these approches numeriques pour la simulation du bruit a large ...
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194 Annexe A: Analyse spectrale<br />
leur transformée de Fourier est paire.<br />
Les données issues de mesures ou de calculs CFD sont constituées d’une série de<br />
valeurs, elles sont discrètes. Il est alors impossible d’utiliser <strong>la</strong> définition c<strong>la</strong>ssique<br />
de <strong>la</strong> transformée de Fourier destinée aux fonctions continues et il faut mettre en<br />
œuvre <strong>la</strong> DFT. Si on considère une série de valeurs {(xj) , j = 0..(N − 1)} avec un<br />
pas en temps ∆t, sa DFT est <strong>la</strong> série 1 {(Xj) , j = −N/2..N/2} définie par:<br />
<strong>pour</strong> j = −N/2..N/2, Xj = 1<br />
N.∆f<br />
N−1 �<br />
k=0<br />
pas en fréquence: ∆f = 1<br />
N.∆t<br />
xk.e −2iπjk<br />
N<br />
fréquences associées: <strong>pour</strong> j = −N/2..N/2, fj = j.∆f<br />
Propriétés de <strong>la</strong> DFT • Il faut tout d’abord remarquer que <strong>la</strong> DFT n’est qu’une<br />
utilisation discrète de <strong>la</strong> transformée de Fourier définie par l’équation A.1. En effet,<br />
selon les conventions précédentes:<br />
N−1 �<br />
<strong>pour</strong> j = −N/2..N/2, Xj = ∆t xk.e −2iπfjtk où tk = k.∆t<br />
k=0<br />
Ceci correspond exactement à <strong>la</strong> discrétisation de <strong>la</strong> formule A.1 de calcul de Trans-<br />
formée de Fourier <strong>pour</strong> un signal causal, en évaluant l’intégrale par <strong>la</strong> méthode des<br />
rectangles.<br />
En conséquence on observe les mêmes propriétés au niveau de <strong>la</strong> DFT qu’au niveau<br />
de <strong>la</strong> Transformée de Fourier continue.<br />
• Comme montré dans le paragraphe ’Application: fonction sinus’ ci-après, l’intégrale<br />
<strong>du</strong> spectre par DFT d’une fonction sinus est indépendante <strong>du</strong> choix de ∆f ou fmax.<br />
Les représentations discrètes des distributions de Dirac conservent leur intégrale uni-<br />
taire par augmentation de l’amplitude couplée à <strong>la</strong> diminution de <strong>la</strong> <strong>la</strong>rgeur. Dans le<br />
cadre de nos applications, comme nous ne considérons que des échantillons de <strong>du</strong>rée<br />
finie, ils apparaîssent comme des fragments de fonctions périodiques. Toute fonction<br />
périodique pouvant être décomposée en une somme de fonctions sinus, l’intégrale de<br />
leur spectre sera donc indépendante de ∆f et de fmax sur <strong>la</strong> base de l’échantillon<br />
1. Dans ce qui suit, <strong>la</strong> notation ”N/2” désigne l’entier le plus proche <strong>du</strong> réel N/2 par défaut.