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these approches numeriques pour la simulation du bruit a large ...

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118 Barreau-profil RANS<br />

Uoo<br />

Ac 1<br />

y =<br />

185d<br />

r =<br />

185d<br />

Fig. 3.22 – Repérage de l’auditeur en champ lointain (Ac1: auditeur utilisé <strong>pour</strong> <strong>la</strong><br />

comparaison des spectres, Ac: auditeur mobile utilisé <strong>pour</strong> <strong>la</strong> directivité) [ :<br />

surface 1 (paroi <strong>du</strong> profil), · : surface 2 (à 1 d de <strong>la</strong> paroi <strong>du</strong> profil) ].<br />

y<br />

On remarque tout d’abord que les deux calculs donnent des résultats quasiment<br />

identiques. On vérifie ainsi que les quadrupôles calculés dans le fluide au voisinage<br />

<strong>du</strong> profil ont une influence négligeable, ce qui peut être relié à <strong>la</strong> vitesse modérée<br />

(M∞ ∼ 0.2). Leur prise en compte via l’utilisation d’une surface décollée n’est donc<br />

pas nécessaire. On n’utilisera par <strong>la</strong> suite que <strong>la</strong> surface 1.<br />

Les caractéristiques générales <strong>du</strong> spectre sont partiellement repro<strong>du</strong>ites par le<br />

calcul: <strong>la</strong> fréquence principale <strong>du</strong> lâcher tourbillonnaire f0 ressort sous <strong>la</strong> forme<br />

d’un pic ainsi que les harmoniques, plus faibles. Néanmoins, outre <strong>la</strong> sur-estimation<br />

de <strong>la</strong> fréquence <strong>du</strong> lâcher (f0 = 1380Hz <strong>pour</strong> les mesures et f0 = 1720Hz <strong>pour</strong><br />

<strong>la</strong> simu<strong>la</strong>tion) déja évoquée, le calcul RANS est incapable de repro<strong>du</strong>ire <strong>la</strong> partie<br />

à <strong>la</strong>rge bande <strong>du</strong> <strong>bruit</strong>. Le pic principal n’est représenté que par un seul point à<br />

forte amplitude dans le spectre calculé, contrairement aux mesures qui présentent<br />

un é<strong>la</strong>rgissement spectral. On obtient donc une concentration de l’énergie sur <strong>la</strong><br />

fréquence f0 et ses harmoniques dans le cadre de <strong>la</strong> simu<strong>la</strong>tion RANS.<br />

L’absence d’é<strong>la</strong>rgissement spectral et <strong>la</strong> concentration de l’énergie sur les fréquences<br />

n×f0, dans les calculs, peut aussi être observée sur le tracé temporel de <strong>la</strong> pression en<br />

paroi (figure 3.14). Pour les tracés expérimentaux, on observe bien des fluctuations<br />

d’enveloppe et des variations d’un cycle au suivant, ce sont les basses fréquences<br />

des sources <strong>du</strong> <strong>bruit</strong> à <strong>la</strong>rge bande. Par contre, les tracés issus des calculs sont bien<br />

réguliers ce qui corrobore l’absence de <strong>bruit</strong> à <strong>la</strong>rge bande dans les spectres issus de<br />

<strong>la</strong> simu<strong>la</strong>tion numérique, <strong>la</strong> propagation acoustique étant par ailleurs linéaire. Ces<br />

tracés temporels confirment en outre que les autres modèles de turbulence (k − ω<br />

bas-Reynolds et non-linéaire) ne prédisent pas non plus de sources de <strong>bruit</strong> à <strong>la</strong>rge<br />

bande, puisque les signaux correspondants sont eux aussi purement périodiques.<br />

O<br />

x<br />

θ<br />

Ac

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