these approches numeriques pour la simulation du bruit a large ...
these approches numeriques pour la simulation du bruit a large ...
these approches numeriques pour la simulation du bruit a large ...
Create successful ePaper yourself
Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.
Barreau-profil LES 173<br />
Champ instantané<br />
La comparaison va maintenant être faite avec les mesures PIV. Les résultats sont<br />
à nouveau post-traités à l’aide de l’outil développé <strong>pour</strong> <strong>la</strong> PIV, en utilisant <strong>la</strong> même<br />
grille (−0.51 < x/c < 0.27 et −0.26 < y/c < 0.36, 106 × 85 points) et en prenant<br />
500 échantillons LES répartis sur 18 cycles (idem RANS).<br />
La figure 5.15 présente des champs de vorticité instantanée correspondant à <strong>la</strong><br />
PIV, au calcul RANS linéaire et au calcul LES. La LES, comme les mesures, fait<br />
ressortir une agrégation d’échelles en dessous des structures principales. L’accord est<br />
bon en ce qui concerne les niveaux de vorticité et <strong>la</strong> structure visuelle <strong>du</strong> sil<strong>la</strong>ge,<br />
dans cette région au voisinage <strong>du</strong> bord d’attaque <strong>du</strong> profil. En comparaison, le calcul<br />
RANS ne fait ressortir que les tourbillons <strong>du</strong> lâcher réguliers et périodiques.<br />
Modes POD<br />
Les 6 premiers modes POD de <strong>la</strong> PIV, <strong>du</strong> calcul RANS et <strong>du</strong> calcul LES sont<br />
présentés sur les figures 5.16, 5.17 et 5.18. En outre <strong>la</strong> figures 5.19 indique les valeurs<br />
propres associées. Nous avons vu au chapitre 3 que les modes (1) et (2) dominent 3 <strong>la</strong><br />
PIV: ils représentent 40% de l’énergie cinétique et λ1, λ2 > 4 × λ3. Le calcul RANS<br />
est capable de repro<strong>du</strong>ire ces modes qui caractérisent le comportement déterministe<br />
des grosses structures, mais pas les modes suivants, ce qui provient de sa formu<strong>la</strong>tion<br />
moyenne.<br />
Si on observe les résultats LES, les deux premiers modes sont également en accord<br />
avec les mesures: découpage des tourbillons se trouvant sur l’axe, et convection de<br />
part et d’autre <strong>du</strong> profil. En outre, dans le cadre de cette approche numérique, les<br />
modes secondaires (ordre ≥ 3) sont aussi prédits, à des niveaux semb<strong>la</strong>bles aux<br />
modes mesurés. Le mode 3 se trouve à un facteur 5 en dessous des deux premiers<br />
modes, simi<strong>la</strong>irement à <strong>la</strong> PIV, et <strong>la</strong> taux décroissance des valeurs propres au-delà<br />
se fait en accord avec <strong>la</strong> courbe expérimentale.<br />
Si on considère <strong>la</strong> structure des modes secondaires présentés (modes 3, 4 et 5) on<br />
observe un accord entre LES et PIV: le mode 3 est un mode de sil<strong>la</strong>ge (identique<br />
entre PIV et LES à un facteur −1 près, sachant que <strong>la</strong> POD ne fournit qu’une base),<br />
le mode 4 correspond à un blocage par le profil et le mode 5 constitue un mode<br />
tourbillonnaire d’ordre élevé. On peut rappeler que <strong>la</strong> forte structuration <strong>du</strong> mode<br />
5, telle qu’elle apparaît sur <strong>la</strong> PIV mais aussi <strong>la</strong> LES, est un résultat intéressant.<br />
3. Rappel: <strong>la</strong> valeur propre λi correspond à l’énergie cinétique associée au mode i.