Deutsch - Krebsliga Schweiz

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Objectifs de l’étude
L’objectif principal de cette étude est d’identifier les mécanismes
par lesquels les cellules de la moelle osseuse favorisent
la progression tumorale et les métastases pour
développer de nouvelles approches thérapeutiques antimétastatiques.
Un deuxième objectif est d’utiliser ces cellules
comme indicateurs d’angiogenèse tumorale et de
dissémination métastatique pour améliorer le diagnostic
précoce et le suivi des patients.
Méthodes
Nous utilisons des modèles de biologie cellulaire et moléculaire
in vitro, des modèles chez la souris et des études
chez le patient. Chez la souris, nous étudions des modèles
de cancer du sein et du pancréas pour déterminer l’effet
de la tumeur sur la mobilisation des cellules dérivées de la
moelle. Dans les expériences de culture cellulaire, nous
étudierons les changements de fonction de ces cellules et
nous allons modifier certaines fonctions pour valider les
mécanismes d’action. Chez les patients, nous analysons
des échantillons de sang pour étudier les cellules dérivées
de la moelle avant et après les traitements avec pour but
de valider les résultats expérimentaux. L’expérimentation
animale est réduite au strict minimum grâce à des expériences
de substitution in vitro et aux analyses chez
l’homme.
Résultats de l’étude
Nous avons identifié différentes sous-populations de cellules
progénitrices et inflammatoires issues de la moelle
osseuse et capables de promouvoir l’angiogenèse, la lymphangiogenèse
et la métastase. Ces cellules peuvent servir
de biomarqueur pour ces mêmes événements, mais
aussi comme cibles thérapeutiques potentielles pour limiter
la progression du cancer. En outre, nous avons découvert
un nouveau mécanisme d'angiogenèse modulé
par une nouvelle classe de molécules d'adhésion. Nous
avons également complété une étude clinique visant à
valider des résultats précliniques.
Avantages pour les patients
Les résultats obtenus dans ce projet ont trois avantages
possibles pour les patients:
– Pronostic: Les résultats pourraient permettre d’identifier
des patients à risque de métastases.
– Monitorage: Les paramètres détectés pourraient être
utilisés pour suivre les patients pendant le traitement
et évaluer l’efficacité du traitement.
– Thérapie: Des outils générés par ce projet pourraient
se traduire par de nouvelles approches thérapeutiques
visant à inhiber la propagation métastatique de
la tumeur. De nouvelles études sont en cours.
Responsable de l’étude
Prof. Dr Curzio Rüegg
Département de médecine
Faculté de science
Université de Fribourg
1, rue Albert-Gockel
CH-1700 Fribourg
Tél. +41 (0)26 300 87 66
curzio.ruegg@unifr.ch
En collaboration avec:
– Prof. Dr Gerhard Christofori, Institut für Biochemie und
Genetik, Departement Biomedizin, Universität Basel,
Basel
– Prof. Dr Beat A. Imhof, Département de pathologie et
d’immunologie, Faculté de médecine, Centre médical
universitaire (CMU), Université de Genève, Genève
– Prof. Dr Christoph Rochlitz, Departement Biomedizin,
Universität Basel, Basel
– Prof. Dr Cristiana Sessa, Istituto oncologico della Svizzera
italiana (IOSI), Ospedale San Giovanni, Bellinzona
– Prof. Dr Roger Stupp, Centre du cancer Lausanne,
Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV),
Lausanne
Sommer Lukas et al. | Neuralleistenstammzellen
in der Tumorbiologie des Melanoms: ihre Rolle in
Tumorentstehung und Therapie
Neural crest-derived cancer stem cells in melanoma:
their role in initiation, progression and therapeutic
response
CCRP OCS 01972-12-2006
Laufzeit: 01. 01. 2008 – 31. 12. 2012
CHF 1 898 500.–
Die Entdeckung sogenannter «Krebsstammzellen» hat
unser Verständnis der möglichen Ursachen und der mole
kularen Mechanismen von Krebserkrankungen grundlegend
verändert. Tatsächlich spielen Krebsstammzellen
eine zentrale Rolle in der Biologie wichtiger Krebsarten
und scheinen für das Tumorwachstum und die Metastasierung
zumindest mitverantwortlich zu sein. Vieles deutet
darauf hin, dass herkömmliche therapeutische Strategien
diese zentrale Zellpopulation nur ungenügend
er reichen. Deshalb sind Krebsstammzellen ein entscheidendes
Ziel für neue therapeutische Ansätze.
Das Melanom ist ein äusserst aggressiver, zunehmend
häufiger auftretender Hauttumor. Melanomzellen sind
entartete Hautpigmentzellen, die entwicklungsbiologisch
von der sogenannten Neuralleiste abstammen. In Übereinstimmung
mit der Hypothese, dass auch das Melanom
aus Krebsstammzellen entstehen kann, haben wir in Biopsien
von Melanompatienten Zellen mit eindeutigen
Merkmalen von Neuralleistenstammzellen nachgewiesen.
Basierend auf unserer Expertise in der Stammzellbiologie
der Neuralleiste haben wir diese Tumorzellen mit Stammzelleigenschaften
näher charakterisiert und ihre krebsauslösende
Wirkung im Tiermodell getestet.
Interessanterweise fanden wir vor allem in Metastasen
Melanomstammzellen, die einen Tumor hervorbringen
können und für das kontinuierliche Tumorwachstum
ver antwortlich sind. Zudem stellten wir fest, dass Kontrollfaktoren,
welche die Zellteilung und das Überleben
von normalen Neuralleistenstammzellen steuern, auch für
die Entstehung und Verbreitung von Melanomzellen von
zentraler Bedeutung sind: Blockiert man diese Faktoren
genetisch im Tiermodell, wird die Tumorbildung vollständig
unterbunden. Dieses Wissen schafft eine Grundlage,