</strong> <strong>la</strong> fissure<br />

2.5. Approche globale ou énergétique<br />

En travail<strong>la</strong>nt à force imposée, on peut calculer G en calcu<strong>la</strong>nt l’évolution <strong>de</strong> l’énergie é<strong>la</strong>stique<br />

lors d’un petit incrément <strong>de</strong> longueur <strong>de</strong> <strong>la</strong> fissure. G s’obtient alors par lissage <strong>de</strong> <strong>la</strong> quantité : ∆Wel /∆a.<br />

Dans <strong>la</strong> pratique, <strong>la</strong> métho<strong>de</strong> consiste donc à effectuer <strong>de</strong>ux ou trois calculs é<strong>la</strong>stiques successifs<br />

à partir d’un mail<strong>la</strong>ge i<strong>de</strong>ntique, mais sur lequel on relâche un ou plusieurs nœuds en fond <strong>de</strong> fissure<br />

entre les différents calculs. On peut travailler avec <strong>de</strong>s éléments quadratiques courants, mais il ne faut<br />

surtout pas positionner <strong>la</strong> pointe <strong>de</strong> fissure sur un nœud <strong>milieu</strong>. Il est préférable <strong>de</strong> réaliser au moins<br />

<strong>de</strong>ux déterminations puis d’évaluer G par extrapo<strong>la</strong>tion quand r → 0.<br />

Cette métho<strong>de</strong> basée sur un raisonnement physique, a l’avantage <strong>de</strong> bien s’adapter aux co<strong>de</strong>s,<br />

tout en n’utilisant pas d’éléments spéciaux. Elle nécessite cependant un mail<strong>la</strong>ge fin en pointe <strong>de</strong><br />

fissure et est très coûteuse en temps <strong>de</strong> calcul, puisqu’elle requiert au moins <strong>de</strong>ux calculs pour une<br />

longueur <strong>de</strong> fissure donnée.<br />

Métho<strong>de</strong> <strong>de</strong> fermeture virtuelle <strong>de</strong> fissure VCCT<br />

La métho<strong>de</strong> VCCT 6 ou <strong>la</strong> métho<strong>de</strong> <strong>de</strong> fermeture virtuelle <strong>de</strong> fissure a attiré beaucoup d’attention<br />

dans <strong>la</strong> modélisation <strong>de</strong> rupture. La métho<strong>de</strong> a été introduite par Rybickki et Kanninen [154] en 1977<br />

et puis démontrée pour les problèmes 3D par Shivakumar [165, 164] et De Roeck et Ab<strong>de</strong>l Wahad<br />

[42]. L’avantage <strong>de</strong> cette métho<strong>de</strong> est que le taux <strong>de</strong> restitution d’énergie peut être calculé à partir<br />

<strong>de</strong>s variables nodales communes avec un mail<strong>la</strong>ge re<strong>la</strong>tivement grossier par rapport aux métho<strong>de</strong>s<br />

dépendantes <strong>de</strong> <strong>la</strong> précision du champ <strong>de</strong> contrainte à proximité <strong>de</strong> <strong>la</strong> singu<strong>la</strong>rité.<br />

La métho<strong>de</strong> VCCT comme <strong>la</strong> métho<strong>de</strong> <strong>de</strong> modèle cohésive (DCZM) 7 se base sur l’approche d’analyse<br />

<strong>de</strong> croissance progressive <strong>de</strong> fissure [64]. Elle utilise les dép<strong>la</strong>cement et les forces nodales pour<br />

déterminer le taux <strong>de</strong> restitution d’énergie. Cette métho<strong>de</strong> se base sur <strong>de</strong>ux principales hypothèses<br />

(Krueger [98]) :<br />

– L’énergie restituée (∆E) nécessaire pour ouvrir une avancée <strong>de</strong> fissure ∆a, <strong>de</strong> (a +∆a) au nœud<br />

i à (a+2∆a) au nœud k est i<strong>de</strong>ntique à l’énergie nécessaire pour refermer <strong>la</strong> fissure entre les positions<br />

i et k. Les forces requises pour refermer <strong>la</strong> fissure sont également i<strong>de</strong>ntiques aux forces<br />

agissant sur les surfaces non-fissurées supérieure et inférieure ;<br />

– Une extension <strong>de</strong> fissure <strong>de</strong> (a + ∆a) à (a + 2∆a) n’affecte pas <strong>de</strong> manière significative l’état en<br />

pointe <strong>de</strong> fissure. C’est pourquoi, les dép<strong>la</strong>cements re<strong>la</strong>tifs <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux lèvres <strong>de</strong>rrières <strong>la</strong> pointe <strong>de</strong><br />

fissure au nœud i quand <strong>la</strong> fissure se trouve au nœud k, sont approximativement égaux aux dép<strong>la</strong>cements<br />

re<strong>la</strong>tifs <strong>de</strong>rrière <strong>la</strong> pointe <strong>de</strong> fissure au nœud l quand <strong>la</strong> fissure se trouve au nœud i .<br />

Dans ce modèle à <strong>de</strong>ux dimensions, les composantes <strong>de</strong>s mo<strong>de</strong>s I et II du taux <strong>de</strong> restitution<br />

d’énergie sont calculés <strong>de</strong> manière suivante :<br />

6 Virtual Crack Closure Technique<br />

7 Discrete Cohesive Zone Mo<strong>de</strong>l<br />

GI = 1<br />

2∆a Zi .(wl − wl ∗) (2.29)<br />

GII = 1<br />

2∆a Xi .(ul − ul ∗) (2.30)<br />

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