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these approches numeriques pour la simulation du bruit a large ...

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Barreau-profil RANS 117<br />

Pour l’étude acoustique qui va suivre nous n’utiliserons que les résultats issus <strong>du</strong><br />

modèle linéaire, les autres modèles (bas-Reynolds, non-linéaire) n’apportant pas de<br />

contribution significative.<br />

Bruit en champ lointain<br />

Les résultats des simu<strong>la</strong>tions RANS servent à déterminer les sources acoustiques,<br />

<strong>la</strong> propagation en champ lointain est assurée par l’application de l’équation de<br />

Ffowcs-Williams et Hawkings [37] comme décrit au chapitre 2.<br />

Compte tenu des remarques faites au paragraphe précédent et soutenues par les<br />

résultats expérimentaux, le rayonnement <strong>du</strong> barreau n’est pas pris en compte.<br />

En outre, les intégrales volumiques vont être négligées: les sources dipo<strong>la</strong>ires ont<br />

un puissance qui varie en M 6 et les sources quadrupo<strong>la</strong>ires en M 8 , ce qui fait que<br />

ces dernières sont peu efficaces à faible nombre de Mach (ici M∞ ∼ 0.2). Il est en<br />

outre mesuré que, sur les configurations ’barreau isolé’ et ’barreau-profil’, le rayonne-<br />

ment varie en M 6 ∞ <strong>pour</strong> M∞ ≤ 0.2 (mesure ECL [92, 54]), ce qui prouve l’influence<br />

dominante des dipôles. Cependant, comme les termes volumiques entourés par <strong>la</strong><br />

surface de contrôle sont implicitement pris en compte, le choix de deux surfaces,<br />

l’une épousant le profil (surface 1), l’autre englobant une zone de fluide d’épaisseur<br />

d autour <strong>du</strong> profil (surface 2), devrait permettre de vérifier que les termes volumiques<br />

sont bien négligeables dans notre cas (cf. figure 3.22). En effet, étant donné que <strong>la</strong><br />

surface 2 englobe une zone fluide autour <strong>du</strong> profil d’éten<strong>du</strong>e caractéristique de <strong>la</strong><br />

taille des tourbillons (d), et que le rayonnement <strong>du</strong> barreau et de son sil<strong>la</strong>ge sont<br />

négligeables, <strong>la</strong> surface 2 prend en compte les principales sources quadrupo<strong>la</strong>ires,<br />

alors que <strong>la</strong> surface 1 ne représente que les monopôles et les dipôles.<br />

La figure 3.23 présente <strong>la</strong> densité spectrale de puissance (DSP) obtenue au point<br />

Ac1 par les mesures [55, 54] et par <strong>la</strong> simu<strong>la</strong>tion RANS linéaire. Pour l’analogie<br />

acoustique, le pas en temps est fixé à 3.6 × 10 −6 s, ce qui correspond à environ 160<br />

instants par cycle. En outre, les résultats obtenus par les deux surfaces d’intégration<br />

sont comparés. Le spectre acoustique mesuré est finement discrétisé (∆f = 4 Hz) et<br />

résulte de <strong>la</strong> moyenne de 200 spectres ce qui a <strong>pour</strong> effet d’améliorer son lissage. Par<br />

contre les spectres calculés sont plus grossiers (∆f = 96Hz) à cause des limitations<br />

dans le temps de calcul (18 cycles d’enregistrement à convergence), et ne représentent<br />

qu’une seule réalisation 6 .<br />

6. cf. Annexe A sur le traitement numérique des spectres issus de l’expérience et des simu<strong>la</strong>tions.

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