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Deutsch - Krebsliga Schweiz

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Hoffnung, er möge andere von der eigenen Existenz entlasten,<br />

bis zur Hoffnung, dass ein gutes Leben zu einem<br />

erfüllenden Ende komme.<br />

Die Daten ermöglichen einen Einblick in den komplexen<br />

und oft ambivalenten Prozess der Sinnfindung von Patienten<br />

am Lebensende. Patienten konstituieren sich als ethische<br />

Subjekte in ihren Beziehungen: Abhängigkeiten, Verantwortlichkeiten<br />

und Verpflichtungen, vermutetes und<br />

reales moralisches Verständnis der Anderen und deren Reaktionen,<br />

soziokulturelle Praktiken sowie die Gesetzeslage<br />

formen den Sterbewunsch. Der performative Aspekt<br />

eines Sterbewunschs scheint besonders relevant: Ein<br />

Wunsch nimmt eine Bedeutung für wichtige Andere an,<br />

sobald er ihnen gegenüber geäussert wird. Eine Äusserung<br />

ist immer an jemanden gerichtet und verändert die<br />

Beziehung zu dieser Person. Ein Sterbewunsch kann deshalb<br />

als ein Raum moralischer Interaktionen gesehen werden.<br />

Zukünftige Bioethik, palliativ­medizinische Forschung und<br />

Praxis sollten die konstitutiven Faktoren, die mentale, soziale<br />

und moralische Struktur von Sterbewunsch­Statements<br />

berücksichtigen. Ein Konzept relationaler Autonomie<br />

kann am besten helfen, die Wünsche von Patienten,<br />

die sich in Sterbewünschen äussern, substanziell anzuerkennen.<br />

Projektverantwortlicher<br />

Prof. Dr. Christoph Rehmann­Sutter<br />

Institut für Medizingeschichte<br />

und Wissenschaftsforschung<br />

Universität zu Lübeck<br />

Königstrasse 42<br />

D­23552 Lübeck<br />

Tel. +49 (0)451 707 99 815<br />

rehmann@imgwf.uni­luebeck.de<br />

Stiefel Friedrich | Impact de la formation des cliniciens<br />

en oncologie à la communication sur l’alliance thérapeutique<br />

(KFS 02715­08­2010, prolongation du projet<br />

KLS 02353­02­2009)<br />

Effects of communication skills training on oncology<br />

clinicians’ defense mechanisms, communication outcomes<br />

and working alliance – extension<br />

Depuis 1999, la Ligue suisse contre le cancer organise<br />

pour les médecins oncologues et les infirmiers travaillant<br />

en oncologie des séminaires de formation aux compéten ­<br />

ces communicationnelles (CST) basés sur l’enregistrement<br />

vidéo d’entretiens avec un patient simulé, sur des discussions<br />

de cas et des jeux de rôle. La formation est complétée<br />

par une supervision individuelle mensuelle durant<br />

six mois, suivie par un second entretien filmé avec un patient<br />

simulé. Il a été démontré que ce type de formation<br />

améliore plusieurs aspects de la communication des soignants,<br />

comme une augmentation du temps de parole des<br />

patients, l’utilisation de questions ouvertes, l’investigation<br />

des inquiétudes du patient et l’empathie. Cependant, la<br />

question des mécanismes qui sous­tendent cette amélioration<br />

demeure étonnamment peu explorée.<br />

Dans un premier temps, nous avons montré que tous les<br />

cliniciens ne bénéficiaient pas de manière égale du CST.<br />

Les cliniciens utilisant des mécanismes de défense – définis<br />

globalement comme des processus de régulation<br />

émotionnelle – suffisamment adaptés étaient les seuls<br />

qui amélioraient leurs compétences de communication<br />

grâce à la formation. La présente extension du projet, démarrée<br />

en septembre 2009, s’intéresse à l’aspect relationnel<br />

de la communication – l’alliance de travail (ou alliance<br />

thérapeutique) – qui est le prédicteur le plus robuste des<br />

résultats en psychothérapie ainsi que dans toute relation<br />

professionnelle avec un patient. Ce projet contribue ainsi<br />

à la compréhension des mécanismes qui sous­tendent l’effet<br />

positif ou négatif du CST sur la communication et la relation;<br />

les résultats peuvent amener à discerner de manière<br />

plus pointue la manière dont le CST agit et identifier<br />

de nouveaux marqueurs de l’amélioration de la commu ­<br />

nication.<br />

Les transcriptions de 57 enregistrements vidéos de participants<br />

au CST (médecins oncologues, 75,4 % de femmes;<br />

25,6 % d’hommes) de la partie francophone de la Suisse<br />

ont été comparés à un groupe contrôle de 56 cliniciens<br />

(médecins oncologues, 62,5 % de femmes; 37,5 % d’hommes)<br />

qui n’ont pas bénéficié de la formation et qui ont été<br />

enregistrés à deux reprises dans un intervalle de six mois<br />

avec les mêmes patients simulés et les mêmes scénarios<br />

utilisés avec les participants au CST. Les mesures comprenaient<br />

des instruments largement utilisés et validés tels<br />

que les Echelles d’évaluation du fonctionnement défensif<br />

(DMRS); la version courte et révisée de l’Inventaire d’Alliance<br />

de Travail (WAI­SR) ainsi que le Système d’Analyse<br />

de l’Interaction de Roter (RIAS).<br />

Si l’alliance n’augmente pas après la formation, la quali ­<br />

té de la communication verbale est reliée à l’alliance. Les<br />

propos positifs (expressions d’accord ou d’approbation,<br />

rires et traits d’humour) et le conseil concernant les<br />

aspects psychosociaux sont en relation avec une alliance<br />

plus haute alors que les propos négatifs (critiques ou désapprobations)<br />

ou la focalisation sur l’information biomédicale<br />

sont en relation avec une alliance plus faible. Enfin le<br />

fonctionnement défensif du clinicien est également lié à<br />

l’alliance, celle­ci étant meilleure lorsque le fonctionnement<br />

défensif est suffisamment adapté.<br />

Globalement, ces résultats mettent en lumière l’importance<br />

des aspects relationnels et de régulation émotionnelle<br />

des soignants et de construction de l’alliance de<br />

travail en oncologie. Le CST aurait avantage à se focaliser<br />

plus sur ces aspects, en particulier dans le cadre des<br />

supervisions individuelles.<br />

Responsable de l’étude<br />

Prof. Dr Friedrich Stiefel<br />

Service de psychiatrie de liaison (PLI)<br />

Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV)<br />

44, rue du Bugnon<br />

CH­1011 Lausanne<br />

Tél. +41 (0)21 314 10 84<br />

frederic.stiefel@chuv.ch<br />

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