these approches numeriques pour la simulation du bruit a large ...
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68 Méthodes numériques<br />
On définit alors le tenseur de Lighthill:<br />
Tij = ρuiuj + (p − a 2 0 ρ)δij − τij<br />
(2.19)<br />
Une équation équivalente peut être obtenue <strong>pour</strong> <strong>la</strong> pression, en soustrayant<br />
1/a 2 0 . ∂2 p/∂t 2 au lieu de a 2 0 ∂2 ρ/∂x 2 j :<br />
∂ 2 p<br />
∂x 2 j<br />
− 1<br />
a 2 0<br />
∂2p −∂2<br />
= (ρuiuj − τij) −<br />
∂t2 ∂xi∂xj<br />
1<br />
a2 0<br />
∂2 ∂t2 �<br />
2<br />
p − a0ρ �<br />
(2.20)<br />
L’équation (2.18) (ou (2.20)) ressemble à une équation d’onde où le tenseur de<br />
Lighthill serait le terme source, ce dernier disparaissant en champ lointain. Toutefois,<br />
il faut remarquer que ce terme source contient les fluctuations acoustiques, l’équation<br />
ne présente donc que peu d’intérêt sous cette forme. Néanmoins, si on peut supposer<br />
que le nombre de Reynolds est élevé (afin de négliger le terme visqueux), le nombre<br />
de Mach turbulent modéré (afin de négliger les effets de compressibilité dans le terme<br />
source), les phénomènes entropiques limités (afin de négliger le second terme), et si<br />
les fluctuations acoustiques sont bien négligeables devant <strong>la</strong> turbulence, le tenseur<br />
de Lighthill peut être ré<strong>du</strong>it à:<br />
Tij = ρ0uiuj<br />
<strong>pour</strong> lequel sont utilisées seulement les fluctuations turbulentes.<br />
Ce sont les hypothèses de Lighthill qui font de l’équation obtenue une construction<br />
pertinente. On peut ensuite utiliser l’analogie <strong>pour</strong> évaluer les sources puis propager<br />
les ondes acoustiques en champ lointain à l’aide d’une fonction de Green.<br />
L’application de l’analogie de Lighthill au <strong>bruit</strong> de jet, jusqu’en régime superso-<br />
nique, explique son succès. Des corrections ont été conçues ultérieurement afin de<br />
prendre en compte <strong>la</strong> réfraction par l’écoulement moyen par exemple.<br />
L’équation de Ffowcs Williams & Hawkings<br />
En 1969, Ffowcs Williams & Hawkings [37] ont proposé de prendre en compte<br />
les surfaces solides en remp<strong>la</strong>cant leur volume par <strong>du</strong> fluide au repos.<br />
La surface <strong>du</strong> solide est représentée par l’équation f(�x,t) = 0, avec f(�x,t) > 0<br />
à l’extérieur. Si �n est <strong>la</strong> normale à <strong>la</strong> paroi et � VS <strong>la</strong> vitesse de <strong>la</strong> surface au point<br />
considéré, <strong>la</strong> condition d’imperméabilité peut être exprimée par: �u.�n = � VS.�n.<br />
Les équations de masse et de quantité de mouvement s’écrivent: