these approches numeriques pour la simulation du bruit a large ...
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Turbulence et <strong>bruit</strong> à <strong>la</strong>rge bande 19<br />
M0, Mc, Mt: nombres de Mach de rotation, convectif et de turbulence (rms)<br />
ξ = kaΛ: nombre d’onde adimensionné<br />
�nB: harmonique de passage des aubes le plus proche de f/Ω<br />
Eint est un facteur d’interférence acoustique, El correspond à l’influence des<br />
modes spatiaux aérodynamiques incidents et Eturb est l’expression <strong>du</strong> spectre tur-<br />
bulent.<br />
On note que l’intensité acoustique est proportionnelle à l’intensité turbulente<br />
(M 2 t<br />
en fonction de <strong>la</strong> vitesse se fait en M 2 t M 4 0 , ce qui revient à M 6 0 (caractéristique des<br />
) et inversement proportionnelle à <strong>la</strong> vitesse de rotation Ω. En outre <strong>la</strong> dépendance<br />
dipôles) dans le cas où les fluctuations turbulentes w sont proportionnelles à <strong>la</strong> vi-<br />
tesse.<br />
Il faut souligner l’influence <strong>du</strong> facteur d’é<strong>la</strong>rgissement (Vc/ΛΩ):<br />
⋄ Pour une faible corré<strong>la</strong>tion entre aubes, soit (Vc/ΛΩ) → +∞, ξmin tend vers 0 et<br />
l’intégration dans l’équation (1.3) est faite sur tous les nombres d’onde turbulents,<br />
quelle que soit <strong>la</strong> fréquence acoustique f. Ceci aboutit à un spectre acoustique re<strong>la</strong>-<br />
tivement p<strong>la</strong>t.<br />
⋄ Dans le cas d’une forte corré<strong>la</strong>tion entre les aubes, c’est à dire de structures<br />
turbulentes de grandes tailles tronçonnées par plusieurs aubes consécutives, on a:<br />
Vc/ΛΩ → 0. Les multiples de <strong>la</strong> fréquence de passage des aubes conservent un in-<br />
tervalle d’intégration éten<strong>du</strong> (ξmin = 0) et un niveau acoustique accru par le facteur<br />
ΩΛ/Vc. Par contre les fréquences intermédiaires possèdent un intervalle d’intégration<br />
ré<strong>du</strong>it aux grands nombres d’ondes de <strong>la</strong> turbulence (ξmin → +∞) et ainsi présentent<br />
un faible niveau acoustique en comparaison. Le spectre acoustique global est donc<br />
constitué de pics à <strong>la</strong> fréquence de passage des aubes, dont l’amplitude augmente et<br />
l’é<strong>la</strong>rgissement se ré<strong>du</strong>it lorsque <strong>la</strong> corré<strong>la</strong>tion augmente.<br />
En configuration réelle, le spectre acoustique se positionnera entre ces deux extrêmes,<br />
faisant ressortir, au dessus <strong>du</strong> niveau de base, des pics d’amplitude variables situés<br />
aux multiples de <strong>la</strong> fréquence de passage des aubes.<br />
On peut remarquer par ailleurs que le spectre acoustique à tendance à s’app<strong>la</strong>tir<br />
en remontant vers les hautes fréquences, les valeurs de ξ proches de ξmin perdant alors<br />
de l’influence dans l’intégrale. Les corré<strong>la</strong>tions inter-aubes sont alors négligeables, le<br />
<strong>bruit</strong> à haute fréquence est influencé par les petites structures (i.e. les hauts nombres<br />
d’onde) de <strong>la</strong> turbulence.