2e congrès européen de la FIPF - Fédération Internationale des ...
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UZCANGA VIVAR Isabel<br />
11 h 00 – 12 h 30<br />
Salle : 106<br />
Axe 3<br />
Université <strong>de</strong><br />
Sa<strong>la</strong>manque,<br />
Espagne<br />
VASENEVA Ekaterina<br />
16 h 00 – 17 h 30<br />
Salle : 103<br />
Axe 2<br />
Intercompréhension et récurrences<br />
grammaticales : <strong>de</strong> <strong>la</strong> compréhension à <strong>la</strong><br />
production<br />
L’approche que nous faisons <strong>de</strong> l’intercompréhension dans<br />
l’enseignement <strong>de</strong>s <strong>la</strong>ngues romanes, parmi celles-ci le français,<br />
se fon<strong>de</strong> sur l’exploitation <strong>de</strong>s connaissances textuelles et<br />
métatextuelles <strong>de</strong>s différents types textuels et <strong>de</strong>s genres discursifs<br />
<strong>de</strong> <strong>la</strong> part d’un public adulte hispanophone. Un « vécu textuel »<br />
dans <strong>la</strong> <strong>la</strong>ngue maternelle qui, bien qu’il soit censé faire partie <strong>de</strong><br />
l’expérience d’un adulte, il n’a pas été pour autant l’objet <strong>de</strong> réflexions<br />
explicites.<br />
Ayant adopté cette approche <strong>de</strong>scendante <strong>de</strong><br />
l’intercompréhension écrite, un <strong>de</strong>s plus gros travaux <strong>de</strong> notre<br />
métho<strong>de</strong> a été <strong>la</strong> sélection du corpus. Celle-ci a été faite après une<br />
analyse détaillée <strong>de</strong>s caractéristiques discursives <strong>de</strong>s textes retenus,<br />
considérant le double versant <strong>de</strong> <strong>la</strong> production du texte (=<strong>la</strong> finalité<br />
communicative) et celui <strong>de</strong> <strong>la</strong> réception, c’est-à-dire, <strong>la</strong> possibilité<br />
d’i<strong>de</strong>ntifier ses aspects communicatifs, son organisation textuelle, qui<br />
varie d’un genre discursif à l’autre. Ce n’est qu’après, que nous avons<br />
essayé <strong>de</strong> rendre compte <strong>de</strong>s régu<strong>la</strong>rités linguistiques reliées, non<br />
seulement au type <strong>de</strong> texte mais au genre discursif. Nous considérons<br />
qu’il est impossible <strong>de</strong> prendre pour critère <strong>de</strong> sélection <strong>de</strong> textes <strong>de</strong>s<br />
traits linguistiques particuliers, car ce<strong>la</strong> reviendrait à répondre à priori<br />
à <strong>la</strong> question essentielle <strong>de</strong> ce qui caractérise les différents types et<br />
genres <strong>de</strong> discours.<br />
Nous considérons que cette approche <strong>de</strong> l’intercompréhension,<br />
qui fournit à l’apprenant les récurrences grammaticales caractérisant<br />
un texte donné facilitent l’utilisation <strong>de</strong> <strong>la</strong> part <strong>de</strong> l’apprenant <strong>de</strong> ces<br />
structures lors <strong>de</strong> <strong>la</strong> production. Par conséquent, <strong>la</strong> compréhension<br />
peut constituer un éveil aux <strong>la</strong>ngues aussi bien du point <strong>de</strong> vue d’une<br />
connaissance passive mais aussi d’une connaissance active.<br />
Le rôle <strong>de</strong> <strong>la</strong> discussion dans l’enseignement<br />
du français<br />
Une bonne discussion concerne une question actuelle et permet<br />
<strong>de</strong> préciser ou <strong>de</strong> changer l’opinion et <strong>la</strong> position <strong>de</strong>s élèves. Le but<br />
principal est l’échange <strong>de</strong> l’expérience sur les questions actuelles<br />
liées au thème du cours ou <strong>la</strong> recherche <strong>de</strong> <strong>la</strong> solution du problème.<br />
Il y a <strong>de</strong>s critères différents selon lesquels on peut établir <strong>de</strong>s types<br />
<strong>de</strong> discussion. D’après le contenu on distingue <strong>de</strong>s discussions :<br />
Thématiques : on discute un thème actuel et intéressant pour <strong>la</strong><br />
plupart <strong>de</strong>s élèves. Interactives : on discute les événements qui se<br />
passent dans le groupe pendant le processus <strong>de</strong> l’enseignement. On<br />
peut analyser les résultats <strong>de</strong>s jeux <strong>de</strong> roles ou trouver <strong>la</strong> solution<br />
d’un conflit pédagique. Biographiques : on discute l’expérience<br />
sociale ou professionnelle <strong>de</strong>s élèves. Ce type <strong>de</strong> discussion<br />
permet <strong>de</strong> lier l’information théorique à <strong>la</strong> vie réelle ou analyser les<br />
résultats d’un stage professionnel. D’après le role <strong>de</strong> l’enseignant<br />
on distingue <strong>de</strong>s discussions : Structurées : on propose un thème<br />
et <strong>la</strong> réglementation. Libres : les participants choisissent le thème<br />
eux-memes, il n’y a pas <strong>de</strong> réglementation, l’organisateur est passif.<br />
Très souvent les enseignants se heurtent au problème du manque<br />
du désir <strong>de</strong> participer dans <strong>la</strong> discussion. Voilà les causes <strong>de</strong> ce<br />
problème : Le thème proposé est banal ou n’est pas intéressent pour<br />
les élèves. Le thème à discuter est inconnu et troup difficile pour les<br />
élèves. Le thème est déjà discuté, il n’y a rien à ajouter. Pour faire une<br />
discussion plus intéresante on peut : Préparer <strong>de</strong>s questions. Pour<br />
commencer il est préférable <strong>de</strong> préciser les faits et ensuite l’attitu<strong>de</strong><br />
<strong>de</strong>s élèves envers ces faits. Etablir <strong>de</strong>s règles. Par exemple, s’il y a <strong>de</strong>s<br />
problèmes avec <strong>la</strong> discipline, on peut utiliser un objet. La personne<br />
qui prend cet objet a le droit <strong>de</strong> parler, les autres l’écoutent.<br />
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