Etude numérique de la fissuration d'un milieu viscoélastique - Pastel
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3.2. Expression analytique du facteur d’intensité <strong>de</strong> contrainte<br />
◦ La première traduit les chargements <strong>de</strong> traction imposés (σy )+ = (σy )− = σ 0 y (x) et (τx y )+ =<br />
−τx y )− = τ0 x y (x) sur les surfaces fissurées ;<br />
◦ La <strong>de</strong>uxième traduit alternativement les chargements <strong>de</strong> traction imposés (τx y )+ = −τx y )− =<br />
τ0 x y (x) et <strong>de</strong> dép<strong>la</strong>cements contrôlés v+ = −v− = v0(x) ;<br />
◦ La troisième possibilité est les dép<strong>la</strong>cements imposés sur les surfaces fissurées v+ = −v− =<br />
v0(x) et u+ = u− = u0(x).<br />
Mathématiquement, ces trois configurations <strong>de</strong> chargement peuvent être interprétées différemment<br />
: La condition τx y = ±τ0 x y implique que τx y est connue tout au long <strong>de</strong> <strong>la</strong> frontière y = 0 <strong>de</strong><br />
chaque mi-p<strong>la</strong>n, <strong>de</strong> même interprétation pour le cas où v± = ±v0(x). On s’intéresse particulièrement<br />
au cas où (σy )+ = (σy )− = σ0 y (x) et τ0x y (x) = 0, c’est-à-dire :<br />
(σy − σx + 2ıτx y )− = (σy − σx + 2ıτx y )+ pour y = 0 (3.26)<br />
L’i<strong>de</strong>ntification <strong>de</strong>s équations (3.19) et (3.26) donne :<br />
s ′ − (x) = s′ + (x) pour y = 0<br />
Pour les <strong>milieu</strong>x infinis, <strong>la</strong> théorie <strong>de</strong> Liouville montre que s ′ (x) est un polynôme à un <strong>de</strong>gré fini satisfaisant<br />
<strong>la</strong> re<strong>la</strong>tion (3.19), et se réduit à une constante due à <strong>la</strong> contrainte imposée finie. Une unique<br />
fonction potentielle complexe est donc nécessaire. La simplification qui consiste à imposer s ′ (x) nul<br />
équivaut à une superposition d’une contrainte constante σx. Cette contrainte n’influence pas le facteur<br />
d’intensité <strong>de</strong> contraintes (FIC) d’une structure fissurée symétrique.<br />
L’équation (3.18) montre que pour y = 0 :<br />
(σy )+ = 2ℜp ′ + (x) = p′ (x + ı0) + p ′ (x + ı0) = p ′ + (x + ı0) + p′ − (x − ı0)<br />
= p ′ + (x) + p′ − (x) = σ0y (x) pour b < x < c (3.27)<br />
Pour x < b et x > c, l’équation (3.20) <strong>de</strong>vient :<br />
2µı ∂v+<br />
∂x<br />
Comme s ′ (x) est analytique sur y = 0, donc :<br />
1<br />
=<br />
1 − k2 ′<br />
p + (x) − p ′ − (x) − k2<br />
1 − k2 ′<br />
s + (x) − s ′ − (x) = 0 (3.28)<br />
p ′ + (x) − p′ − (x) = 0 pour x < b, x > c (3.29)<br />
Soit L une portion <strong>de</strong> l’abscisse x contenant l’ensemble <strong>de</strong>s fissures colinéaires :<br />
Milieu infini<br />
p ′ + (x) + p′ − (x) = σ0y (x) pour x ∈ L<br />
p ′ + (x) − p′ − (x) = 0 pour x ∉ L<br />
(3.30)<br />
Dans cette section, on considère un <strong>milieu</strong> infini en présence d’une fissure (b < x < c) qui est<br />
soumis aux contraintes imposées à l’infini (σ∞ x et σ∞y ) en supposant que <strong>la</strong> contrainte <strong>de</strong> cisaillement<br />
<strong>de</strong>s surfaces fissurées est nulle. Les équations (3.27) et (3.29) constituent un problème <strong>de</strong> Hilbert dont<br />
<strong>la</strong> solution est <strong>la</strong> suivante :<br />
avec :<br />
p ′ 1<br />
(z) =<br />
2πıG(z)<br />
c σ0 y (ξ)G+ (ξ)<br />
b<br />
ξ − z<br />
dξ + P(z)<br />
. (3.31)<br />
G(z)<br />
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