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Chapitre 3 : Présentation des résultats de nos travaux<br />
Description des caractéristiques des patients co-infectés par <strong>le</strong> VIH et <strong>le</strong> VHC - Cohorte ANRS CO 13 HEPAVIH<br />
Discussion<br />
patients au stade SIDA seraient dues à un meil<strong>le</strong>ur contrô<strong>le</strong> du VIH induit par l’utilisation<br />
d’antirétroviraux de plus en plus efficaces.<br />
Nos patients étaient cependant comparab<strong>le</strong>s à ceux de l’enquête 2006 avec un âge moyen de<br />
45 vs 43 ans et un pourcentage similaire de patients immunodéprimés (12 vs 13%). Ces<br />
données n’étaient pas renseignées dans l’enquête de 2004.<br />
Dans <strong>le</strong>s trois enquêtes ainsi que dans l’étude HEPAVIH, <strong>le</strong> sexe masculin était prédominant<br />
(67-71%).<br />
La part de la toxicomanie intraveineuse dans la transmission du VIH était de 62,6% dans la<br />
cohorte HEPAVIH alors qu’el<strong>le</strong> était de 71 à 77% dans <strong>le</strong>s autres études. A l’inverse, la<br />
transmission sexuel<strong>le</strong> était plus fréquente dans la cohorte HEPAVIH (27 vs 16 à 18%) . Les<br />
campagnes de prévention ciblées à l’endroit des toxicomanes, l’utilisation de seringues à<br />
usage unique et l’accès plus fréquent aux traitements de substitution pourraient expliquer la<br />
baisse constatée dans la cohorte HEPAVIH par rapport aux autres enquêtes, du taux de<br />
transmission des infections vira<strong>le</strong>s chez <strong>le</strong>s toxicomanes (251). A l’inverse, la reprise de<br />
l’épidémie du VIH observée chez <strong>le</strong>s homosexuels masculins, peut expliquer la part é<strong>le</strong>vée de<br />
la transmission sexuel<strong>le</strong> du VIH dans notre cohorte (251).<br />
La préva<strong>le</strong>nce du génotype 1 était identique dans la cohorte HEPAVIH et dans l’enquête 2001<br />
(56% vs 58%) alors que <strong>le</strong> génotype 4 était plus fréquent dans la cohorte HEPAVIH (22% vs<br />
13%). Dans l’enquête 2006, 50% et 15% des patients étaient infectés par un VHC de génotype<br />
1 et 4, respectivement.<br />
La préva<strong>le</strong>nce d’une cirrhose histologiquement prouvée était comparab<strong>le</strong> dans l’étude<br />
HEPAVIH et dans <strong>le</strong>s enquêtes 2001 et 2004 (16-19%). Dans l’enquête 2006, un diagnostic<br />
de cirrhose était rapporté chez 24% des patients. Mais, ce chiffre a pu être surestimé par <strong>le</strong><br />
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