15.01.2015 Views

Télécharger le texte intégral

Télécharger le texte intégral

Télécharger le texte intégral

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

Chapitre 1 : Etat actuel des connaissances<br />

L’hépatite C chez <strong>le</strong> patient immunocompétent<br />

Traitement de l’hépatite C chez <strong>le</strong> patient immunocompétent<br />

I.3 Traitement de l’hépatite C chez <strong>le</strong> patient immunocompétent<br />

L'objectif du traitement contre <strong>le</strong> VHC est l'éradication vira<strong>le</strong> ou réponse virologique<br />

soutenue (RVS), définie par la négativation de l’ARN VHC 6 mois après l'arrêt du traitement.<br />

Le traitement repose sur l’association interféron α pégylé (Peg-IFN) et ribavirine pendant 24<br />

à 48 semaines. Une RVS est obtenue dans 54 à 56% des cas chez <strong>le</strong>s patients mono-infectés<br />

par <strong>le</strong> VHC (54-55). Chez <strong>le</strong>s patients infectés par un VHC de génotype 1, <strong>le</strong> taux de RVS est<br />

de 42 à 46 %. Chez <strong>le</strong>s patients de génotype 2 ou 3, il est de 76 à 80%. Enfin, chez <strong>le</strong>s<br />

patients de génotype 4, il varie de 50 à 77% (54-55). La guérison s'accompagne d'une<br />

amélioration histologique dans la majorité des cas et d’un bénéfice clinique. Ainsi, dans une<br />

étude ayant évalué l’impact histologique du traitement contre <strong>le</strong> VHC chez 3010 patients<br />

mono-infectés par <strong>le</strong> VHC et ayant une biopsie pré- et post traitement, une amélioration, une<br />

stabilisation et une aggravation de la fibrose étaient observées chez 25%, 68% et 7% des<br />

patients avec une RVS, respectivement. L’aggravation de la fibrose était significativement<br />

moins fréquente chez <strong>le</strong>s patients avec une RVS par rapport aux patients non répondeurs (56).<br />

Le bénéfice clinique du traitement anti-VHC a été démontré dans une étude portant sur 403<br />

patients mono-infectés par <strong>le</strong> VHC et traités par interféron α et ribavirine. Le risque de<br />

survenue d’un carcinome hépatocellulaire trois ans après la fin du traitement était trois fois<br />

plus é<strong>le</strong>vé dans <strong>le</strong> groupe des non répondeurs que dans <strong>le</strong> groupe des répondeurs (57). Des<br />

résultats similaires ont été retrouvés dans d’autres études (58-59).<br />

30

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!