Deutsch - Krebsliga Schweiz

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Psychosoziale Forschung
Präsentation der abgeschlossenen Forschungsprojekte 2011
Texte in Originalsprache
Despland Jean­Nicolas | Une bonne communication
entre médecin et malade améliore la qualité de vie
(OCS 02338­02­2009)
Communication in cancer care: the relationship
between clinician’s defense mechanisms, patient
satisfaction and information recall
La communication soignant­soigné est un élément central
en oncologie car elle a des implications importantes pour
tous les partenaires du soin. Lors d’entretiens avec les patients,
le clinicien peut se sentir en difficulté en raison des
émotions qu’il peut ressentir. Corrélativement, la manière
dont l’oncologue régulera ses émotions aura un impact sur
la qualité de sa relation avec le patient et sur le bien­être
de celui­ci. Pour analyser le processus de régulation des
émotions des soignants en oncologie, nous étudions les
mécanismes de défense psychologique auxquels ceux­ci
recourent.
Objectif de l’étude
Avoir une meilleure compréhension de l’influence des mécanismes
de défense des cliniciens sur la qualité de la communication
avec les patients en oncologie.
Méthode et procédé
Des entretiens entre des patients souffrant d’un cancer
avancé et leurs médecins sont recueillis sur différents sites
hospitaliers de Suisse romande. Sur la base d’un enregistrement,
ils sont évalués par des chercheurs spécialisés
afin de mettre en évidence les mécanismes de défense des
soignants. Le résultat de cette analyse est mis en relation
avec l’évaluation du niveau de stress du médecin lors de
l’entretien et avec le résultat des questionnaires remplis
par les patients concernant leur satisfaction par rapport à
la prise en charge.
Résultats de l’étude
Plus d’une centaine de patients et une quinzaine de cliniciens
ont déjà accepté de participer à cette étude et de
permettre que les entretiens soient enregistrés. Les premiers
résultats montrent que la plupart des patients sont
satisfaits de la relation nouée avec leur médecin. Des analyses
provisoires confirment l’hypothèse émise, à savoir
que la satisfaction des patients est influencée par le niveau
de stress de l’oncologue. Les mécanismes de défense
que ce dernier utilise permettent de mieux comprendre le
lien entre le stress du médecin et la satisfaction du patient.
Ceci voudrait dire que la manière qu’a l’oncologue de se
défendre pendant des entretiens qu’il juge plus stressants,
a une influence sur la qualité de la communication perçue
par le patient.
Bénéfice potentiel pour les patients
Une meilleure compréhension de la manière dont les cliniciens
régulent leurs émotions suscitées par leur relation
avec des patients souffrant d’un cancer avancé permettra
d’adapter le contenu et la forme pédagogique des cours
sur la communication médecin­malade dispensés aux oncologues.
Ceci sera par ailleurs également bénéfique aux
oncologues eux­mêmes, que nous pourrons mieux préparer
et équiper pour faire face aux émotions et au stress
sans que cela soit au détriment de la relation avec le patient.
Ce projet n’est pas encore achevé. Vu le potentiel de
l’étude, celle-ci a été prolongée (KLS-2828-08-2011)
et les résultats finaux sont attendus pour l’année 2014.
Responsable de l’étude
Prof. Dr Jean­Nicolas Despland
Institut universitaire de psychothérapie (IUP)
Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV)
Site de Cery
Bâtiment Les Cèdres
CH­1008 Prilly
Tél. +41 (0)21 314 59 38
jean­nicolas.despland@chuv.ch
Rehmann­Sutter Christoph | Sterbewünsche von
palliativ versorgten Patienten (OCS 01960­10­2006)
Terminally ill patients’ wish to die: the attitudes and
concerns of patients with incurable cancer about the
end of life and dying
Auf der Grundlage von Fallstudien mit 30 terminal kranken
Onkologiepatienten (116 qualitative Interviews mit Patienten,
Caregivers und Angehörigen) in der Schweiz hat dieses
Projekt die moralische Wahrnehmung, die intentionalen,
interaktiven und semantischen Details in Sterbe­ und
Lebenswunsch­Statements analysiert. Die Patienten wussten,
dass ihre Krankheit unheilbar war, und stimmten der
Teilnahme an der Studie zu. Vorgängig hatte der verantwortliche
Arzt zugestimmt. Für Analyse und Interpretation
verwendeten wir hermeneutische und phänomenologische
Methoden basierend auf «grounded theory» und
«interpretative phenomenological analysis».
Die Studie hat ergeben, dass ein Sterbewunsch kein einfacher
mentaler Zustand ist, sondern ein komplexer, dynamischer
und sozialer Handlungsraum. Sterbewünsche können
deshalb nicht quantitativ skaliert werden. Es konnten
neun Intentionstypen bei Sterbewünschen unterschieden
werden (abgegrenzt von Lebenswünschen und Akzeptanz
des Sterbens). Viele Sterbewunsch­Statements zielen nicht
auf eine Beschleunigung des Sterbens. Der Wunsch nach
Beschleunigung des Sterbens charakterisiert eine besondere
Gruppe von Sterbewünschen. Andere Typen von
Sterbewünschen (ohne Beschleunigung) waren das Sich­
Freuen auf den Tod, die Hoffnung, dass der Tod schneller
kommt, und ein Begehren des Todes. Die Wünsche nach
Beschleunigung bezogen sich auf den Fall, dass die Situation
unerträglich wird, wobei eine aktive Beschleunigung
entweder aus moralischen Gründen ausgeschlossen bleibt
oder eine realistische Option darstellen kann. Die stärkste
Neigung zum Sterben ist ein handlungsbezogenes Wollen,
das die Äusserung einer Bitte, die Ablehnung einer lebenserhaltenden
Massnahme oder der Wille zu einer aktiven
Sterbehandlung sein kann.
Der Inhalt eines Sterbewunschs wurde nach seinen subjektiven
Gründen, der Bedeutung und den Funktionen analysiert.
Zehn Gruppen von Bedeutungen konnten in der
Stichprobe unterschieden werden. Sie reichten von der
Hoffnung, dass der Tod ein langes Leiden beende, über die