Deutsch - Krebsliga Schweiz

Eine grössere Zahl von Merkelzell-Karzinomen wurde mittels
Fluoreszenz-in-situ-Hybridisierung (FISH), Immunhistochemie
und PCR untersucht. Dabei konnte MCV in
rund 60 % der Tumoren mittels FISH im Zellgenom nachgewiesen
werden. Weiter zeigt etwa die gleiche Anzahl
Tumoren auch eine Expression von viralen Prote inen, namentlich
des «large T antigen», allerdings gibt es keine
vollständige Übereinstimmung. Die weiteren Untersuchungen
mit quantitativer PCR und Mutationsanalysen im
Virus zeigten, dass offensichtlich unterschiedliche Arten
der Persistenz des Virus im Tumor vorliegen. Möglicherweise
weisen diese Unterschiede auf eine zeitliche Entwicklung
des Merkelzell-Karzinoms hin. Schliesslich
bleibt eine kleine Gruppe von Merkelzell-Karzinomen, die
nicht mit MCV vergesellschaftet zu sein scheinen.
Im zweiten Teil der Arbeit wurden Plattenepithel- und Basalzell-Karzinome
der Haut von immunkompetenten und
immunsupprimierten Patienten untersucht. Dabei zeigte
sich, dass mittels PCR in rund einem Drittel dieser Tumoren
MCV nachgewiesen werden kann und zwar signifikant
häufiger in den Basalzell-Karzinomen im Vergleich zu
einem Kontrollkollektiv. Weitere Untersuchungen zeigten
allerdings, dass nur in einzelnen Fällen eine fragliche Expression
von viralen Proteinen nachweisbar ist (weniger
als 2 %) und keine Integration im Genom mittels FISH
nachgewiesen werden kann. Schliesslich fehlen in den
untersuchten Basalzell-Karzinomen spezifische Virusmutationen.
Unsere Daten bestätigen den engen Zusammenhang
zwischen Merkelzell-Karzinomen und dem Merkelzell-
Polyomavirus (MCV). Ausserdem bestehen Hinweise für
unterschiedliche Formen der Virus-Persistenz in diesen
Karzinomen, was bei zukünftigen therapeutischen oder
prophylaktischen Massnahmen von Bedeutung sein könnte.
Auf der anderen Seite zeigen unsere Daten, dass bei
den anderen häufigen Hauttumoren, dem Basalzell-Karzinom
und dem Plattenepithel-Karzinom, dem Virus wohl
keine pathogenetische Bedeutung zukommt. Der Nachweis
von MCV bei diesen Tumoren ist möglicherweise ein
Marker für eine mehr oder weniger geschwächte Immunabwehr.
Angesichts der ähnlichen Risiken für diese epithelialen
Tumoren mit dem Merkelzell-Karzinom bleibt die
Frage nach einer viralen Ätiologie unbeantwortet und
sollte weiter untersucht werden.
Projektverantwortlicher
Prof. Dr. Gieri Cathomas
Institut für Pathologie
Kantonsspital Baselland
Mühlemattstrasse 11
CH-4410 Liestal
Tel. + 41 (0)61 925 26 21
gieri.cathomas@ksli.ch
Chappuis Pierre Olivier | Dépistage du syndrome
de Lynch, principal syndrome de prédisposition héréditaire
au cancer, dans un collectif de patients atteints
de tumeurs du côlon et de l’utérus
(OCS 02073-04-2007)
Prospective screening for hereditary nonpolyposis
colorectal cancer (HNPCC) syndrome in a populationbased
setting
Le syndrome de Lynch ou HNPCC (hereditary nonpolyposis
colorectal cancer) est le principal syndrome de prédisposition
héréditaire au cancer. Il est responsable de 2 à
5 % de tous les cancers du côlon, du rectum et de l’utérus.
Porter une mutation dans l’un des quatre gènes (MLH1,
MSH2, MSH6, PMS2) responsables du syndrome de Lynch
est associé à un très haut risque de développer un cancer
colorectal et de l’utérus, ainsi qu’à un risque modéré de
développer d’autres types de tumeurs malignes, ceci à des
âges plus jeunes que les cancers sporadiques survenant
dans la population générale. Un programme régulier de
surveillance chez les porteurs de mutations a démontré
son efficacité en réduisant considérablement la mortalité
chez ces personnes à haut risque.
Objectifs
Dans l’optique d’une meilleure prévention des cancers, ce
projet propose l’évaluation d’une stratégie visant à accroître
le taux de détection du syndrome de Lynch dans
la population des cantons de Genève et du Valais. Les cancers
s’inscrivant dans le cadre du syndrome de Lynch présentent
certaines caractéristiques particulières (perte de
l’expression de certaines protéines détectée par immunohistochimie
et instabilité des séquences microsatellites)
qui peuvent être recherchées sur l’échantillon tumoral. Ce
projet repose sur un dépistage systématique de ces caractéristiques
chez les patients âgés de moins de 75 ans atteints
de cancers colorectaux et de l’utérus récemment
diagnostiqués. Ces mêmes caractéristiques se retrouvent
dans 10 à 15 % des cancers sporadiques.
Méthodologie
Les médecins prenant en charge des patients atteints de
cancers colorectaux et de l’utérus diagnostiqués avant
75 ans dans les cantons de Genève et du Valais les informent
de la possibilité de participer à cette étude, puis
nous signalent leurs coordonnées. Contactés par écrit,
ces patients peuvent donner leur accord pour être joints
afin de leur expliquer le déroulement de l’étude. Après un
consentement écrit, le pré-screening au niveau tumoral est
réalisé de manière centralisée. En cas de résultat positif,
un conseil génétique est proposé pour discuter une analyse
génétique visant à identifier une mutation germinale
dans l’un des gènes responsables du syndrome de Lynch.
Résultats principaux
Jusqu’au 31. 03. 2012, 226 patients ont été signalés dans
les cantons de Genève et du Valais, dont 218 (164 cancers
colorectaux et 54 cancers de l’endomètre) sont éligibles
pour ce projet. A ce jour, 13 % (23 / 177) ont présenté un
pré-screening positif sur le matériel tumoral. A l’exception
de deux patientes, toutes ont été vues en conseil génétique.
Pour 13 personnes, les analyses génétiques sont
terminées et chez quatre d’entre elles, une mutation
constitutionnelle dans un des gènes responsables du syndrome
de Lynch a été caractérisée (MLH1:2, MSH2:1,
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