these approches numeriques pour la simulation du bruit a large ...
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Barreau-profil RANS 95<br />
Cp<br />
1<br />
0<br />
−1<br />
−2<br />
−3<br />
0 90 180<br />
angle (deg)<br />
270 360<br />
Fig. 3.8 – Coefficient de pression en surface <strong>du</strong> barreau en fonction de l’angle <strong>du</strong><br />
point considéré, l’angle 0 représentant le point d’arrêt amont [× ×: mesures de<br />
Szepessy et Bearman [108] à Red = 40 000, ◦ ◦: mesures Achenbach [1] à Red = 10 5 ,<br />
: modèle linéaire, : modèle bas-Reynolds, · · · · · : modèle non-linéaire ].<br />
En ce qui concerne le barreau (figure 3.8), les simu<strong>la</strong>tions repro<strong>du</strong>isent les évolutions<br />
mesurées. Toutefois, si on compare aux mesures de Szepessy et Bearman [108], dont<br />
le Red est le plus proche des calculs, on remarque que les minima de pression moyenne<br />
se trouvent plus en aval (environ 70 o <strong>pour</strong> les mesures et 77 o <strong>pour</strong> les calculs) et<br />
sont beaucoup plus prononcés. Ces minima correspondent à l’amont <strong>du</strong> décollement<br />
(qu’on peut localiser par Cf = 0, cf. prochaine section). Ainsi, <strong>la</strong> localisation aval de<br />
ces minima semble indiquer que les calculs prévoient le décollement avec un retard.<br />
Ceci sera confirmé et quantifié par l’étude <strong>du</strong> frottement en paroi. On aboutit à un<br />
profil de Cp simi<strong>la</strong>ire à celui observé généralement à plus haut régime [108], lorsque<br />
<strong>la</strong> couche limite turbulente résiste au décollement.<br />
Par ailleurs, dans <strong>la</strong> zone de recircu<strong>la</strong>tion se caractérisant par un Cp constant<br />
(θ ∈ [100 o ; 260 o ]), on observe à nouveau une dispersion entre les modèles de tur-<br />
bulence, le calcul non-linéaire étant le plus proche des mesures. Ceci sera discuté<br />
dans <strong>la</strong> suite <strong>du</strong> texte, au travers de l’étude de <strong>la</strong> longueur de formation (Lf).<br />
Sur le profil (figure 3.9, gauche), les évolutions <strong>du</strong> Cp mesurées ne sont qu’en<br />
partie repro<strong>du</strong>ites par les calculs. Les niveaux sont plus faibles que dans l’expérience<br />
et <strong>la</strong> position <strong>du</strong> maximum est anticipée. Ceci est en contradiction avec les bonnes<br />
performances des calculs généralement observées sur cette quantité en l’absence de<br />
décollement spontané.<br />
L’explication <strong>la</strong> plus convaincante est <strong>la</strong> présence d’une incidence parasite dans le<br />
dispositif expérimental, qui <strong>pour</strong>rait être de l’ordre de 2 deg selon les auteurs des me-<br />
sures (une hypothétique incidence sur le montage étant accrue par l’écoulement sur