28.02.2013 Aufrufe

Deutsch - Krebsliga Schweiz

Deutsch - Krebsliga Schweiz

Deutsch - Krebsliga Schweiz

MEHR ANZEIGEN
WENIGER ANZEIGEN

Erfolgreiche ePaper selbst erstellen

Machen Sie aus Ihren PDF Publikationen ein blätterbares Flipbook mit unserer einzigartigen Google optimierten e-Paper Software.

94<br />

Klinische Forschung<br />

Präsentation der abgeschlossenen Forschungsprojekte 2011<br />

Texte in Originalsprache<br />

Bertoni Francesco | Altérations génomiques et immunogénétiques<br />

du syndrome de Richter, un sous­type<br />

diffus de lymphome à grandes cellules B ayant un très<br />

mauvais pronostic (OCS 02296-08-2008)<br />

Genomic alterations and immunogenetics of Richter’s<br />

syndrome, a diffuse large B-cell lymphoma subtype<br />

with very poor prognosis<br />

But de l’étude<br />

Le syndrome de Richter (RS) représente le développement<br />

d’un sous-type diffus de lymphome à grandes cellules B<br />

(DLBCL) dans le contexte de la leucémie lymphoïde chronique<br />

(CLL). La pathogenèse du RS est encore largement<br />

inconnue. L’analyse du RS a souvent mis l’accent sur<br />

l’étude de lésions identifiées précédemment dans le<br />

DLBCL de novo. Toutefois, nous avons montré précédemment<br />

que nombre de lésions génétiques typiques du<br />

DLBCL sont absentes dans le cas du RS (Rossi et al. Blood<br />

2011). Ici, nous avons appliqué une évaluation imparti -<br />

ale par une approche à l’échelle du génome, en cherchant<br />

des altérations du nombre de copies d’ADN dans une<br />

grande série de RS, et en les comparant avec les DLBCL de<br />

novo, les phases CLL de RS et les CLL non transformées.<br />

Matériel et méthodes<br />

L’étude comprenait 50 RS, 30 phases CLL précédant le<br />

RS, 130 DLBCL, 318 CLL. Tous les RS ont été classés<br />

comme DLBCL. L’ADN a été extrait à partir de biopsies<br />

congelées et a été traité en utilisant les Affymetrix Gene-<br />

Chip Human Mapping SNP6 Arrays. Les différences de<br />

fréquences entre les sous-groupes ont été évaluées en<br />

utilisant le test exact de Fisher. Les données cliniques<br />

étaient disponibles dans la moitié des cas et des lésions<br />

génomiques ont été évaluées pour leur impact sur les<br />

résultats cliniques à l’aide du test du logrank.<br />

Résultats<br />

Dans le RS, les gains les plus courants étaient + 12 (40 %),<br />

+ 4 q12 (14 %), + 2 p25.3– 25.2 (13 %), + 8 q23.3-qter<br />

(12 %), + 1 q32.1, + 2 p16.1– 13.2 (BCL11A / REL), + 15<br />

q22.31– 26.3, + 18 q21.33 (BCL2) (10 %), et + 3 q24.1–<br />

q26.3 (9 %). Des amplifications ont été observées au niveau<br />

du locus BCL2 et de 1q32.1. Les pertes les plus communes<br />

étaient au niveau de 17p13.1 (TP53; 29 %), 8p21.3<br />

(TNFRSF10A / B, 15 %), 8p23.3 (16 %), 11q22.3 (ATM)<br />

(15 %), 14q23.3 (13 %), 7q33– 35 (11 %), 14q32.11 (10 %),<br />

14q32.31– 32.33 (TRAF3), et 9p21.3 (CDKN2A) (9 %). Ce<br />

dernier locus était également la cible de délétions homozygotes<br />

récurrentes.<br />

Le RS est apparu intermédiaire entre les phases CLL et<br />

DLBCL de novo en termes de nombre de lésions récurrentes.<br />

Comparé au DLBCL de novo, le RS présentait<br />

moins de – 6q23 (TNFAIP3), – 15q15.1-q21.1 (B2M),<br />

+ 7 / 7q, – 6q21-(PRDM1), + 2 p16.1 (BCL11A), – 1p36 (TN-<br />

FRSF14), perte d’hétérozygotie à copie neutre au niveau<br />

de 6p25.3– 21.32, + 5p, + 11q14.1-q25, + 1q22-q41, + 6<br />

p21. A l’inverse, le RS présentait plus souvent + 4q12,<br />

– 7q33– 35, – 11q22.3 (ATM), – 14q23.3. Aucune diffé-<br />

rence statistique n’a été observée pour les lésions telles<br />

que + 3 / + 3q, + 8q, – 8p, – 9p21.3 (CDKN2A), + 12q, + 15q,<br />

– 17p (TP53). Par rapport aux phases de CLL, le RS enregistrait<br />

significativement plus de gains de 1q32.1, 11q23.3,<br />

11q24 et plus de pertes de 9p21.3 (CDKN2A). Ce dernier,<br />

ainsi que les gains de 18q et les pertes de 8p étaient également<br />

associés à un plus faible taux de survie global chez<br />

les patients atteints de RS.<br />

Par rapport à la grande série de CLL sans historique de<br />

transformation, les échantillons de phases CLL présentaient<br />

moins fréquemment des pertes de 13q14.3 (DLEU2,<br />

MIR15A, MIR16-1a), plus communément des gains de 12,<br />

4q12, + 2p, et des pertes de locus TP53.<br />

Conclusion<br />

Les modifications du nombre de copies d’ADN dans le RS<br />

sont intermédiaires entre le DLBCL de novo et la phase<br />

CLL. Des lésions récurrentes ont été identifiées comme<br />

apparaissant plus fréquemment dans le RS que dans le<br />

DLBCL, et elles semblent être impliquées dans la progression<br />

de la leucémie lymphoïde chronique vers un lymphome<br />

agressif. En outre, l’acquisition de pertes mono- et<br />

bi-alléliques de CDKN2A apparaît comme l’un des événements<br />

les plus importants dans la transition de la phase<br />

CLL à RS. Les recherches sont toujours en cours et les résultats<br />

seront présentés ultérieurement.<br />

Les résultats obtenus jusqu’à présent pourraient permettre<br />

l’identification des patients atteints de CLL portant<br />

un risque plus élevé de transformation en RS. En outre,<br />

l’identification de lésions affectant le cycle cellulaire en<br />

tant que modification la plus courante pourrait aider à<br />

adapter le traitement pour les patients atteints de RS.<br />

Responsable de l’étude<br />

Dr Francesco Bertoni<br />

Laboratorio di oncologia sperimentale<br />

Istituto oncologico della Svizzera italiana (IOSI)<br />

Via Vela 6<br />

CH-6500 Bellinzona<br />

Tél. + 41 (0)91 820 03 67<br />

frbertoni@mac.com<br />

Bertoni Francesco | Lymphome anaplasique à grandes<br />

cellules: une ou plusieurs entités?<br />

(KLS 02403-02-2009)<br />

Anaplastic large cell lymphoma: one or more entities?<br />

But de l’étude<br />

On sépare les lymphomes anaplasiques à grandes cellules<br />

T (ALCL) en deux sous-types distincts basés sur la présence<br />

ou l’absence de translocations impliquant le gène<br />

ALK. Il est admis qu’ALK + ALCL est un sous-groupe distinct<br />

qui partage un phénotype unique, avec des caractéristiques<br />

génétiques et cliniques bien définies. Bien que la<br />

présentation clinique des translocations et autres événements<br />

génétiques varient entre ALK + et ALK - ALCL, la<br />

question de savoir dans quelle mesure les deux types<br />

d’ALCL sont liés et si les ALK - ALCL peuvent représenter un

Hurra! Ihre Datei wurde hochgeladen und ist bereit für die Veröffentlichung.

Erfolgreich gespeichert!

Leider ist etwas schief gelaufen!