La situation actuelleTableau 6Pourcentage <strong>de</strong>s dépenses publiques consacréesà l’éducation pré-primaire, ARDPays Année %Afrique du Sud 1999 1,23Bénin 2000 1,23**Botswana 2000 0,0Burundi 2000 0,26Comores 1998 0,00Côte d’Ivoire 2000 0.01**Guinée équatoriale 2000 4,21**Gabon 2000 10,50**Kenya 2000 0,24*<strong>Le</strong>sotho 1999 0,0Mali 1999 0,96**Namibie 1998 0,00Niger 2000 2,30**Sénégal 1998 2,59*Sierra <strong>Le</strong>one 1998 0,00Swazi<strong>la</strong>nd 1998 0,03Tchad 1999 0,0Togo 2000 0,51**Zimbabwe 1999 0,02*** Estimation nationale ** Estimation UISSource : UIS, mars, 2003.Toujours dans le registre <strong>de</strong> <strong>la</strong> réduction <strong>de</strong>s coûts, le Groupe consultatifsur le DPE a recommandé <strong>de</strong> :• Axer les services sur quelques groupes défavorisés ;• Employer les agents communautaires qui ont reçu <strong>une</strong> formation commeenseignants et comme agents d’encadrement/assistants sociaux ;• Utiliser les ressources disponibles (personnes <strong>de</strong> tout âge, locauxdisponibles à mi-temps, matériaux recyclés) ;• Utiliser les infrastructures existantes en y intégrant les éléments d’ECCD :santé, nutrition, développement décentralisé, programmes d’éducationpour adultes ;• Avoir recours aux mass-médias et à d’autres moyens <strong>de</strong>communication.<strong>Le</strong>s avantages sociaux induits par les initiatives <strong>de</strong> DPE excè<strong>de</strong>nt lesavantages individuels qui en découlent : il est par conséquent permis61
<strong>Le</strong> développement <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>petite</strong> <strong>enfance</strong> :<strong>une</strong> stratégie importante pour améliorer les résultats <strong>de</strong> l’éducation<strong>de</strong> penser que l’Etat <strong>de</strong>vrait assumer l’essentiel <strong>de</strong>s financements <strong>de</strong>sprogrammes <strong>de</strong> DPE. Force est, cependant, <strong>de</strong> reconnaître que <strong>la</strong> plupart<strong>de</strong>s gouvernements africains connaissent <strong>de</strong>s difficultés financières qui lesempêchent <strong>de</strong> jouer ce rôle. Pour cette raison, les sources <strong>de</strong> financementcomplémentaires suivantes ont été i<strong>de</strong>ntifiées :• Impôts spéciaux (ex : cotisations sociales) ;• Fonds d’affectation spéciale financé par <strong>de</strong>s contributions <strong>de</strong> l’Etat, <strong>de</strong>sagences <strong>de</strong> financement et d’autres acteurs ;• Donations du secteur privé et contributions d’institutions phi<strong>la</strong>nthropiques(donations en nature, contributions directes <strong>de</strong> soins aux enfants,déduction d’impôts, etc.).<strong>Le</strong>s pays africains <strong>de</strong>vraient mobiliser les ressources internes quipermettront <strong>de</strong> maintenir les initiatives <strong>la</strong>ncées au moyen <strong>de</strong> telsmécanismes <strong>de</strong> financement.Toutefois, les gains d’efficacité que l’on peut réaliser en réduisant <strong>de</strong>s taux<strong>de</strong> redoublement et d’abandon sco<strong>la</strong>ire <strong>de</strong>vraient permettre <strong>de</strong> dégager<strong>de</strong>s ressources que le gouvernement pourrait utiliser pour réduire les coûtsdirectement assumés par les individus et par les communautés.62Partenariats, coordination et réseau<strong>Le</strong>s programmes efficaces <strong>de</strong> DPE sont le produit d’<strong>une</strong> bonne coordination<strong>de</strong>s efforts <strong>de</strong> divers intervenants parmi lesquels, les parents, lescommunautés, les organisations <strong>de</strong> <strong>la</strong> société civile, les gouvernementsnationaux, les collectivités locales, les ONG et les agences <strong>de</strong> financement.Tous ces acteurs jouent un rôle important dans <strong>la</strong> création, <strong>la</strong> gestion et lefinancement <strong>de</strong>s programmes <strong>de</strong> DPE. Pour pouvoir améliorer l’accès et <strong>la</strong>qualité <strong>de</strong> services intégrés <strong>de</strong> DPE, les divers acteurs impliqués doiventcol<strong>la</strong>borer et travailler en partenariat afin <strong>de</strong> se compléter et se soutenirmutuellement. <strong>Le</strong> partenariat implique <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce d’un processus<strong>de</strong> col<strong>la</strong>boration dans lequel les participants mettent en commun leursressources, leur expertise et leur savoir-faire.<strong>Le</strong>s gouvernements ont commencé à coordonner les actions <strong>de</strong>s intervenants,<strong>de</strong>s ministères et <strong>de</strong>s services impliqués dans le développement <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>petite</strong><strong>enfance</strong>. <strong>Le</strong>s modalités retenues à cet effet varient d’un pays à un autre.Ainsi, le Sénégal a créé un ministère chargé du DPE. D’autres pays telsque <strong>la</strong> Gambie, le Sénégal, <strong>la</strong> Namibie, l’Afrique du Sud et l’Ile Maurice ont