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Etude numérique de la fissuration d'un milieu viscoélastique - Pastel

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2.5. Approche globale ou énergétique<br />

Contrairement à <strong>la</strong> théorie, <strong>la</strong> précision <strong>de</strong>s résultats <strong>numérique</strong>s obtenus par cette métho<strong>de</strong> est<br />

très dépendante du choix du contour. Elle est d’autant meilleure que le contour est éloigné <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

pointe <strong>de</strong> fissure. Pour les mail<strong>la</strong>ges constitués d’éléments quadri<strong>la</strong>tères, disposés "circu<strong>la</strong>irement"<br />

autour <strong>de</strong> <strong>la</strong> pointe <strong>de</strong> <strong>la</strong> fissure, il peut être intéressant <strong>de</strong> choisir comme contour d’intégration, le<br />

contour passant directement aux points d’intégration <strong>de</strong> l’élément. Ce<strong>la</strong> permet en effet d’avoir <strong>la</strong><br />

valeur exacte <strong>de</strong> <strong>la</strong> contrainte ou <strong>de</strong> <strong>la</strong> déformation qui sont <strong>de</strong>s valeurs calculées aux points d’intégrations.<br />

Pour <strong>de</strong>s éléments triangu<strong>la</strong>ires, cette technique est peu utilisée, car elle fournit alors <strong>de</strong>s<br />

contours très irréguliers. Petit [139] montre que <strong>la</strong> précision est améliorée par l’utilisation d’éléments<br />

singuliers avec nœuds au quart.<br />

Calcul par avancée virtuelle <strong>de</strong> fissure<br />

La métho<strong>de</strong> avancée viturelle <strong>de</strong> <strong>la</strong> fissure (VCE) proposée par Hellen [78] et Parks [137] au <strong>milieu</strong><br />

<strong>de</strong>s années 1970 et reformulée récemment par De Lorenzi [43] permet <strong>de</strong> calculer <strong>la</strong> variation globale<br />

et locale d’énergie potentielle en introduisant une extension virtuelle <strong>de</strong> fissure δa. Le processus<br />

d’extension <strong>de</strong> <strong>la</strong> fissure est obtenu en dép<strong>la</strong>çant les points nodaux du réseau, plutôt qu’en ôtant les<br />

composantes <strong>de</strong> <strong>la</strong> traction nodale à <strong>la</strong> pointe <strong>de</strong> <strong>la</strong> fissure et en procédant à une secon<strong>de</strong> analyse<br />

comme ce<strong>la</strong> est fait avec <strong>la</strong> métho<strong>de</strong> d’extension réelle.<br />

Si l’on note [K] <strong>la</strong> matrice <strong>de</strong> rigidité du système, u le vecteur dép<strong>la</strong>cement, et f le vecteur chargement<br />

aux nœuds du mail<strong>la</strong>ge, le système à résoudre s’écrit :<br />

[K]{u} = {f } (2.32)<br />

On réalise une petite perturbation δa <strong>de</strong> <strong>la</strong> pointe <strong>de</strong> fissure (<strong>de</strong> l’ordre <strong>de</strong> 10 −2 à 10 −3 ) fois <strong>la</strong><br />

dimension <strong>de</strong> <strong>la</strong> première maille en pointe). Cette extension implique une variation δa du champ<br />

<strong>de</strong>s dép<strong>la</strong>cements, introduisant ainsi une variation d’énergie potentielle dWp. Le taux <strong>de</strong> restitution<br />

d’énergie s’obtient alors par :<br />

G = − dWp<br />

d a<br />

= − 1<br />

2 {u}{t}<br />

δK<br />

δa<br />

<br />

{u} + {u} t<br />

<br />

δf<br />

δa<br />

(2.33)<br />

Pour <strong>la</strong> détermination <strong>de</strong> G, <strong>la</strong> zone affectée par <strong>la</strong> transformation joue un rôle important, aussi<br />

bien d’un point <strong>de</strong> vue <strong>de</strong> <strong>la</strong> précision que du temps <strong>de</strong> calcul, pour <strong>la</strong> détermination <strong>de</strong> G. Pour y<br />

remédier, on introduit un contour Γ0 à l’intérieur duquel les éléments sont trans<strong>la</strong>tés avec l’avancée<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> fissure, et un contour Γ1 à l’extérieur duquel <strong>la</strong> structure n’est pas perturbée. Dans ce cas, <strong>la</strong> perturbation<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> matrice <strong>de</strong> rai<strong>de</strong>ur est due exclusivement aux éléments situés entre ces <strong>de</strong>ux contours.<br />

Outre <strong>la</strong> métho<strong>de</strong> c<strong>la</strong>ssique <strong>de</strong> différences finies (peu précise), le calcul <strong>de</strong> [δK] peut être effectué<br />

suivant une métho<strong>de</strong> d’intégration directe proposée par Lin et Abel [106]. Cette métho<strong>de</strong> consiste à<br />

calculer les dérivées <strong>de</strong> <strong>la</strong> matrice <strong>de</strong> rigidité par rapport à <strong>la</strong> longueur <strong>de</strong> fissure, en effectuant <strong>de</strong>s<br />

variations virtuelles <strong>de</strong> géométrie et <strong>de</strong>s développements en série <strong>de</strong>s gran<strong>de</strong>urs intervenant dans <strong>la</strong><br />

formu<strong>la</strong>tion du problème.<br />

En 1985, <strong>de</strong>Lorenzi [44] a étendu <strong>la</strong> métho<strong>de</strong> <strong>de</strong> Parks à <strong>la</strong> p<strong>la</strong>sticité, et a transformé l’intégrale <strong>de</strong><br />

contour en une intégrale <strong>de</strong> surface, donnant ainsi plus <strong>de</strong> précision et d’indépendance vis-à-vis du<br />

mail<strong>la</strong>ge. Il montre que le taux <strong>de</strong> restitution d’énergie peut s’écrire :<br />

G = J = 1<br />

<br />

<br />

∂u j ∂∆x1<br />

σi j − Wδi 1 d A (2.34)<br />

δa A ∂x1 ∂xi<br />

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