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2e congrès européen de la FIPF - Fédération Internationale des ...

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NARDUCCI Renata<br />

16 h 00 – 17 h 30<br />

Salle : 114<br />

Axe 3<br />

NIKOU Théodora<br />

16 h 00 – 17 h 30<br />

Salle : 112<br />

Axe 3<br />

Université Ouverte<br />

hellénique<br />

CLIL ou EMILE et le pluringuisme – l’Italie<br />

Ai<strong>de</strong>r et s’ai<strong>de</strong>r Réfléchir sur l’enseignement bilingue ou plurilingue,<br />

sur sa finalité, sa didactique, son évaluation, c’est s’interroger sur<br />

l’inci<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> <strong>la</strong> confrontation croissante entre les <strong>la</strong>ngues et les<br />

cultures sur tous les territoires, sur les compétences nouvelles qu’il<br />

faut développer chez les jeunes pour les ai<strong>de</strong>r à vivre libres dans un<br />

mon<strong>de</strong> plurilingue et pluriculturel Les objectifs à prévoir § Le Cadre<br />

<strong>européen</strong> commun <strong>de</strong> référence pour les <strong>la</strong>ngues nous ai<strong>de</strong> à penser<br />

le bilinguisme comme une construction à plusieurs étages : A1, A2,<br />

B1, B2, C1, C2. § Dans le cadre sco<strong>la</strong>ire, il faut sans doute renoncer<br />

à viser un bilinguisme <strong>de</strong> type C2 qui supposerait une compétence<br />

maximale dans toutes les activités <strong>la</strong>ngagières (comprendre l’écrit,<br />

comprendre l’oral, écrire, parler en continu, parler en interaction).<br />

§ Considérant que les programmes italiens se donnent B2 comme<br />

objectif à l’« esame di stato » en <strong>la</strong>ngue cible, il serait raisonnable <strong>de</strong><br />

fixer un niveau C1 comme objectif en fin <strong>de</strong> terminale dans un cursus<br />

dit « linguistique ». Cet objectif pourrait même être revu à <strong>la</strong> baisse<br />

en fonction <strong>de</strong>s contextes d’immersion, <strong>de</strong>s <strong>la</strong>ngues en présence et<br />

<strong>de</strong>s différentes activités <strong>la</strong>ngagières. Les compétences <strong>de</strong> réception<br />

sont en effet presque toujours supérieures aux compétences <strong>de</strong><br />

production. § Une fois fixé l’objectif cible <strong>de</strong> l’ensemble du cursus<br />

pour chaque activité <strong>la</strong>ngagière, il serait opportun <strong>de</strong> se fixer <strong>de</strong>s<br />

objectifs intermédiaires, pour <strong>la</strong> fin <strong>de</strong> chaque cycle, par exemple,<br />

et pour toutes les <strong>la</strong>ngues en présence dans l’enseignement. Ce<strong>la</strong><br />

permettrait <strong>de</strong> donner une lisibilité aux parcours. À ce propos on fait<br />

<strong>de</strong>s exemples concrets.<br />

L’implicite culturel et son utilisation dans un<br />

cours à visée interculturelle<br />

Byram, Zarate et Neuner (1998 : 79) soulignent que l’objectif d’un<br />

cours à visée interculturelle est <strong>de</strong> transmettre aux apprenants « un<br />

système <strong>de</strong> références culturelles qui structure le savoir implicite et<br />

explicite acquis pendant l’apprentissage linguistique et culturel et<br />

qui intègre les besoins particuliers <strong>de</strong> l’apprenant dans les situations<br />

d’interaction avec les natifs <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>la</strong>ngue étrangère ».<br />

L’enseignant dans un effort d’introduire du réel en c<strong>la</strong>sse a<br />

souvent recours à <strong>de</strong>s textes authentiques, extraits <strong>de</strong>s magazines<br />

francophones : faits divers, culture, politique, publicités, actualité etc.<br />

Il est déjà écrit à plusieurs reprises que tous ces sujets, proches du<br />

vécu <strong>de</strong>s apprenants, suscitent l’intérêt et facilitent l’apprentissage.<br />

Mais selon les dires <strong>de</strong>s enseignants eux-mêmes (notre contact<br />

continu avec eux nous permet <strong>de</strong> le dire), le plus grand problème<br />

envisagé par les apprenants tout au long <strong>de</strong> l’enseignement<br />

est l’accès au sens <strong>de</strong>s implicites culturels véhiculés par ce type<br />

<strong>de</strong> documents. Il y a un côté caché, du sous-jacent difficile à<br />

comprendre, ce qui fait naître <strong>de</strong> l’insécurité chez l’apprenant.<br />

Résultat La compréhension et l’interprétation <strong>de</strong>s documents sont<br />

empêchées.<br />

En prenant en compte ce paramètre très important pour <strong>la</strong><br />

mise en œuvre <strong>de</strong> l’approche interculturelle qui vise surtout <strong>la</strong><br />

compréhension <strong>de</strong> <strong>la</strong> culture « en acte et non pas <strong>la</strong> culture comme<br />

objet (…) figé et ossifié » (Abdal<strong>la</strong>h-Pretceille, 2008), nous essaierons<br />

<strong>de</strong> cerner d’abord le sens <strong>de</strong> l’implicite culturel (Zarate, Kerbrat-<br />

Orrechioni, De Carlo et al.) et ensuite <strong>de</strong> présenter quelques pistes<br />

<strong>de</strong> travail en c<strong>la</strong>sse visant <strong>la</strong> familiarisation <strong>de</strong>s apprenants avec les<br />

implicites culturels.<br />

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